La ruée vers les SCI mais ....stop ou encore ?

Bossuet a dit:
FR001400FJK8 [lien réservé abonné] (part B) et FR0014003ZM0 (part d'origine)...

1% de frais en plus par an pour la part B, si je ne fais pas erreur.
A priori oui, d'après les documents :
- pour la part d'origine : 1,56% TTC sur le dernier rapport trimestriel (conforme au DIC)
- pour la nouvelle part B : 2,55% (HT à mon avis si je compare au DIC de la part d'origine) (!!) d'après le DIC disponible sur le site de Linxea. C'est beaucoup plus que sur les autres SCI. C'est quand cette différence, ça va fortement grever les performances.

Merci pour cette info, je me demandais quelle était la différence entre les 2 parts.
 
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Des extraits d'un article du Monde de ce jour :

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Merci @Nature pour cet extrait.
en résumé , risque de contagion sur d'autres SCI/méfiance des epargnants suite à l'affaire Capimmo
A surveiller de près avec une attention particulière sur le rendement et la collecte nette de la SCI.
Sur le forum , on est déjà alerté depuis quelques temps sur ces sujets.

Clairement 2 groupes de SCI : celles qui traversent la crise, avec confiance. Et celles qui souffrent, avec un manque de confiance / risque de décollecte vers d'autres placements à meilleur rendement et plus securisés......

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On avait bien vu fin 2022 sur le forum que Pythagore n'augmentait plus car il n'investissait plus. Contrairement à perial eurocarbone par exemple. Mais on n'avait pas d'explication ...
Vu les piètres performances de Pythagore par rapport à Capimmo a l'époque (!) j'ai vendu cette ligne ce qui m'a permis de limiter la casse même si je ne sors pas indemne de cette histoire...
 
Je continue à penser que les problèmes de Capimmo ont été largement provoqués par Primonial.

À force de vouloir s’offrir Icade Santé, ils ont créé Cap Santé et Linasens qui ont collecte un max d'argent que d'une autre façon serait allé probablement sur Capimmo. Ils n'avaient qu'à ouvrir les souscriptions à Capimmo sans frais à l'époque (quand la réputation de Capimmo était intacte) au lieu de le faire sur des nouvelles SCI Cap Santé (by Capimmo) :rolleyes: et Linasens. À elle seule, la capitalisation de SCI Cap Santé était de 1,18 Mrd € en septembre 2023
 
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Bonjour,

Complement de l'article du Monde du 28 Nov - La crise de l’immobilier rejaillit sur l’assurance-vie

La société civile immobilière Capimmo, leader du secteur, a décroché de près de 12 % depuis le début de l’année. Ses déboires pourraient entraîner un sentiment de défiance à l’égard de l’ensemble du secteur.
L’assurance-vie et l’immobilier ont formé un binôme gagnant ces dernières années. Les fonds de pierre-papier offraient en effet un rendement stable et attractif, avec une prise de risque limitée. Pour les épargnants les plus précautionneux, c’était une voie de diversification toute trouvée.

retrouvez la suite sur le site du monde ...
 
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En gros les assureurs ont acheté des parts de capimmo aux petits épargnants avec un rabais de 12%. Si capimmo se stabilise puis remonte quelle bonne affaire pour eux au détriment des petits épargnants qui sont toujours les dindons de la farce.
 
Capimmo est sans frais jusqu'à fin 2024, je crois. Ce sera peut-être une bonne occasion pour revenir dessus d'ici 1 an, après une éventuelle nouvelle baisse.
 
Atys a dit:
En gros les assureurs ont acheté des parts de capimmo aux petits épargnants avec un rabais de 12%. Si capimmo se stabilise puis remonte quelle bonne affaire pour eux au détriment des petits épargnants qui sont toujours les dindons de la farce.
OUI
lebadeil a dit:
au bout du compte c’est toujours l’épargnant qui paie
Il y a asymétrie dans la prise de risque.
Les gestionnaires de fonds et les assureurs nous font payer un service pour que nous prenions des risques.
Ils sont rémunérés mais ne prennent pas de risque.
 
fev a dit:
Capimmo est sans frais jusqu'à fin 2024, je crois. Ce sera peut-être une bonne occasion pour revenir dessus d'ici 1 an, après une éventuelle nouvelle baisse.
Moi, ils m'ont assez vu...
 
Sur le fonds euro ils prennent des risques pour la garantie en capital mais pas sur les uc tout en touchant énormément de frais. C'est la poule aux oeufs d'or. Et cela avec l'appui du gouvernement. On l'a vu encore avec le per bourré de frais et sans garantie en capital et peut être aussi avec le futur peac pour les jeunes.
Le pep dans les années 90 avait une garantie en capital pour mémoire.
 
Atys a dit:
Sur le fonds euro ils prennent des risques pour la garantie en capital
C'est vrai, mais l'asymétrie rendement/risque reste en leur faveur. C'est rentable pour eux.

