Nomination du prochain gouvernement en France

régalade a dit:
Y en aurait d'autant plus.
J’étais déjà dans l’étape suivante.
D’abord que des gens au RU donc de moins en moins de productif et en final plus de patrons 😉
 
Axiles a dit:
Pour le vivre au quotidien, le vrai problème aujourd'hui ce sont les arrêts maladie de complaisance.
là on entre dans quelque chose d'hyper complexe
Axiles a dit:
Un arrêt de complaisance identifié
le souci c'est que le médecin conseil de la CPAM peut contester la véracité de l'arret mais pour ce faire il doit contester la décision primaire du médecin d'origine.
dans ces conditions il faudra désigner un médecin expert qui rendra un avis qui peut etre contesté par l'assuré via une contre expertise .

bref une bataille juridique longue et couteuse que peu de médecins conseils ( qui sont salariés de la sécu ) semblent vouloir engager vu que leur job est bien payé , peinard , avec des horaires hyper cool ....

c'est bien plus simple pour un médecin conseil de contester une cotation un peu litigieuse d'un professionnel de santé , ça engage peu d'énergie et vu les petites sommes en jeu , peu de professionnels contestent....
 
régalade a dit:
Le revenu universel c'est surtout l'utopie des patrons.
Y a un RU, donc plus besoin de payer des cotisations patronales ! Plus besoin de payer les HS ! Plus besoin d'augmenter les salaires !
 
niklos a dit:
100% d'accord @Axiles . Ceci dit, que ça soit un gros problème ou non, le chômage par choix existe. J'en connais... mais je ne sais pas combien de personnes cela représente. J'espère que c'est une infime minorité.
De mes observations subjectives, les deux sont liés, en partie. Les arrêts de complaisance dont je parle sont largement pour négocier un montant maximal en rupture de contrat (généralement par RC), et derrière ça continue évidemment sur la même logique, d'un chômage d'une durée bien plus longue que nécessaire. Pour les curieux, les chiffres officiels de l'assurance maladie c'est qu'un tiers des arrêts maladies sont de complaisance [lien réservé abonné].

Ça n'est pas la norme bien sur, et l'individu lambda est honnête, mais il y a urgence à concevoir des systèmes dans lesquels on prend vraiment en compte les incentives des bénéficiaires. Sans même chercher à trouver des coupables, cesser de donner une récompense au fait de voler le système. Sans cela, on peut oublier de vraiment protéger ceux qui en ont vraiment besoin. Qui trop embrasse mal étreint dit la sagesse populaire.

Le pire étant que ne pas lutter contre ça, c'est encourager les personnes à ne pas s'en sortir. A nouveau subjectivement, j'ai deux exemples de personnes qui se sont grillé professionnellement à jouer avec le système pendant deux ans, et à ne pas retravailler, et qui sont désormais très difficilement employable (ou alors à beaucoup moins cher) car prise de références impossible et surtout elles ont perdu tout contact avec la réalité du travail dans un écosystème qui bouge vite.

Buffeto a dit:
là on entre dans quelque chose d'hyper complexe

le souci c'est que le médecin conseil de la CPAM peut contester la véracité de l'arret mais pour ce faire il doit contester la décision primaire du médecin d'origine.
dans ces conditions il faudra désigner un médecin expert qui rendra un avis qui peut etre contesté par l'assuré via une contre expertise .

bref une bataille juridique longue et couteuse que peu de médecins conseils ( qui sont salariés de la sécu ) semblent vouloir engager vu que leur job est bien payé , peinard , avec des horaires hyper cool ....

c'est bien plus simple pour un médecin conseil de contester une cotation un peu litigieuse d'un professionnel de santé , ça engage peu d'énergie et vu les petites sommes en jeu , peu de professionnels contestent....

Tout à fait. Pour avoir posé la question, sur des abus dont je savais avec certitude qu'ils étaient des abus, c'est à peu près la réponse qu'on m'a faite. Mais complexe ou pas, il y a urgence. Et je doute que l'on ne puisse y trouver des solutions. N'étant pas expert du sujet, je ne saurais les conseiller, mais il y a forcément plein de bonnes idées à prendre à l'étranger, et surtout rien à perdre à changer le système.
 
régalade a dit:
Le système permet de se faire licencier à son aise ?
Sinon les ARE c'est pas pour la vie, donc au pire ça arrive 2 ans avant la retraite ... je ne sais pas ce que "quelques années" sous-entendait.
Actuellement, à partir de 62 ans, les allocataires peuvent bénéficier d'une prolongation de leur indemnisation chômage jusqu'à l'âge de liquidation de leur retraite à taux plein (67 ans en règle générale, voire avant s'ils ont validé un nombre de trimestres suffisant)

régalade a dit:
Si c'est peu fréquent, quel intérêt ? On ne va pas baser des décisions sur 0,001% des cas ...
D'où sort ce chiffre ?

régalade a dit:
Enfin bon, discuter d'un cas qui doit s'élever à 18 personnes par an
18 personnes dans chaque quartier ?
18 personnes par tour ? par étage ?
 
