Discussion autour des Introductions en bourse

Waaa -12% d'entrée, c'est pas bien, ça!
Je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque-chose qui me chiffonne concernant les intros en ce moment.
Pourtant, Believe me tentait bien, une grosse boite pour changer des TPE qui arrivent... Mais je n'ai pas cliqué pour valider ma souscription.
Comme quoi, parfois les pressentiments ne sont pas une vue de l'esprit.
 
Et HDF Energy ? Pour les passionnés d’hydrogène ?
Rubis participera à l’augmentation du capital.
 
Julien954 a dit:
Je suis d'accord avec vous. Je préfère investir sur des tires déjà installés en bourse. Les introductions sont aléatoires.
Sans doute ... mais cela dépend aussi des candidats à l'introduction, entre petites sociétés qui misent sur une mode de niche et hautement spéculatives (je pense aux "biotechs" pour ne pas les citer), et d'autres déjà bien installées, avec un business établi ... je pense à FDJ en 2019 (plutôt juteux au final mais un peu particulier il est vrai, tant par le secteur que par le fait que c'était une privatisation), mais aussi à Aramis qui se présente, ou encore Spartoo, dans des domaines plus "classiques".
Après on peut aussi être aussi un peu spéculatif sur ces intros (à montant raisonnable, ce peut-être un moyen de booster son PTF)... les "modes" peuvent aussi déclencher un engouement permettant à minima de faire une "opé A/R" ponctuelle (les biotechs déjà mentionnées mais aussi l'hydrogène qui est également un pari sur l'avenir: HRS a plutôt bien marché par exemple, à voir si "Hydrogène de France" suivra le même chemin ?) ... question de timing de l'intro, et il est vrai qu'en ce moment, il y en a un peu beaucoup... de quoi faire hésiter ;)
 
C'est ce que j'ai fait sur quelques dernières intros : achat suivi d'une vente pour prendre un bénéf rapide.
La suite... La boite doit l'écrire puisqu'il n'y a aucun historique.
Or, aujourd'hui, le timing n'est peut-être pas bien choisi.
Ou, si, il l'est si on vise le particulier qui arrive en bourse tout rassuré par la hausse des marchés depuis 1 an.
Je viens de lire des commentaires sur le dernier livre beige de la Fed. Euh, ça craint, et ça craint très grave! W Buffet l'a dit récemment, et ça confirme ce que l'on peut lire dans ce beige book.
J'ai de plus en plus peur que le discours lénifiant de la Fed provoque une catastrophe sur les marchés cet automne.
Raison pour laquelle, à mon avis, les gros investisseurs ne sont plus là.
Ils étaient là avant tout le monde, et partent aussi les 1ers avec de très gros gains sur les marchés.
Ils reviendront quand l'écrémage aura été fait.
Tout ça pour dire que les petites intros risquent de morfler si un scénario cata se met en place.
En général, les actions des petites boites sont vendues, et même bradées parce que les investisseurs ne veulent pas être scotchés avec des titres invendables.
Alors, oui, HRS a bien marché... J'en ai bien profité.
Mais les conditions étaient différentes.
Cette nouvelle intro, Hydrogène de France, qui arrive quand les valeurs du secteur se font démolir.. C'est plutôt osé comme choix de vouloir l'introduire maintenant.
En automne, j'y aurais souscrit.
Cette fois-ci, je passe mon tour.
Je préfère alléger ou vendre des lignes en profit pour constituer des liquidités afin de participer à d'éventuelles solde automnales.
 
Poam,
poam5356 a dit:
ça craint, et ça craint très grave
Theblueline a dit:
C'est à dire?
Est-ce le rapport du 2 juin que vous avez lu?

Je viens de le lire mais je ne pense pas pouvoir interpréter ce qui est dit.
 
Tubair a dit:
Est-ce le rapport du 2 juin que vous avez lu?
J'ai lu une analyse de ce rapport publiée sur investing.com
Le beige book est peut-être du 2 juin... Le commentaire est du 7 juin. C'est cohérent.

