Je reprends l'exemple du contrat souscrit, mais investi de façon différente ...
novice67 a dit:
Bonjour, je reprends l'exemple d'un contrat souscrit en 2012 après 70 ans. Ce dernier atteint aujourd'hui 100000 euros dont 20000 euros d'intérêts ( chiffres fictifs...)
Au lieu de souscrire 1 seul contrat en 2012, on va en souscrire 3 à égalité (ou presque) 26.500 pour les 2 premiers et 27.000 le troisième, ce qui est équivalent aux 80.000 souscrits au départ ...
Entre 2012 et 2017, ces contrats seront investis dans 3 compagnies différentes, avec des résultats assez différents ...
Le contrat de 27.000 de versement devient légèrement déficitaire (3.000 Euros), alors que les deux autres contrats ont des performances positives 14.000 pour l'un (soit 40.500) et 9.000 pour le dernier (soit 35.500)
On réalise facilement qu'il n'est pas nécessaire de conserver le contrat déficitaire, et comme le souscripteur a besoin de procéder à un rachat de 50.000, il va le faire sur le contrat déficitaire (27.000 - 3000 = 24.000), et il va aussi le faire sur le contrat pour 26.000 sur le contrat qui en vaut 35.500 ; il restera sur ce dernier contrat 9.500 (35.500 - 26.000) ...
Si l'on en reste là, il reste :
- le contrat dont la performance est de 14.000 (26.000 + 14000 = 40.000)
- l'autre contrat sur lequel il avait été versé 26.000, et qui ne vaut plus que 9.500, soit un total 49.500 (mais des versements de 26.000 + 9.500 = 35.500, sur lesquels seront appliqués l'abattement global de 30.500, soit une taxation sur 5.000 ...
On peut aller un peu plus loin, et procéder à un rachat de 9.500 pour solder le contrat ayant la moindre performance, et n'en reverser qu'une partie (4.500) sur le contrat le plus performant ; et il n'y aura alors plus que ce contrat, qui vaudra 44.500, sans qu'il n'y ait de taxation, car versements sont de 30.500 (26.000 + 4.500) soit le montant de l'abattement ...
Ce que l'on peut faire avec 3 contrats, on peut aussi le faire avec 4 contrats de 20.000 au départ, l'essentiel étant de préserver le ou les contrats les plus rentables, et donc de ne pas procéder à des "rachats de performance élevée"