La loi SRU obligeant à 20% [lien réservé abonné] de logements sociaux s'appliquent aux bleds de plus de 3500 habitants. De très gros villages quoi.
Dans mon coin, les Communes commencent à voir avec intérêt les logements sociaux et les préfèrent presque aux programmes d'accession à la propriété.
En effet, pour maintenir une école (donc tout la chaine d'activités qui va avec) en secteur rural, il faut renouveler le stock d'enfants. Or les propriétaires ont tendance à rester où ils habitent et à vieillir sans refaire d'enfants

Les logements locatifs sociaux ou non, assurent une certaine rotation.
L'avantage des logements sociaux, du point de vue d'une collectivité est d'avoir un interlocuteur unique à qui négocier un certain niveau de qualité (urbanisme, thermique, handicap...).
Du point de vue du bailleur, même si la qualité a un prix, cela reste globalement intéressant puisque cela solvabilise le locataire tout en minimisant les coûts d'entretien.
Bon, parfois, ça limite aussi la rotation et donc les frais de gestion...
Dans l'absolu, le logement social n'est pas une fin en soit, mais vu son rapport qualité prix, il est difficile d'évoluer vers le parc privé, dans la mesure où les gens restent dans les plafonds de ressources.
Ces plafonds englobent 60% des parisiens, 40% du reste des français...