Aristide
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avocatlex a dit:*
Le "Pourquoi" et le "Comment" ...
Ambiguité du code de la consommation sur la défiinition du "capital remboursé".[*]Pourquoi les indemnités de remboursement anticipé continuent elles à être fixées en dépit de la remise en cause de leur calcul (RDB 1992).
Est-ce le capital remboursé depuis la 1ère échéance ou bien le capital faisant l'ojet du remboursement anticipé,
J'avais lu votre étude dès sa parution dans RDB (N° 28 novembre 1991)
Votre interprétation est défendable pour un remboursement anticipé total; c'est moins évident pour un remboursement anticipé partiel.
Mais l'interprétation du secteur bancaire dans son ensemble est autre et, là encore, il ne semble pas que la justice l'ait invalidée ?
Je me souviens très bien de cet "épisode".[*]Pourquoi de nombreuses banques ne communiquaient-elles pas le tableau d’amortissement dès l’offre, position que je défendais dans un article publié en 1994 dans la revue de droit bancaire ?
[*]Pourquoi a-t-il fallu une loi d’amnistie bancaire deux ans plus tard, en 1996 ?
Sauf erreur, un seul un Etablissement était principalement concerné. En l'ocurrence il s'agissait du Crédit Foncier de France.
Et comme à l'époque il s'agissait d'un Etablissement public qui, de surcroit, était seul mandaté pour le contrôle des prêts réglementés (prêts conventionnés en particulier), ladite loi d'amnistie a été votée pour lui éviter d'énormes pertes financières et une perte de crédibilité.
Au final les résultats sont les mêmes.[*]Pourquoi des inversions de calcul dans l’informatique bancaire font encore passer l’accessoire avant le principal en privilégiant le calcul d’intérêts alors qu’on peut faire autrement et respecter ainsi un principe général de droit français ?
Les problèmes éventuels résultent de l'arrondi monétaire.
De plus, si je me souviens biens de précédents échanges, votre méthode abouti souvent à un taux nominal proportionnel réel supérieur de quelques centièmes au taux contractuel - ce qui ne me semble pas normal.
Je vous ai prouvé, chiffres à l'appui, qu'avec l'amortissement dégressif que vous préconisez, au mieux les résultats étaient les mêmes, au pire, pour un particulier, du fait des crédits d'impôts liés aux intérêts payés, l'amortissement dégressif le pénalise.[*]Pourquoi présente-t-on aux emprunteurs des tableaux de remboursement établis selon le mode progressif sans même évoquer le mode dégressif qui serait plus respectueux des principes de calcul financier ?
Cette crise concerne les USA où la pratique bancaire d'octroi d'un crédit immobilier est fondée sur la valeur du gage et non pas sur la capacité de remboursement comme chez nous.[*]Pourquoi la crise des subprimes, si ce n’est parce que rien n’a été fait quand il fallait agir et qu'elle n'en est qu'à ses débuts ?
Cela dépasse donc le cadre de notre échange car ni des textes de lois ou règlements français posent des problèmes d'interprétation.
Ces questions ont déjà été posées ici.
Ce sont sans doute de bonnes questions… mais la réponse ne m’appartient pas.
En fait, nous sommes d'accord.
Les textes de lois et règlements sont souvent imprécis et donc susceptibles d'interprétaions.
Dès lors les Institutions, Administrations, Organismes professionnels, Organismes de défense des Consommateurs et autres prennent des positions qui deviennent la pratique courante.
Donc, tant que de nouveaux textes ne viennent pas préciser les anciens ou que des jurisprudences ne viennent pas infirmer lesdites pratiques, celles-ci restent considérées comme valides.
On peut toujours attirer l'attention, alerter, débattre entre nous; si l'on en reste là rien ne changera.
Cordialement,