Atys a dit:
Le pep dans les années 90 avait une garantie en capital pour mémoire.
Je crois qu'il y a encore des assurances vies qui proposent une "garantie plancher en cas de décès" sur certaines UC. Cette garantie est payante ou incluse dans les frais de l'assureur.
En fin de compte, ils sont encore bénéficiaires. C'est calculé pour :)
 
Atys a dit:
En gros les assureurs ont acheté des parts de capimmo aux petits épargnants avec un rabais de 12%. Si capimmo se stabilise puis remonte quelle bonne affaire pour eux au détriment des petits

Titus-3125 a dit:
Ils sont rémunérés mais ne prennent pas de risque.
Sl, ils prennent les risques.mais ils sont structurés pour porter le risque plus longtemps, selon la théorie de Buffeto, tant que tu n'a pas vendu, tu n'as pas perdu. Ils attendent que cela remonte.. c'est l'avantage des structures morales ( 99 ans ou plus).
 
Quand Primonial / Capimmo genere autant de communication negative, cela ne donne pas confiance, ni maintenant, ni plus tard, et les frais a 0 sont un attrape nigaud.

S'ils continuent comme ça, cela va faire fuir les épargnants , au dela de Capimmo, sur les autres supports proposés par Primonial.

Ne faut il pas avoir un minimum confiance quand on fait un placement ? Aurait on oublier les fondamentaux?

Edit : J'aimerais bien me tromper .....
 
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lebadeil a dit:
Bonjour,

Complement de l'article du Monde du 28 Nov - La crise de l’immobilier rejaillit sur l’assurance-vie

La société civile immobilière Capimmo, leader du secteur, a décroché de près de 12 % depuis le début de l’année. Ses déboires pourraient entraîner un sentiment de défiance à l’égard de l’ensemble du secteur.
L’assurance-vie et l’immobilier ont formé un binôme gagnant ces dernières années. Les fonds de pierre-papier offraient en effet un rendement stable et attractif, avec une prise de risque limitée. Pour les épargnants les plus précautionneux, c’était une voie de diversification toute trouvée.

Du fait de cet essor, les unités de compte immobilières représentaient un peu moins de 10 % des encours en unités de compte fin 2022. D’abord portée par des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), la collecte en assurance-vie a progressivement profité aux sociétés civiles (SC) et aux sociétés civiles immobilières (SCI). La dynamique a même été très forte en 2022, puisque l’encours de ces supports a progressé de 33 % sur un an. Au 30 juin, il frôlait les 27 milliards d’euros, selon l’Association française des sociétés de placement immobilier.

Parmi les avantages des sociétés civiles : leur valorisation régulière. Contrairement aux SCPI, ces supports produisent généralement une valeur liquidative hebdomadaire, bimensuelle ou mensuelle. De ce fait, les SC et SCI ont reflété bien plus rapidement que les SCPI la baisse des prix de l’immobilier.

Ainsi, sur les 48 supports pour lesquels Quantalys nous a fourni une performance depuis le début de l’année, la moitié affiche un résultat inférieur ou égal à zéro. Parmi ceux qui s’en sortent le mieux, on retrouve notamment les produits thématiques, spécialisés dans la santé ou le viager, par exemple.

Capimmo (géré par Primonial REIM France) est la référence du secteur : créée en 2007, la SCI pesait plus de 7 milliards d’euros fin juin et elle est référencée dans 169 contrats d’assurance-vie, selon Funds360 [un site de données de financières]. Or, elle connaît un destin particulièrement inquiétant. Depuis le début de l’année, la SCI affiche une baisse de 11,58 % (au 17 novembre).

Surprise
Une chute violente alors que le fonds a distribué chaque année depuis plus de dix ans une performance comprise entre 2,50 % et 5 % net de frais (hors ceux liés au contrat). Cette dégringolade n’a pas échappé aux investisseurs, qui se sont massivement délestés : sur les neuf premiers mois de l’année, la SCI a enregistré 666 millions d’euros de sorties. En ajoutant à cela la baisse de valeur, sa capitalisation a fondu de près de 1,5 milliard d’euros !

Or, dans une société civile, ce ne sont pas les épargnants qui sont directement associés, mais les assureurs qui la distribuent. En quelque sorte, ces derniers investissent en gros puis revendent au détail via l’assurance-vie.

Surprise, début septembre, Primonial REIM a annoncé à ses quinze assureurs – comme le révélaient nos confrères de L’Agefi – qu’elle ne pourrait pas assurer la liquidité au-delà de 1 milliard d’euros. Statutairement, la SCI a l’obligation de détenir 5 % de liquidités au minimum ; elle est ici bien au-delà de ce ratio.

En clair, une fois ce cap passé, les assureurs devraient se débrouiller avec les demandes de rachat des épargnants.

« Les assurés peuvent naturellement accéder à tout moment à leur épargne et l’utiliser comme ils le souhaitent, garantit Franck Le Vallois, directeur général de France Assureurs. Ils peuvent procéder à des rachats ou à des arbitrages de leur épargne dans le cadre fixé par le code des assurances. Les assureurs tiennent leurs engagements contractuels vis-à-vis de leurs assurés, tant sur les unités de compte immobilières que sur les autres supports de leur épargne. »

Les compagnies d’assurances risquent donc de se retrouver avec du papier Capimmo sur les bras. La baisse brutale de valeur survenue mi-septembre est tombée à pic, juste au moment où la société de gestion referme la porte de la liquidité : cela a permis aux assureurs de racheter les parts des assurés désirant sortir avec une décote, et donc d’éviter de subir la baisse dans leurs comptes.

