Il n'y a pas de réponse type pour votre question. C'est le dossier, tel qu'il est présenté, qui va induire la réponse oui ou non.
Dans les grandes lignes, on va regarder la situation des emprunteurs, de leurs revenus actuels, leur stabilité, leur possible évolution (salariés, fonctionnaire....), pour les non salariés, les derniers bilans, 3 c'est bien mais pas forcément bloquant s'il y en a moins suivant le secteur d'activité.
La composition de la famille par rapport aux revenus.
Ensuite on va jeter un oeil sur le bien, valeur, prix, situation......
Tout ca c'est la face connue de tous et qui n'a rien de secret.
Mais derrière il y a la tambouille non dite, dans votre banque vous êtes en permanence sous les radars, tout le fonctionnement de votre (vos) comptes sont scrutés et vont déterminer une classification et des notations propres à chaque banque qui va induire un profil "risque", en vrac et non exhaustifs, mouvements créditeurs mensuels/trimestriels; mouvement débiteurs; prélèvements présentés, nombre d'incidents; mouvements espèces; paiements fréquents à risques (PMU, casino, jeux...) retraits DAB (heures, lieux).....
Ensuite vous avez une cotation "baloise" de 0 à 5 qui est définie sur une centaine de critères et communes aux banques
0 non coté
5 en défaut
1 à 4 probabilité de passer en défaut dans l'année.
Enfin, vous avez la politique commerciale de la banque au moment de la demande de prêts, si la production a été bonne mais peu rentable, la banque va freiner et soit augmenter ses taux, soit être plus regardante voir les 2, si elle en retard d'objectif, elle sera plus souple.
A tout ça vous ajouter les contraintes réglementaires, taux d'endettement, apport personnel, politique des société de caution etc..
L'objectif de la banque c'est d'être remboursé, endetter un client "pour lui faire plaisir" n'a jamais été la règle dans les banques, on pourrait parler du défaut de conseil ou du soutien abusif qu'un responsable des risques aura toujours en arrière plan. Une banque peut être condamnée pour avoir fait un prêt ou pour ne pas l'avoir fait !
Il n'y a pas de vérité en ce domaine, quand l'IA aura pris le pouvoir on verra.