RenardDesSurfaces a dit:
Mon raisonnement est que comme le marché obligataire est bien pricé
Le marché obligataire est mathématique et ne se "price" pas comme un marché actions.
RenardDesSurfaces a dit:
Sauf erreur de ma part le rallye de fin d'année obligataire était du aux croyances que les taux allaient baisser rapidement,
Non, le marché obligataire est guidé par les anticipations d'inflations, or l'inflation est reparti à la hausse sur les stats de janvier 2024. Rien de méchant mais les anticipations se sont décalées.
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On le voit bien sur les 2 graphes.
Le marché monétaire est lui guidé par les taux directeurs.
Quand au marché actions c'est un combo entre la macroéconomie (inflation, taux directeurs) et la "microéconomie" (pas exact mais l'idée est là : résultats des sociétés).
RenardDesSurfaces a dit:
si j'étais rentré le 27 décembre sur de l'obligataire j'aurais fait du -2%, alors que je suis plus proche d'une baisse des taux que ceux entrés en Octobre.

-2% c'est rien même sur l'obligataire.
RenardDesSurfaces a dit:
Il faut donc savoir très bien timer le marché..
Les professionnels n'y arrivent que rarement alors les petits investisseurs ....
RenardDesSurfaces a dit:
car je n'arrive pas à ce jour à voir l'interet des obligations
Ah il est là le souci.
Coté émetteur, c'est pouvoir se financer en passant par un marché et non les banques. Les États sont les plus gros émetteurs et cela gage de leurs responsabilités et crédibilité.
La France c'est 2400 milliards d'€ de dettes et pourtant il faut 1h pour écouler chaque émission obligataire.
Coté investisseurs sur le primaire c'est placé de la trésorerie à un taux connu meilleur que le monétaire (en configuration habituelle faible inflation) et avec une très bonne garantie de le récupérer (obligations d’État type AAA ou AA).
Les petits investisseurs peuvent investir pour le coupon (le rendement) ou la VL mais là il faut anticiper un peu plus l'inflation.
Ce message n'est pas un conseil d'investissement.