Un scénario déplaisant
Mais, dans l’industrie, un scénario déplaisant commence à se profiler : face à l’afflux de sorties, les assureurs risquent de faire pression sur la société de gestion pour qu’elle vende des actifs. Soit la pire des solutions dans un marché sous tension. D’autant que, le portefeuille de la SCI comprenant des SCPI maison, des réactions en chaîne sont craintes.

Les déboires de Capimmo pourraient, en outre, entraîner un sentiment de défiance à l’égard de l’ensemble des sociétés civiles. D’autres supports ont d’ailleurs enregistré des sorties importantes. Depuis le début de l’année, GF Pierre (Generali Real Estate), LF Multimmo (La Française REM) ou encore Tangram (Amundi Immobilier) sont aussi touchés de plein fouet.

Certains gestionnaires ont décidé de se mettre en ordre de marche pour affronter la crise, le temps que les choses se calment.

« Au deuxième semestre 2022, sur Pythagore [société civile, éligible à l’assurance-vie], nous avions anticipé ces mouvements sur le marché et, de fait, limité nos investissements pour éviter d’investir à des valeurs trop élevées, étant donné les nouvelles conditions de marché, et donc de subir des corrections immédiates en 2023, assure Gaëlla Hellegouarch, directrice générale de Theoreim. Comme notre fonds est sans frais d’entrée, nous conservions structurellement 15 % de liquidités. Nous avons majoré ce taux à 26 % fin décembre 2022 en prévision d’un marché stressé », où les épargnants risquent de vouloir récupérer leur argent pour le placer ailleurs.

En attendant un éventuel rebond, il leur faudra espérer le soutien des assureurs. Capimmo, de son côté, combat le mal par un appel du pied à la collecte, en supprimant ses frais d’entrée. Cela suffira-t-il ? Car, si cette crise a au moins un mérite, c’est celui de rappeler que la liquidité a un prix, et qu’au bout du compte c’est toujours l’épargnant qui paie.
Je suis très surpris de voir sur ce forum la reproduction intégrale d'un article réservé aux abonnés [lien réservé abonné].
En effet, en début d'année, je me suis fait censurer sans aucune explication par @Maxime sur un article pourtant non réservé aux abonnés.

@Buffeto , que j'avais contacté à l'époque, m'avait expliqué les raisons (voir ci-dessous) et m'avait indiqué les règles qui s'appliquent sur ce forum concernant ce genre de reproduction.
Dont acte puisque depuis ce jour-là, je ne mets que des extraits avec le nom du journal et du journaliste pour ne pas attirer la colère des ayants-droits envers ce forum, et donc in fine afin que nous puissions continuer à avoir le droit de continuer d'en mettre.

De plus, dans le cas présent les extraits mis en ligne hier par moi-même concernait des informations à savoir, tandis que ceux non mis en ligne concernaient des données déjà connues de nous tous.
Quel est donc l'intérêt de mettre l'intégralité de l'article abonné ? Nous exposer à des règles plus restrictives et ne plus bénéficier d'extraits du tout ? Ceci m'énerve grave ! :mad:

Je rappelle mes échanges avec Buffeto le jour où mon message a été purement et simplement censuré sans aucune explication envers moi :

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Dernière modification:
Nature a dit:
Je suis très surpris de voir sur ce forum la reproduction intégrale d'un article réservé aux abonnés [lien réservé abonné].
en effet , il est interdit de reproduire un article pour des raisons de propriété intellectuelle ...

on peut mettre une redirection ou quelques extraits .

je vais modifier le message.

merci de me signaler d'autres cas car je ne passe plus trop sur cette file ......
 
Nature a dit:
Je suis très surpris de voir sur ce forum la reproduction .....
Hello @Nature,
Le post a ete supprimé, d'ailleurs on devrait aussi supprimer la reprise de l'article dans ton post, message à @Buffeto
Désolé la communauté, plus de partage possible.
A@
 
Titus-3125 a dit:
C'est vrai, mais l'asymétrie rendement/risque reste en leur faveur. C'est rentable pour eux.
Vous découvrez le capitalisme, tous?
 
lebadeil a dit:
Hello @Nature,
Le post a ete supprimé, d'ailleurs on devrait aussi supprimer la reprise de l'article dans ton post, message à @Buffeto
Désolé la communauté, plus de partage possible.
A@
Personnellement, j'essaie de mettre des extraits, de citer le nom journal, et laisser apparaitre le nom du/de la journaliste. Même si c'est borderline, c'est plus soft qu'une reproduction intégrale du contenu qui est une épée Damoclès.

Que tu le prennes mal, je peux le comprendre, mais là on essaie de maintenir des sources d'informations qui risquent de se tarir sinon.
 
Bonjour,

Si on clique sur la citation dans le post #2895 de @Nature, on voit encore l'article ;)
 
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