Lexicus
Contributeur régulier
"réminiscence de la crise des Subprime"????.... vous avez effectivement une grille de lecture originale.
Bonne journée
Bonne journée
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agra07 a dit:Le lien donné par @briceo n'est plus actif mais il me semble que la décision de la Cour de Cassation ne concernait pas un prêt à des particuliers mais à une SCI.
Le cadre juridique est un peu différent et, sauf erreur, depuis quelques années, le taux légal n'est pas le même que celui concernant les particuliers.
Les taux de l'intérêt légal applicables au 1er semestre 2019 sont à la baisse par rapport à ceux en vigueur au 2e semestre 2018.
Ces nouveaux taux ont été fixés par un arrêté publié au Journal officiel du 30 décembre 2018.
Le premier taux, le plus élevé, concerne les cas où une somme d'argent est due à un particulier (le créancier est un particulier), le second taux s'appliquant aux autres créanciers (professionnels notamment).
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Aristide a dit:=> Une banque est bien un créancier professionnel et le taux légal applicable sera celui des "créanciers professionnels" même si le prêt SCI est un crédit professionnel.
Bonjour,vivien a dit:Dans le cas produit par Bricéo la banque est d'une mauvaise foi consternante. Elle avait réclamé et obtenu devant la Cour d'Appel pour ce dossier l'application du taux d'intérêt légal de 2008 (3.99 %) puis celui de 2009 (3.79 %) pour l'avenant , ce qui rendaient ses réclamations très favorables. Dans d'autres cas cette même banque demande la variabilité du taux légal ou même le remboursement de la différence.
agra07 a dit:Bonjour,
cela fait partie du jeu judiciaire, dans lequel la morale n'a pas grand chose à voir. On demande toujours plus, pour obtenir moins.
Je suppose que les avocats des emprunteurs font un peu pareil....
La justice se veut pragmatique, les avocats ne sont pas toujours de bonne foi.Lexicus a dit:Voulez-vous dire que la justice est dénuée de morale ?
Vous avez tout à fait raison de rappeler une nouvelle fois cela. Plus nous serons nombreux à le repréciser, moins l'erreur sera commise.Lexicus a dit:le taux légal applicable dépend de la qualité du créancier, et que si celui ci est un professionnel, cela n'a aucune incidence que le débiteur soit une SCI ou un particulier.
Hello,vivien a dit:Bonjour,
Vous avez tout à fait raison de rappeler une nouvelle fois cela. Plus nous serons nombreux à le repréciser, moins l'erreur sera commise.
D'ailleurs dans le lien communiqué par Aristide il y a un tableau qui permet de visualiser facilement les différentes situations et de déterminer aisément le taux qu'il convient de retenir.
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Bonne journée
Lexicus a dit:Le taux légal applicable fait à mon sens partie des rouages du contentieux lombard dès lors que la sanction tend au prononcé du taux légal.
Je ne vois donc pas en quoi ce point de la discussion serait hors sujet.
Je ne partage pas votre avis Crapoduc.
Si le taux légal venait à être supérieur au taux conventionnel, la sanction profiterait à l'auteur de la faute, et je crois que dans ce cas précis, nous aurions tout intérêt à nous en préoccuper.
Bonne journée à vous
crapoduc a dit:Hello Lexicus,
Vous ne m'avez pas compris ou je me suis mal exprimé.
On se moque du débat autour du fait que le débiteur ou le créancier soit pro ou particulier. Dans notre cas le créancier est toujours une banque...
L'important, pour moi, est la question autour de la variabilité du taux légal.
Les digressions sur la nature du créancier, on s'en tamponne...
El Crapo.
Aucun intérêt = client débouté, il faut dire que le dossier n'a pas été suffisamment travaillé par le client et/ou son avocat.sb1 a dit:Cour d'appel de Bordeaux, 1ère chambre civile, 28 février 2019, n° 17/05440, SCOP BANQUE POPULAIRE AQUITAINE CENTRE ATLANTIQUE [lien réservé abonné]
vivien a dit:Bonjour,
Aucun intérêt = client débouté, il faut dire que le dossier n'a pas été suffisamment travaillé par le client et/ou son avocat.
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Ils se sont laissés "embarquer" dans l'erreur de TEG sur l'offre !
Pour info complémentaire c'était un dossier Humania.
Bonne journée.
pouvez vous transmettre copie de ce rapport svp ? mercicrapoduc a dit:Hello,
Je voudrais soumettre à votre sagacité un point interessant de mon dossier. J'ai gagné en première instance et la banque a fait appel.
Il y a dans les pièces présentées par la banque le fameux rapport Prim'Act où il est écrit que le logiciel de la banque est paramétré avec un mois de 30 jours et une année de 360 jours, il y a même le nom du logiciel et le nom du prestataire.
Je pense que la plupart de ceux qui sont en procédures ont dans les pièces de la banque ce rapport, lisez le bien car la banque le soumet pour expliquer qu'un mois normalisé équivaut à une année de 360 et un mois de 30.... ce rapport se retourne contre elle en fait
El Crapo
Et sur les 12 autres jugements de l'alerte doctrine avez vous vu qqch ?vivien a dit:Bonjour,
Aucun intérêt = client débouté, il faut dire que le dossier n'a pas été suffisamment travaillé par le client et/ou son avocat.
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Ils se sont laissés "embarquer" dans l'erreur de TEG sur l'offre !
Pour info complémentaire c'était un dossier Humania.
Bonne journée.
sb1 a dit:Et sur les 12 autres jugements de l'alerte doctrine avez vous vu qqch ?