Theblueline a dit:
C'est à dire?
Pour situer le contexte :
Le beige book est un condensé des remontées faites par les différentes FED régionales des US. C'est comme si chaque banque nationale européenne remontait à la BCE ses chiffres et constations faites dans chaque pays européen. Et que la BCE en faisait ensuite une synthèse.
Autant la hausse actuelle de l'inflation est à mettre sur le compte d'une reflation logique après l'arrêt de l'an dernier. Ce qui est alors forcément transitoire.
Autant les remontées des états US sont détonantes. C'est pénurie de tout, partout.
Voici les passages que j'ai notés :
"07/06/2021 Le dernier Livre beige, publié la semaine dernière, brosse un tableau moins rassurant de ce qui se passe dans l'économie que les fades assurances de Powell selon lesquelles la politique monétaire ultra-laxe de la Fed nous donne le meilleur des mondes possibles.
Les enquêtes menées dans les districts de la Fed font état de pénuries généralisées de matériaux et de main-d'œuvre, de retards dans l'approvisionnement et la livraison des produits aux consommateurs et, d'une manière générale, d'une économie qui éclate aux coutures à force d'être freinée.
Le mot "pénurie" est une sorte de leitmotiv dans le rapport, il apparaît 53 fois. La banque de Boston a indiqué qu'une entreprise avait des postes à pourvoir correspondant à 10 % de son personnel, et de nombreuses entreprises ont déclaré offrir des salaires plus élevés et des primes à la signature.
Jusqu'à quel point le transitoire doit-il être court pour que cela ne pose pas de problèmes ?
L'indice des prix à la consommation pour le mois de mai sera publié jeudi, et les économistes s'attendent à une augmentation de 4,7 % sur l'année, soit une hausse encore plus forte que celle de 4,2 % enregistrée en avril.
La question pour les investisseurs est de savoir quand les responsables de la Fed atteindront un point de basculement, la réalité menaçant de submerger leurs modèles."


La dernière phrase, du fait du journaliste, bien sûr, m’interpelle.
Il est vrai que le discours de Powell est en contradiction totale avec les réalités du terrain.
Du coup, la reflation logique risque bien de laisser place à une inflation qui apparaîtra hors de contrôle de la part de la FED.
Si ce scenario devait l'emporter, ce sera un carnage, et je commence à penser que les gros investisseurs, entourés d'analystes financiers et d'algorithmes, ont pris leurs bénéfices à cause de ce risque qui monte en puissance.
 
poam5356 a dit:
Si ce scenario devait l'emporter, ce sera un carnage, et je commence à penser que les gros investisseurs, entourés d'analystes financiers et d'algorithmes, ont pris leurs bénéfices à cause de ce risque qui monte en puissance.
Déjà, merci pour vos explications.

En général, vous êtes plutôt mesuré et clairvoyant au vue de votre expérience dans le monde de la bourse, alors là en parlant de "carnage" je vous avoue que ça fait un peu "flipper". 🤪
Pour tout vous dire, ça fait un petit moment que je regarde mon pF en me disant de prendre ce qu'il y a à prendre même sur de belles valeurs (censé rester en LT dans le PF) comme Schneider, Dassault ou LVMH par exemples par crainte d'une grosse correction mais pour le moment je n'arrive pas à m'y résigner d'autant que mes PRU sont plutôt corrects et qu'il faudrait une baisse de plus de 15/20 % pour retrouver un niveau d'achat du même ordre. D'autant que se sont de "petites" lignes donc je ne peux pas "alléger" simplement.
D'autre part, je ne pensai malgré tout pas à un "carnage" comme vous le souligner...

Je crois que c'est un dilemme sans doute pour beaucoup de petits porteurs : s'accrocher aux branches, alléger ses positions, vendre ses pertes avant quelles ne soient trop importantes ou même faire un "reset" de son PF et attendre le creux de la vague...
 
Theblueline a dit:
Je crois que c'est un dilemme sans doute pour beaucoup de petits porteurs : s'accrocher aux branches, alléger ses positions, vendre ses pertes avant quelles ne soient trop importantes ou même faire un "reset" de son PF et attendre le creux de la vague...
Il est bien difficile d'y voir clair et c'est normal de prendre peur pour ses plus-values latentes.

Néanmoins, cela revient à essayer de timer le marché. Une stratégie perdante sur le LT.

Si vous êtes sur le marché, c'est pour investir sur le LT. Donc, ne cédez aux humeurs du marché.
Vos bonnes entreprises resterons de bonnes entreprises.
 
Julien954 a dit:
Vos bonnes entreprises resterons de bonnes entreprises
C'est vrai Julien... j'ai aussi des boulets ;)
 
Vous savez, dans un carnage, les têtes et les bras sont tranchés par des lames de différentes tailles!!
Selon les cas, ce sera plus ou moins douloureux.
Je blague. :ROFLMAO:

Si jamais il y a emballement des taux, alors ça va dézinguer en bourse. Mais, bonne nouvelle, ce sera aussi le moment de profiter des soldes! Donc de bonnes affaires à faire. Il faut juste prévoir la petite monnaie pour faire l’appoint lors des achats.. Autrement dit : Avoir des liquidités en suffisance.
En 2008, le CAC et le SBF120 ont baissé de 43%. Seule l'action Hermès a fini en hausse au sein du SBF120 avec un beau +27%. Dans le CAC, la moins mauvaise perf a été GDF Suez avec -11%.
Les belles valeurs solides s'en sortiront toujours mieux que les autres.
Les petites valeurs, bonnes ou mauvaises, seront toujours les premières larguées.