Axiles a dit:
Pour le vivre au quotidien, le vrai problème aujourd'hui ce sont les arrêts maladie de complaisance. J'en connais 4
Moi un seul d'absolument certain (elle ne s'en cache pas le moins du monde, sauf sur les réseaux), mais c'est déjà un de trop. Surtout qu'il est parti pour durer très longtemps, copinage oblige
 
Axiles a dit:
Sans même chercher à trouver des coupables
Oui et non... Entre le médecin qui veut faire plaisir à son patient et qui va lui accorder 5 jours au lieu de 4, pour qu'il n'ait pas à reprendre le vendredi matin, et le médecin qui prescrit des renouvellements sur des mois et des mois, y'a un moment où sa responsabilité devrait clairement être engagée !
 
régalade a dit:
Si c'est peu fréquent, quel intérêt ? On ne va pas baser des décisions sur 0,001% des cas ...
0,001% tu disais ?

D’après les données les plus récentes de l’Unédic en 2022, 21 000 allocataires de 62 ans ou plus (soit 3 allocataires de 62 ans ou plus sur 10) ont été indemnisés au-delà de leur durée initiale de chômage au titre de ce maintien de droit jusqu’à la retraite à taux plein.
 
Au fait, le conseil des ministres s'est il tenu avec ou sans le Président ?
 
moietmoi a dit:
Au fait, le conseil des ministres s'est il tenu avec ou sans le Président ?
Avec
 

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moietmoi a dit:
le conseil des ministres s'est il tenu avec ou sans le Président ?
Sa présence est obligatoire ... donc il était présent et toujours en face de son 1er ministre.
 
moietmoi a dit:
Au fait, le conseil des ministres s'est il tenu avec ou sans le Président ?
normalement un conseil des ministres c'est TOUJOURS avec le président ( sauf cas particulier )
 
jabsol a dit:
Heureusement que l'on a inventé la planche à billets !! Sinin on fait comment avec une population en croissance ?
Bah on prend avec les taxes... CQFD.
Jeune_padawan a dit:
Sa présence est obligatoire ... donc il était présent et toujours en face de son 1er ministre.
Il décide et le premier ministre fait... vive la séparation des pouvoirs.
 
Jeune_padawan a dit:
Sa présence est obligatoire ... donc il était présent et toujours en face de son 1er ministre.

Buffeto a dit:
normalement un conseil des ministres c'est TOUJOURS avec le président ( sauf cas particulier )
Je sais, mais les quelques commentaires que j'ai entendus spécifiaient:" Le premier ministre a réuni ses ministres."..
Je m'attendais à des commentaires disant ... Cela rappelle le conseil des ministres de la première cohabitation, ou bien , au contraire," on est loin de l'ambiance glaciale entre Mitterrand et Chirac."..
 
AlbertoWin a dit:
Il décide et le premier ministre fait... vive la séparation des pouvoirs.
beh heureusement que la séparation des pouvoirs c'est pas président d'un côté et PM de l'autre... Ils font tous les 2 parti du pouvoir exécutif.
Par opposition au pouvoir législatif (assemblé nationnale/Sénat) et judiciaire (les juridictions)
 
moietmoi a dit:
Au fait, le conseil des ministres s'est il tenu avec ou sans le Président ?
Le président préside le conseil des ministres.
 
niklos a dit:
beh heureusement que la séparation des pouvoirs c'est pas président d'un côté et PM de l'autre... Ils font tous les 2 parti du pouvoir exécutif.
Par opposition au pouvoir législatif (assemblé nationnale/Sénat) et judiciaire (les juridictions)
Sauf que un devrait gérer la politique intérieur et l’autre exterieur. Je pense que le PM devenir être mettre de la politique intérieure mais ce n’est plus le cas depuis la Veme république.
 
AlbertoWin a dit:
Je pense que le PM devenir être mettre de la politique intérieure mais ce n’est plus le cas depuis la Veme république.
Si en période de cohabitation, où s'applique une version littérale de la Constitution.
 
AlbertoWin a dit:
mais ce n’est plus le cas depuis la Veme république.
Donc depuis presque 70 ans quand même. Bref, aujourd'hui PM et Président ont le même pouvoir : exécutif.
Et, sauf erreur de ma part (et la je ne suis vraiment pas sûr de moi) : le président décide et le PM exécute.
 
jp19 a dit:
T'as très bien compris ce que je voulais dire : je n'objecte nullement (je trouve même ca fort bien) qu'on aide celles et ceux qui, subitement, sans le vouloir, se retrouvent dans une situation cocasse à un moment de leur vie.

Maintenant, quand la situation perdure depuis des dizaines d'années, qu'on joue à la poule pondeuse, et que les enfants suivent le même chemin, permets-moi de m'offusquer. Circonstance aggravante quand en plus lesdits enfants roulent dans la dernière BMW flambant neuve payée avec tout sauf un CDI, OK ?
Une situation ""cocasse"" ??????? Je pense que le mot est maltapproprié.

Va dire aux étudiants, aux mamans ou papas solos, aux petits retraités, etc, etc qu'ils vivent "une situation cocasse" !
Tout le monde a deviné ton bord politique et c'est ton droit de l'avoir choisi mais, s'il te plaît, essaie d'employer les termes exacts quand tu t'exprimes.
 
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