Peut on faire du LMNP pour un investissement locatif en station de montagne ?

ateve57

Membre
Bonjour le forum

Toujours à la recherche d'un futur investissement , mon épouse et moi pensons à investir dans un meublé en station de montagne, avant tout pour en profiter nous memes , mais aussi pour le louer au moins pour payer les charges annuelles (charges de coloc, taxe fonciere , taxe d'habitation , EDF ). Nous sommes conscients qu'un tel investissement est peu rentable, en tous cas surement moins qu'un investissement dans un studio pour étudiant dans une ville estudiantine.
En moyenne, on peut tabler sur une durée de location de 8à 12 semaines par an.
Ma question est la suivante: peut-on faire du LMNP avec les avantages qui vont avec ( déduction des charges, amortissement, travaux éventuels ) de manière à ne pas payer d'impot sur les loyers perçus?

Sinon, que faudrait-il envisager pour mon cas ? Merci pour vos futures réponses
 
le bail doit être d'un an .....
 
Donc pas possible de faire du LMNP alors.

Que me resterait-il comme solution alors ?
 
ateve57 a dit:
Que me resterait-il comme solution alors ?

location saisonnière classique micro foncier .( moins de 15K€ par an )
 
buffetophile a dit:
le bail doit être d'un an .....

Ah bon, la loi aurait changée ?

Pouvez-vous citer les textes de référence qui vous permettent d'affirmer ceci ?

Beaucoup de LMNP font des locations de moins d'un an à ma connaissance !
 
le bail doit être d'un an ..........au départ .

ensuite, évidement , le prévis n'étant que d'un mois , il peut être résilié facilement .
 
buffetophile a dit:
le bail doit être d'un an .....

voir cette page [lien réservé abonné] ...
 
Salut GoodbyLenine

Donc selon toi, il serait possible de faire du LMNP avec une résidence secondaire qui ne serait louée que quelques semaines dans l'année ?

J'expose mon cas avec des chiffres:
Achat de l'appartement : 70 000€
Frais de notaire : environ 6000€
Charges mensuelles: 100€
Taxe foncière:480€
Taxe d'habitation:450€
Assurance du logement: pas encore d'estimation

Que pourrais je déduire pour ne pas être imposable sur mes revenus locatifs ?
 
Si vous louez un logement meublé comme résidence principale pour le locataire, vous devez rédiger un bail

Mais pour de la location saisonnière, ce n'est pas une résidence principale pour le locataire donc la clause "bail d'un an" n'a pas lieu d'être normalement
 
ateve57 a dit:
Salut GoodbyLenine

Donc selon toi, il serait possible de faire du LMNP avec une résidence secondaire qui ne serait louée que quelques semaines dans l'année ?

J'expose mon cas avec des chiffres:
Achat de l'appartement : 70 000€
Frais de notaire : environ 6000€
Charges mensuelles: 100€
Taxe foncière:480€
Taxe d'habitation:450€
Assurance du logement: pas encore d'estimation

Que pourrais je déduire pour ne pas être imposable sur mes revenus locatifs ?

Bien sur. Toute location meublée d'une personne qui n'a pas le statut LMP se fait sous le statut LMNP, par définition. Le lien cité par buffeto ne s'applique que si la location constitue la résidence principale du locataire.

Dans le cas où vous souhaitez occuper vous même le logement (même quelques semaines seulement, sans rémunérer le "Loueur Meublé Non Pro"), je ne suis pas sur des conséquences (je n'ai pas rencontré moi-même ce cas : j'ai toujours préféré être locataire dans un tel cas, ne considérant pas ceci comme un potentiel bon placement dans la durée, vu le niveau des charges), en particulier en ce qui concerne les possibilités d'amortissement des biens ou de déduction de la totalité des charges. Vous feriez bien de vous faire confirmer les impacts par un spécialiste professionnel du domaine.... (Lisez aussi le livre de Me Le Boulc'h aux éditions Maxima sur la location meublée -même si je n'y ai rien trouvé qui expliciterait mieux votre situation-, voire interrogez Me Le Boulc'h sur ce point !).
 
Merci à tous pour vos réponses.

