Le gouvernement veut profiter de ces « opérations de privatisations » pour « relancer l’actionnariat individuel ». Dans un texte qu’ils cosignent, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’Etat, annoncent ainsi qu’« une partie du capital cédé par l'État sera réservée aux Français souhaitant investir dans les entreprises concernées ».
A ce stade, Bercy ne livre toutefois pas plus de détails sur les modalités d’investissement des particuliers dans ADP, FDJ ou encore Engie. Le calendrier reste lui aussi à préciser puisque, une fois la loi Pacte entrée en vigueur, à l’horizon fin 2018 ou plus probablement début 2019, des textes d’application seront nécessaires à la mise en œuvre de ces privatisations.
Ces cessions d’actifs doivent permettre d’alimenter un fonds pour l’innovation et l’industrie. « L’Etat n’a pas vocation à maintenir sa participation dans des entreprises qui ne répondent pas à [ses] missions fondamentales », expliquent Bruno Le Maire et Delphine Gény-Stephann.
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