Mine de lithium dans l’Allier

zizou

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Mine de lithium dans l’Allier: l’importance du passé minier dans l’accueil local du projet

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Je rajouterai à cet article une coloration humoristique

Il y a quelque temps on a vu une manifestation d’opposants à l’extraction du lithium venir manifester en … voiture électrique …
 
"L'importance du passé minier dans l'accueil local du projet"... Est peut-être sans commune mesure entre les nuisances d'autrefois et celles à venir avec cette exploitation.
4 sites industriels sur 3 communes et 1,2 million de m3 d'eau par an... L'eau, une ressource qui diminue chaque année un peu plus et une région, que je connais bien, qui souffre de sécheresse chaque année un peu plus.
Le lithium étant ultra abondant sur la planète, je comprends facilement les oppositions à ce projet.
 
Un autre son de cloche==> [lien réservé abonné]
 
Un sujet majeur sur la réindustrialisation sera celui de la redistribution locale des effets du développement.

Pour le nucléaire, il y a l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau. En gros, on ne paie pas d'impôts fonciers.

Pour cette mine, comme pour d'autres projets, se pose la question de la cohérence intéressée des citoyens.

Certains territoires - Côte d'Azur, Sologne, Morbihan- ont une majorité de résidences en secondaire.

Les jeunes ne votent plus, la médiane des votants étant de 64 ans je crois.

Les jeunes du coin bougent. Leurs parents restés au pays n'y voient pas leur avenir.

Les entreprises industrielles recrutent des spécialistes formés ailleurs et ayant vocation à aller ailleurs.

Une boîte de ce genre tourne avec une vingtaine de personnes, soit sans doute autant que le parc accrobranche juste à coté et le dixième du centre hospitalier de Commentry, le gros employeur local.

Les gars du coin ne montent plus à l'usine qui les formera comme à Saint-Etienne ou dans les mines.

Résultat. L'électeur de cette commune de l'Allier sera certainement davantage un retraité bien inséré dont les gosses sont en poste à Lyon et qui ne vera pas sa petite Jeanne-Camille, master de marketing numérique et community manager en CDI, conduire un dumper. Bref, quelqu'un qui se fout totalement des conséquences positives pour l'économie territoriale et pour l'avenir productif de la France de cette mine et qui le fera savoir à son maire via une association dont le merveilleux système de retraites par répartition encore subsistant et son achat immobilier de boomer déjà illusoire lui permettra de s'y investir. Le type qui viendra y bosser viendra de loin et n'aura pas voix au chapitre.

Intérêt général au niveau national mais gêne accessoire pour le monde. J'espère qu'il y aura un élu local très motivé pour porter la nécessité de disposer de ressources.
 
Goupil26 a dit:
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Bonjour



Je voudrai nuancer les propos de ce journaliste écologiste lorsque il écrit :

« Creuser une mine pour fabriquer des batteries de 700 kg alimentant d’énormes Audi, c’est aberrant »

On a tout à fait le droit d être contre la fabrication d’Audi , mais il faut comparer le bilan carbone

D’après une étude de Deloitte, présentée par la PFA (groupement des professionnels de la filière auto), la production d’un véhicule électrique fabriqué en Europe émettrait 5 tonnes de CO2 de plus qu’un véhicule thermique

Je me suis donc investi à calculer le nombre de Km que doit effectuer un véhicule électrique pour rattraper son retard .

La combustion de un litre d'essence produit approximativement 2,3 kilogrammes (kg) de CO2.

Comme la voiture électrique doit rattraper 5 tonnes de C02 il faudra donc que la voiture thermique consomme 5000/ 2,3 = 2170 litres d’essence

Si le véhicule thermique consomme 5 / l au 100 KM , le véhicule électrique devra parcourir pour rattraper son retard 43 000 Km

Lorsqu’on circule en France 1 KWh d’électricité émet 63 gr de CO2 .
Pour rattraper , dans le bilan carbone , l’électricité nécessaire pour parcourir 43 000 Km il faut rajouter 3 000 Km
 

Le projet de mine de lithium dans l’Allier « s’inscrit dans une volonté de relance minière en France »​

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