Je vais essayer de bien me renseigner et quand j'aurai des certitudes , je viendrai les exposer sur le forum.

j'ai toujours préféré être locataire dans un tel cas, ne considérant pas ceci comme un potentiel bon placement dans la durée, vu le niveau des charges
Comme jel'ai déjà dit, ce serait un achat plus car pour avoir un pied à terre et profiter du bien qu'un investissement rentable. La location doit me permettre de payer les charges , mais il ne faudrait pas que les revenus locatifs viennent encore augmenter mon IR, sinon en plus d'être pas trop rentable, l'investissement serait alors peu judicieux.
 
le statut du LMNP impose de "mettre regulierement son bien en location" c'est a dire de ne pas se le reserver trop souvent pour soi. (2-3 semaines ca passe surement..mais + ???).

si c'est pas la residence principale du locataire alors le bail peut etre d'une semaine (ski) et pas forcement d'un an. tout cela est logique. si c'est sa residence principale, 1 an lui accorde un minimum de stabilité.
 
Salut le forum
Encore une fois, je sollicite gracieusement votre aide et votre expérience pour un exemple chiffré:

Appartement à la montagne en location saisonnière:
Prix d'achat : 70 000€ financé par un emprunt
Travaux prévus: 5000€ pour rafrachir le logement ( parquet, electroménagers, peintures) mais réalisés moi-même
Intérêt d'emprunt les 2 premières années : environ 2500€
Charges mensuelles: 100€
Nombres de semaines de location :appartement mis en location toute l'année ( excepté 5 semaines que je me réserve ) sans passer par une agence mais par un organisme qui facture uniquement les servives basiques ( remises de clés et inventaire ) . La location effective est de 8 semaines pour une recette totale de 3500€
Frais de gestion à l'organisme:500 €
Frais annuel d'assurance : 100€
Taxe foncière : 480 €
Taxe d'habitation : 450€

Pour l'imposition des revenus locatifs:
-soit j'opte pour le régime micro-Bic , donc je suis imposé sur 50% des revenus locatifs. Donc je dois rajouter 1750 € à mon RI

-soit j'opte pour le régime réel . Mais dans ce cas, au vu des chiffres cités, quelqu'un pourrait-il me détailler comment sera calculer le bénéfice ou le déficit foncier et comment ensuite reporter cela sur la fiche d'imposition ?
Puis je aussi rajouter l'ammortissement du bin immobiler ou non pour ce calcul ?
Merci
 
micro-BIC : si vous ne faites pas appel à un comptable ou une association pou certifier vos comptes, le fisc ajoutera 25%, et le montant qui sera ajouté sera au final de 1750 * 1.25 = 2187.5 €

réel : vous devrez tenir une comptabilité détaillée, et le bénéfice à déclarer pourrait se trouver proche de
3500 (recettes)
- (2500-100*12-500-100-480-450) (tous les frais)
- frais de comptabilité
- 75000*0.85/N (amortissements, en comptant 15% pour le prix du foncier non amortissable, sur N années, N pouvant par exemple être 40 ou 30, pour les 5000€ de travaux je ne suis pas sur si vous devez les amortir ou les passer en charges) .
Le bénéfice sera sans doute négatifs, et vous pourrez reporter le déficit quelques années (sur d'autres revenus du même bien pour quand les intérêts seront moindres, ou du même type de bien...).
Une difficulté serait les 5 semaines que vous vous réservez. Mais ici, même si en comptabilité vous faites comme si vous vous payez aussi un loyer, vous devriez rester avec un déficit fiscal au final, donc ça devrait être jouable.
 
Merci Googbylenine.

Mais , après avoir approfondi mes recherches, je viens de trouver sur un autre site( Dr...-Fin....comm...ca.marc...fr =), si cela peut aider d'autres membres du forum:

Le loueur en meublé peut aussi opter pour le régime réel d'imposition. Il devra tenir alors une véritable comptabilité selon les règles des BIC. Son revenu imposable pour cette activité sera schématiquement égal à la différence entre le montant réel des recettes et celui des charges, liées à la location et à l'acquisition, la conservation et l'entretien du logement (chauffage, électricité, travaux d'entretien, taxes locales, etc.).
Il pourra aussi déduire le montant des droits de mutation payés lors de l'achat, soit en une seule fois l'année de l'acquisition, soit en étalant cette imputation sur cinq ans.
A côté des charges, comptabilisées TTC, le loueur en meublé pourra pratiquer un amortissement annuel sur tous les biens dont le prix unitaire dépasse 500 euros. Ce qui concerne essentiellement le mobilier (10% par an pendant dix ans) et le logement (environ 2% par an).
Attention... Quand le logement meublé est donné en location toute l'année, sans que le propriétaire y séjourne, celui-ci peut déduire l'intégralité de ces charges. Mais pour les locations saisonnières, la déduction doit être calculée prorata temporis. Sauf naturellement pour les frais directement liés à la location : ménage, téléphone, etc.
Exemple : M. Martin donne le logement en location pendant six semaines au total. Il ne pourra déduire que 6/52èmes du montant total des charges définies ci-dessus.