La banque britannique Liberum a donné, ces jours-ci, quelques indices de choix de titres dans un environnement à risque.
Elle préconise de commencer à chercher des actions de qualité ou affichant un bilan sain (une dette faible). Ou les deux. Pour les débusquer, le bureau d'études fixe comme critères un ROE de plus de 10%, un ratio dette nette sur Ebitda de moins de 2
2 indicateurs que l'on retrouve pour chaque valeur sur des sites de bourse (au moins sur zonebourse).
Allez voir Hermès, valeurs toujours jugée trop chère... Elle coche allégrement les cases!!

J'avais plutôt tendance à suivre les propos de Powell... Il est quand même le président de la FED.
Il y avait bien quelques petites notes de désaccord venant de ci et de là, Warren Buffet par exemple. Je n'y croyais pas trop.
Mais là, les remontées des banques régionales sont quand même inquiétantes parce que ça signifierait une inflation plus forte, et surtout bien plus longue. L'obligataire ne va pas aimer.

En conséquence : Je vais constituer des munitions, principalement en prenant mes profits sur les petites valeurs du portefeuille, au cas où!!
 
"
Pour les débusquer, le bureau d'études fixe comme critères un ROE de plus de 10%, un ratio dette nette sur Ebitda de moins de 2
2 indicateurs que l'on retrouve pour chaque valeur sur des sites de bourse (au moins sur zonebourse)."

Intéressant :)

Après Hermès, j'ajouterai sartorius stedim 🙂
Je laisse la main au prochain 😉
 
poam5356 a dit:
Vous savez, dans un carnage, les têtes et les bras sont tranchés par des lames de différentes tailles!!
Selon les cas, ce sera plus ou moins douloureux.
Je blague.
:ROFLMAO:
 
(Hors sujet)
poam5356 a dit:
Les enquêtes menées dans les districts de la Fed font état de pénuries généralisées de matériaux et de main-d'œuvre, de retards dans l'approvisionnement et la livraison des produits aux consommateurs et, d'une manière générale, d'une économie qui éclate aux coutures à force d'être freinée.
En vrac ci-dessous, quelques informations qui concernent les 12 banques fédérales.
Il peut y avoir des différences d'un Etat à un autre mais dans l'ensemble, ce qui ressort est assez cohérent.
Je n'ai pas relevé toutes les informations car c'est assez fastidieux à faire, et long.....

