Frais et services bancaires

naindejardin a dit:
Je ne pensais pas déclencher autant d'effervescence :langue:

bah c'est ca Cbanque ....tu es dans ton jardin , tu regardes les 6 autres ,tranquille ,et puis tu te dis "tiens je vais poster sur cbanque " et là , non seulement tu as ta réponse , mais en plus tu as un débat d'excellente tenue sur le pourquoi du comment de l'économie mondialisée....:ange:
 
Aristide a dit:
Bonjour,


Raccourci qui me semble un peu simpliste.

Les coûts d'investissements croissent; soit. Mais ils sont amortissables d'où un impact en réduction d'impôts payés.

Les charges d'exploitation croissent; soit encore.

Mais si sur cette fonctionnalité spécifique "prélèvements" ces charges ne sont pas - ou peu - répercutées sur le client utilisateur de ce service elles le sont globalement sur d'autres produits et services.

Si non comment expliquer les résultats d'exploitation encore - globalement - très satisfaisants desdites banques ?

Cdt

Disons que niveau impots au Luxembourg on a pas les même soucis qu'en France. Les organismes bancaires ont des taux spécifiques assez bas
... donc sur le volets impots on ne gagne rien vu qu'on en paye deja quasi pas à la base.

D'ailleurs indirectement grâce aussi au GdL ou la plupart de toutes les banques mondiales y compris les Francaise y ont leurs fonds, une succurcsales ou filiales cela permet aussi d'augmenter ce résultat d'exploitation... donc vous en bénéficiez aussi indirectement en France.
 
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JohnDo a dit:
Vous oubliez de dire qu'au passage les banques ont quand même réussi à négocier le déport de la gestion des mandats de prélèvement vers les clients.
C'est tout sauf anodin car en termes de stockage, il n'est plus nécessaire pour les banques de gérer des scans de documents plutôt volumineux.
Et surtout, le gain en terme de responsabilité est très important.

Oui mais les banques ont du coup maintenant a supporter le "risque" du remboursement sans délai sans la certitude de pouvoir récupérer le cash auprès de la banque du créancier ...
Sur le déport des mandats certes mais le remboursement sans discussion est aussi un risque potentiellement important.
Il faut néanmoins en supporter la vérification et tout un paquet de contrôle.
D'autant que le risque de fraude en devient aussi du coup plus important.
Et en cas de fraude qui devra "absorber" la perte à votre avis ?
 
Je n'ai pas de doutes sur la capacité des banques à s'entendre entre elles pour récupérer les fonds et mettre en place des moyens de pression efficaces auprès des créanciers pour que les fonds soient récupérés.
C'est tout l'intérêt de l'intense lobbying qui a été fait pour que la gestion des mandats ne soit plus de ressort des banques.
Sans mandat, pas de responsabilité.

Je serais également curieux d'avoir votre réponse sur les autres points.
Car si nous ne sommes pas d'accord (je pense que ça commence à se voir vu les quelques échanges que nous avons pu avoir :)), je trouve intéressant de lire le point de vue vu de l'intérieur du monde bancaire.
 
JohnDo a dit:
Ca c'est votre avis, ce n'est pas un fait.

Vous oubliez de dire qu'au passage les banques ont quand même réussi à négocier le déport de la gestion des mandats de prélèvement vers les clients.
C'est tout sauf anodin car en termes de stockage, il n'est plus nécessaire pour les banques de gérer des scans de documents plutôt volumineux.
Et surtout, le gain en terme de responsabilité est très important.

Les coûts d'infrastructures ont augmenté, certes, pour répondre à des besoins de haute disponibilités non négligeables.
L'externalisation à tout crin des moyens informatiques des banques a elle aussi contribué à faire flamber le coût des projets informatiques.
On ne peut pas d'un coté affirmer que l'informatique n'est pas son métier puis après se plaindre que les projets informatiques coutent une blinde quand on a externalisé les moyens et que cela engendre une augmentation spectaculaire du coût des projets...
Par contre, les copines SSII, elles, se sont fait bien plaisir.

Très discutable.
Le SEPA est une harmonisation de système de prélèvements au niveau européens.
Là où il fallait auparavant développer une infrastructure informatique par type de prélèvement, il n'en faut plus qu'une.
Sans compter que la norme SEPA est sensée (bon, là, les premiers retours sont plutôt discutables) être un système beaucoup plus sécurisé.

1 - Effectivement c'est mon avis.
Mais indirectement tout le monde (qui avait des économies) a pu aussi profiter de la bulle financière puisque les placements fonctionnaient à tout va, sauf ceux n'ayant pas de placement bien entendu ou encore juste les placements de base.

