Moment ou non d’acheter ?

Au-delà d'une baisse ou non du prix immobilier, je vois surtout une baisse massive du nombre de transactions.
On va réussir à paralyser ce secteur d'activités, avec en premier lieu les métiers du bâtiment.

L'immobilier neuf étant très cher et rare, l'immobilier récent va probablement récupérer les naufragés de l'immobilier neuf. Ceci accéléré par la problématique DPE, les coûts de l'énergie, et la peur d'avoir à faire des travaux coûteux dans l'ancien. Le prix va t il vraiment baisser ? Quand on manque de logements dans les grandes villes et qu'il y a un flux migratoire positif, que se passe t il ?

La baisse de prix sera t elle concentrée sur les logements les moins attractifs ? DPE dégradé. Cout de l'énergie, Immeubles anciens, mal placés .... ? Raisonner en en prix moyen fait il sens ?

Par ailleurs, le dispositif fiscal Pinel perd de plus en plus d'intérêt, déjà débattu sur le forum, et va perdre des potentiels acheteurs.

Il y avait jadis un dicton : quand l'immobilier va, tout va .....
Est ce qu'on sait conjuguer la formule quand l'immobilier ne va pas, rien ne va plus ? Faites vos jeux ?
 
Dernière modification:
lebadeil a dit:
La baisse de prix sera t elle concentrée sur les logements les moins attractifs ? DPE dégradé. Cout de l'énergie, Immeubles anciens, mal placés .... ? Raisonner en en prix moyen fait il sens ?
Ce sont ces biens là qui ont pendant les années folies rattrapés les jolis biens niveau prix. On peut supposer que ce seront les premiers à baisser.
Pas le neuf en premier, les promoteurs vont attendre un peu avant de vendre à perte. Pas les jolis biens en premiers.
En plus, on parle de baisse. Mais en contexte inflationniste c'est une baisse en euros courants ou constants? Car l'immobilier s'achète en euros courants et l'emprunt est basé sur ce prix. Donc s'il est stable en euros courants (donc qu'il baisse en constant) avec une vraie inflation (des salaires aussi), l'emprunt devient facile à rembourser et c'est intéressant à certains égards, notamment pour l'immobilier logement (en opposition à l'immobilier placement).
 
Bonjour,
kaziklu a dit:
Donc s'il est stable en euros courants (donc qu'il baisse en constant) avec une vraie inflation (des salaires aussi), l'emprunt devient facile à rembourser et c'est intéressant à certains égards, notamment pour l'immobilier logement (en opposition à l'immobilier placement).
En terme de réduction du poids de la mensualité d'un crédit à taux fixe par rapport aux revenus de l'emprunteur, traduit par une réduction de son taux d'endettement et d'un accroissement de son reste à vivre, étant donné que - peu ou prou - les loyers indexés évolueront avec l'inflation, "l'emprunt devient facile à rembourser et c'est intéressant à certains égards pour l'immobilier placement" de la même façon que pour "l'immobilier logement".

Mais la dépréciation monétaire affectant à la hausse toutes les dépenses de l'emprunteur/investisseur la même incertitude persiste quant l'incidence positive sur son actif total (= actif physique + actif financier) dans le temps.

Déjà expliqué/démontré page 14 ci-dessus.

Cdt

 
Aristide a dit:
Bonjour,

En terme de réduction du poids de la mensualité d'un crédit à taux fixe par rapport aux revenus de l'emprunteur, traduit par une réduction de son taux d'endettement et d'un accroissement de son reste à vivre, étant donné que - peu ou prou - les loyers indexés évolueront avec l'inflation, "l'emprunt devient facile à rembourser et c'est intéressant à certains égards pour l'immobilier placement" de la même façon que pour "l'immobilier logement".

Mais la dépréciation monétaire affectant à la hausse toutes les dépenses de l'emprunteur/investisseur la même incertitude persiste quant l'incidence positive sur son actif total (= actif physique + actif financier) dans le temps.

Déjà expliqué/démontré page 14 ci-dessus.

Cdt
Je suis d'accord avec la précision "taux fixe".
Je nuancerais le reste.
L'immobilier de placement étant, normalement, destiné à être revendu (est-ce cette supposition qui est fausse?) l'érosion de l'actif global est embêtant.

L'immobilier de logement est généralement destiné à être conservé ou revendu pour acheter, les cas de vente pour partir en location me semblant plus rares (encore une fois c'est peut-être faux), son poids dans l'actif global me semble avoir moins d'importance.

Bon en tous cas, voilà pourquoi j'ai eu cette remarque.
 
kaziklu a dit:
L'immobilier de placement étant, normalement, destiné à être revendu (est-ce cette supposition qui est fausse?) l'érosion de l'actif global est embêtant.
Vrai ou faux; si revente quel réemploi du produit.....avec plus value (= impôts) ou moins value (?) en euros courants ?
kaziklu a dit:
Bon en tous cas, voilà pourquoi j'ai eu cette remarque.
Ok

Cdt
 
Aristide a dit:
Vrai ou faux; si revente quel réemploi du produit.....avec plus value (= impôts) ou moins value (?) en euros courants ?

CCdt
Ça peut dépendre effectivement si l'objectif est la rente ou la PV. Comme une valeur mobilière somme toute...
 
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