Emplois et salaires :
  • Difficultés d’embauche.
  • Obstacles à l’offre de main-d’œuvre : généreuses allocations de chômage, des responsabilités en matière de garde d’enfants et des préoccupations en matière de sécurité.
  • Grand sentiment d’urgence à pourvoir les postes vacants.
  • Ajustement du personnel au cours des prochains mois, en particulier les entreprises qui travaillent dans les loisirs et l’hôtellerie, la fabrication, le commerce de détail et le commerce de gros.
  • Une grande entreprise de services d’emploi s’attend à ce que le marché du travail tendu s’intensifie.
  • Quelques détaillants et restaurants ont indiqué qu’ils fonctionnaient avec des heures réduites ou qu’ils avaient fermé des emplacements parce qu’ils manquaient de personnel.
  • Certains contacts ont perçu que les généreuses allocations de chômage étaient le facteur décisif freinant l’offre de main-d’œuvre.
  • De nombreux fabricants ont déclaré que leur production serait plus élevée sans les pénuries de main-d’œuvre et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Une bonne partie de la demande perçue semble être réelle, car les carnets de commandes, les stocks et les délais de livraison ont encore augmenté et étaient à des niveaux records ou presque en mai.
Prix :
  • Les entreprises s’attendent maintenant à ce que l’inflation générale des prix à la consommation soit encore plus élevée que les prix fermes.
  • Forte demande et les faibles stocks dans l’industrie automobile ont entraîné de modestes hausses de prix.
  • Les entreprises de tous les secteurs s’attendent à des hausses généralisées des prix.
  • La grande majorité des fabricants, des détaillants, des grossistes et des entreprises de transport prévoient des hausses de prix dans les mois à venir.
  • Les prix de vente se sont légèrement accélérés, les hausses ayant été largement signalées dans les secteurs de la fabrication, du commerce de détail, du commerce de gros et du transport, mais les prix stables ayant été observés dans la plupart des autres secteurs.
  • Les entreprises des secteurs de l’information, des services professionnels et aux entreprises, de l’éducation et de la santé ont toutes connu une poursuite de croissance assez vigoureuse. En ce qui concerne les mois à venir, les contacts dans tous ces secteurs ont exprimé un optimisme généralisé quant aux perspectives d’affaires.
  • Quelques entreprises de fabrication et de construction ont déclaré que les fournisseurs augmentaient leurs prix plus fréquemment. Un promoteur immobilier a déclaré que les devis des entrepreneurs généraux n’étaient maintenant valides que pour 10 jours, alors qu’avant la pandémie, les devis étaient valides pour 30 jours ou même jusqu’à 180 jours.
  • Certains contacts s’attendent à ce que les coûts restent élevés pendant un certain temps en raison de la forte demande et / ou des défis de la chaîne d’approvisionnement
Commerce de détail et tourisme :
  • Taux d’occupation des hôtels : peu d’amélioration par rapport à l’hiver
  • En mars, les taux d’occupation des hôtels dans le grand Boston s’élevaient à environ 25%.
  • Le tourisme a continué de croître modestement, ce qui reflète une lente reprise
  • Les contacts ont noté des améliorations dans les voyages d’affaires, mais ne s’attendent pas à une reprise complète cette année ou l’année prochaine.
  • Les détaillants de marchandises diverses et de vêtements ont déclaré que la demande demeurait forte au-delà de la stimulation attendue des fonds de stimulation en mars.
Fabrication et services :
  • La croissance d’une année à l’autre a été exceptionnellement forte pour les fournisseurs des industries des semi-conducteurs et des soins de santé, respectivement, et un fournisseur de services de diagnostic aux vétérinaires a également signalé de fortes augmentations des ventes par rapport à il y a un an.
  • Les contacts ont cité deux limites principales à la croissance : la rareté de la main-d’œuvre et les problèmes de chaîne d’approvisionnement.
  • Tous les contacts étaient optimistes pour le reste de l’année 2021 et certains ont révisé à la hausse leurs prévisions.
  • Manufacture : Environ 40 % des entreprises ont déclaré que l’augmentation des expéditions et des nouvelles commandes était un peu plus élevée. Sur le net, l’activité manufacturière est demeurée inférieure aux niveaux d’avant la pandémie.
Immobilier commercial :
  • La forte demande d’espace d’entreposage dans un contexte de faibles stocks s’est traduite par des ventes très rapides de propriétés cotées.
  • La location de bureaux n’a montré aucun signe d’amélioration et les perspectives concernant les taux d’occupation et les loyers des bureaux demeurent incertaines.
  • L’activité de construction commerciale de Philadelphie semble s’être légèrement améliorée pour atteindre 85 ou 90 % des niveaux d’avant la pandémie
Immobilier résidentiel :
  • Les loyers à Manhattan sont toujours en baisse d’environ 20% par rapport au niveau de début 2020 et en baisse de 10-15% à Brooklyn et dans le Queens. Cependant, l’activité de location s’est considérablement redressée dans toute la ville pour atteindre les niveaux les plus élevés depuis plus d’une décennie.
  • Face à la demande continue, les contacts ont noté un marché de vendeurs solide dans lequel les offres étaient souvent supérieures au prix demandé.
Etablissements financiers :
  • Amélioration modérée de l’activité commerciale. Les banquiers ont fait état d’une reprise de la demande de prêts, principalement dans le secteur commercial. Les normes de crédit sont demeurées inchangées, sauf pour les prêts hypothécaires résidentiels où les banquiers ont resserré les normes.

Ce que j'en retiens (sans réflexion profonde) concernant les secteurs à privilégier par rapport au livre beige et à l'instant T :
  • Semi-conducteur / Matériaux / Informatique / E-commerce / Banques
Et à éviter :
  • Loisirs / Hôtellerie / Aviation / Automobile / (Construction?!) / Immobilier commercial
Pourtant, Loisirs / Hôtellerie / Aviation devraient profiter de la sortie de crise....


Je suis preneur d'avis concernant les secteurs que vous privilégiez (question posée à tous ceux qui voudront y répondre pour voir si on arrive à un consensus).

Tubair
 
Tubair a dit:
Je suis preneur d'avis concernant les secteurs que vous privilégiez
Bonsoir M Tub,

Je vous fais part des secteurs que je privilégie sans pour autant être une vérité, je tâtonne et fais mes armes.