2 - J'ai répondu ci dessus.
Pour l'arrangement comment dire si le créancier est à l'étranger ou même dans le pays croyez moi ce n'est pas si simple et c'est révolu le temps des "petits" cadeaux et arrangements inter-banques. Les comptes PP servent à couvrir dans la majorités des cas ces pertes j'ai pu voir sur les débuts de SEPA que clairement si il n'y a pas de retour la perte se couvrait sur le PP dans les 90% des cas. Après le SEPA reste du retail donc les montants sont moindre mais néanmoins. C'est un coût.

Pour la partie Informatique on a tenté fut une époque l'outsourcing ca coutait 10 fois plus cher on est revenu sur un modèle mixte gestion a 60% en interne, 40% en externalisation avec quasi systématiquement des offres au forfait cela a fait baisser les coûts mais ces derniers restent très important en raison de la mouvance quasi permanente de l'évolution des règles et autres changements c'est quasi un flux tendu évolutif et que ce soit en gestion interne ou externalisé les coûts flambent à tout va depuis environ 10 ans. Et pas de stabilisation ca monte toujours et encore.

Quand à la norme SEPa pour l'harmonisation laissez moi rire.
Chaque pays à ses propres normes internes, la france a dérivés ses normes sur bases du CFONB les autres pays ont fait de même.
Et la dessus j'ai de l'expérience pour en parler ayant des clients de différents pays (allemagne, belgique, france, luxembourg, italie, espagne, protugal) même si la base parait similaire ... ben chaque pays conserve des spécificités à gérer
Car chacun a fait sa "sous norme" interne. L'AFB en France, l'ABBL au Luxembourg, l'ABB en belgique ...
Donc clairement oui sur le papier c'est "interopérable" mais en réalité dans les faits ca ne l'est que partiellement sauf si on implémente les spécificités de chaque pays. Donc oui une seule infra mais des cas spécifique à gérer.
Ex, l'allemagne et l'autriche accepte le schéma COR1 qui n'est accepté que dans ces 2 pays (et bientot au portugal) de même pour le caractères set autrichien ou allemand qui sont différents. Ou encore le naming convention DK allemand. L'italie elle utilise le AOS - SEDA qui n'existe que dans ce pays.

Bref pour moi on est loin très loin d'une harmonisation. Elle aura peut être lieu dans quelques années.

Niveau sécurisation pour l'heure je ne vois pas en quoi c'est plus sécurisé au contraire. Il y a bien plus de facilité à mon avis pour frauder dans SEPA qu'avant. D'autant plus si l'on en connais bien les règles mais la dessus je préfère ne pas donner de détails.

Pour l'heure le SEPA je doute que bcp de banque en voit des "gains" significatif si ce n'est la possibilité de démarcher plus facilement à l'international certe mais cela me semble encore une grosse minorité justement par exemple à cause de contraintes citées ci dessus.
 
Turbo-057 a dit:
D'ailleurs indirectement grâce aussi au GdL ou la plupart de toutes les banques mondiales y compris les Francaise y ont leurs fonds, une succurcsales ou filiales cela permet aussi d'augmenter ce résultat d'exploitation... donc vous en bénéficiez aussi indirectement en France.

???

Non; mauvais argument !

Une charge d'exploitation est une charge qui est nécessaire pour satisfaire l'objet social.

Or l'impôt n'est pas un objectif de l'objet social, ce n'est donc pas une charge d'exploitation et un moindre impôt à payer ne devient pas un produit "qui permet aussi d'augmenter ce résultat d'exploitation..."

Et c'est parce que les produits d'exploitation ont été supérieurs aux charges d'exploitation qu'il en ressort un résultat bénéficiaire.....et qu'un impôt devient dû par rapport à ce résultat d'exploitation excédentaire.

Mais, au niveau des investissements amortissables, l'amortissement créant une charge d'exploitation "fictive" (sans sortie de trésorerie) diminue donc le résultat imposable ce qui permet donc un moindre impôt à payer ultérieurement (moindre sortie de trésorerie).

Cdt
 
Disons alors le bénéfice brut d'exploitation qui se détermine normalement en déduisant les frais de personnel, les charges sociales, les impôts et TVA non ?
Donc si indirectement tu fais baisser ton impôt par un mécanisme ou un autre tu augmentes par là ce bénéfice.
 
Disons alors le bénéfice brut d'exploitation

Les impôts ne sont pas dans l'objet social, ce ne sont donc pas des charges d'exploitation et ne réduisent donc pas le bénéfice d'exploitation.

L'impôt est calculé à partir du résultat d'exploitation s'il est excédentaire.

L'on pourrait distinguer "bénéfice brut d'exploitation" c'est à dire avant impôt et "bénéfice net d'exploitation" c'est à dire après impôt

Mais vous, dans votre définition, vous enlever l'impôt d'emblée pour - soi disant - obtenir un bénéfice brut ?

Quant à la TVA - hormis l'impact décalage de trésorerie - c'est complètement neutre puisque qu'elle est encaissée et reversée au Trésor Public, l'entreprise (banques en l'occurrence) fait office de percepteur.

Cdt
 
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