Le bénéfice réel ainsi calculé est soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu.


Les déficits


L'imputation des éventuels déficits dépend du statut du loueur.
• S'il bénéficie du statut de "professionnel", ce qui est rare en matière de location saisonnière, le déficit est imputable en totalité sur son revenu global.

Le statut de loueur professionnel est accordé aux propriétaires qui ont demandé leur inscription au registre du commerce et qui perçoivent chaque année plus de 23 000 euros TTC de loyers ET qui retirent de la location meublée plus de 50% de leur revenu.
En cas de location en cours d'année, le plancher de recettes est réduit prorata temporis.
La limite de 50% compare le revenu net de la location (déduction faite des charges) à l'ensemble des revenus nets catégoriels du contribuable (y compris les revenus de la location et les revenus taxés à un taux proportionnel).• Dans le cas contraire, le déficit ne peut être imputé que sur les revenus de ses autres locations meublées exercées à titre non professionnel de l'année en cours et des dix années suivantes.

Donc pour mon cas, si j'ai bien compris, si je loue seulement 8 semaines, je ne pourrai retirerque la fraction correspondante à la durée de location, c'est à dire avec 52 semaines 8/52 seulement du total des frais .

Mon total de frais serait alors le suivant :

Prix d'achat : 70 000€ financé par un emprunt
Intérêt d'emprunt les 2 premières années : environ 2500€
Charges mensuelles: 100€
Nombres de semaines de location :appartement mis en location toute l'année ( excepté 5 semaines que je me réserve ) sans passer par une agence mais par un organisme qui facture uniquement les servives basiques ( remises de clés et inventaire ) . La location effective est de 8 semaines pour une recette totale de 3500€
Frais de gestion à l'organisme:500 €
Frais annuel d'assurance : 100€
Taxe foncière : 480 €
Taxe d'habitation : 450€
Pour l'amortissement :75000 * 0.85 / 40 = 1600 €
J'ai oublié les frais de notaires: 5000€ à amortir sur 5 ans donc 1000€
Mobilier à renouveler et à amortir sur 10 ans : 3000 € donc 300 € par an
EDF-chauffage: 400 €

Pour mon exemple: ce serait alors pour le calcul des frais :
2500+100*12+500+100+480+450 + 1600 + 1000 + 300 + 400 = 8530

Puis 8530 *8/52 = 1312€

A comparer aux 1750 € obtenus avec le régime micro_Bic, ce dernier serait alors à ma grande surprise plus intéressant !!!!!!!!!

Et donc cela m'obligerait à imputer 1750€ de plus à mon RI

Cela confirme ce que je pense depuis le début: un tel investissement est plus un pied à terre dont on veut profiter et a l'air bien moins rentable qu'un investissement locatif LMNP loué à l'année.
 
ateve57 a dit:
Cela confirme ce que je pense depuis le début: un tel investissement est plus un pied à terre dont on veut profiter et a l'air bien moins rentable qu'un investissement locatif LMNP loué à l'année.

c'était une évidence.....:shades:
 
il me semblait vraiment que le LMNP vous obligeait a le louer + que juste quelques semaines a l'année...
 
Attention : vous déclarerez 1750€ en micro-BIC, mais le fisc calculera vos impôts sur 2187 ..., cf.

GoodbyLenine a dit:
micro-BIC : si vous ne faites pas appel à un comptable ou une association pou certifier vos comptes, le fisc ajoutera 25%, et le montant qui sera ajouté sera au final de 1750 * 1.25 = 2187.5 €

En ce qui concerne vos "Attention... Quand le logement meublé est donné en location toute l'année, sans que le propriétaire y séjourne, celui-ci peut déduire l'intégralité de ces charges. Mais pour les locations saisonnières, la déduction doit être calculée prorata temporis." il serait judicieux de trouver un texte légal confirmant ceci. Il est probable que seules de très rares locations meublées sont occupées 365 jours /an, et j'ai un gros doute. Vous pouvez tout aussi bien comprendre le ''prorata temporis" de ce texte de la manière suivante : si vous occupez 5 semaines et louez 8 semaines, vous pouvez imputer 8 / (8 + 5) des charges....
 
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