Donc, j'ai entamé de façon douce un rééquilibrage de mon PF il y a quelques temps en adaptant la taille de position sur les valeurs de croissance (sans les supprimer) privilégiant pour les mois qui arrivent :
- le loisir, les matières premières (notamment minières et cuivre), l'or et l'argent,

Tubair a dit:
les secteurs à privilégier par rapport au livre beige et à l'instant T :
  • Semi-conducteur / Matériaux / Informatique / E-commerce / Banques
- Pour les semi... je patiente encore avant d'y entrer, matériaux (métaux) et banques j'ai raté le train, dommage quand on voit les perf d'Arcelor par exemple.
E-commerce : J'y suis a travers de grands groupes dans des ETF.
Tubair a dit:
Et à éviter :
  • Loisirs / Hôtellerie / Aviation / Automobile / (Construction?!) / Immobilier commercial
Non investi dans ces secteurs, si ce n'est un peu de loisirs.
Tubair a dit:
Pourtant, Loisirs / Hôtellerie / Aviation devraient profiter de la sortie de crise....
Hôtellerie et aviation à mon sens ce n'est pas pour tout de suite mais bon.
La "sortie de crise" profites à certains mais la bourse l'a déjà "actée" en grande partie dans les prix à mon avis.

Voilà, je ne sais pas si cela vous apportera du grain à moudre mais je partage mon point de vue et bien entendu, ce ne sont pas des recommandations...
Je sais que votre portefeuille est axé plutôt "croissance" donc je comprend vos interrogations.
 
Au final Believe s'est pris une grosse cartouche pour son introduction en bourse: -17,69%
 
Theblueline a dit:
Bonsoir M Tub,
Tub, Tubair, ça m’ira très bien
Theblueline a dit:
Hôtellerie et aviation à mon sens ce n'est pas pour tout de suite mais bon.
Effectivement, il s’agit aussi de mon avis à la lecture du livre beige de juin dont l’hôtellerie et l’aviation sont évoqués.

Theblueline a dit:
Voilà, je ne sais pas si cela vous apportera du grain à moudre mais je partage mon point de vue et bien entendu, ce ne sont pas des recommandations...
Si, c’est très sympa et intéressant; merci du partage.

Theblueline a dit:
Je sais que votre portefeuille est axé plutôt "croissance" donc je comprends vos interrogations.
Je m’interroge surtout sur les critères qu’il faudrait prendre en considération envers les sociétés avec l’inflation et l’augmentation des taux.

Je sais que les entreprises croissantes sont impactées (mais c’est pour ça que j’ai des entreprises avec de très bon fondamentaux surtout sur les ratios endettement et profitabilité).

D’après deux trois lectures il faudrait aussi des entreprises qui peuvent se permettent d’augmenter leur prix mais qui dit « augmentation des prix » dit (pour le consommateur) « pourquoi pas aller voir le concurrent qui peut-être un peu moins cher ».
Donc il faudrait choisir ou garder des entreprises qui n’ont pas de comparables (je pense par exemple au luxe).

J’ai lu qu’une entreprise avec « peu » (mais quelle fourchette??) d’immobilisation corporelle était aussi mieux.

Que d’idées...

Et oui, fini le hors sujet...
 
Bonsoir,
poam5356 a dit:
Elle préconise de commencer à chercher des actions de qualité ou affichant un bilan sain (une dette faible). Ou les deux. Pour les débusquer, le bureau d'études fixe comme critères un ROE de plus de 10%, un ratio dette nette sur Ebitda de moins de 2
76% de mon portefeuille répond aux critères :cool:
 
Bonsoir Tubair,
Tubair a dit:
(Construction?!) / Immobilier commercial
Je suis d'accord avec vous, si hausse des taux les foncières très endettées vont morfler sévère. Les ventes de maisons neuves risquent également de diminuer car hausse du coût des prêts. Après cela dépend de la maturité des prêts/obligations et du type de taux (fixe/variable) ainsi que de la remonté des taux FED/BCE.

Tubair a dit:
il faudrait aussi des entreprises qui peuvent se permettent d’augmenter leur prix mais qui dit « augmentation des prix » dit (pour le consommateur) « pourquoi pas aller voir le concurrent qui peut-être un peu moins cher ».
Il est envisageable de trouver des entreprises avec un grand pouvoir de fixation des prix et un rempart concurrentiel (on se rapproche du "moat" de W.Buffet).

Évidement ce sont des idées et non un conseil d'investissement.
 
Jeune_padawan a dit:
Il est envisageable de trouver des entreprises avec un grand pouvoir de fixation des prix et un rempart concurrentiel (on se rapproche du "moat" de W.Buffet).
Exactement, d’ailleurs cette vidéo simple explique bien ce que vous dites [lien réservé abonné].
 
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