Thomas de LPB
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En tant qu'individu je vous donne raison à 110 %, en tant que dirigeant de plateforme je suis obligé de descendre à 90 %InvestisseurInquiet a dit:Je n'ai jamais investi sur votre plateforme, ma remarque sera donc en simple réaction à votre message, et non en réaction au fonctionnement de votre plateforme, que je ne connais pas.
Entre les garanties qu'on ne met pas en oeuvre parce que sinon l'emprunteur se mettra en RJ (type caution du dirigeant), les garanties qu'on ne met pas en oeuvre parce qu'elles sont inefficaces (type gapd), les garanties qu'on ne met pas en oeuvre parce qu'elles coûtent cher (type hypothèque), les garanties qu'on ne met pas en oeuvre parce qu'elles risquent d'être annulées en justice (type caution), les garanties qu'on ne met pas en oeuvre parce que ç'est tellement compliqué et ça prend tellement de temps (type saisies) et celles qui ne servent plus à rien vu que l'emprunteur a eu tout le temps d'organiser son insolvabilité, c'est vraiment dommage que ces considérations purement pratiques mais tellement essentielles ne figurent pas dans les dossiers de présentation !

Le droit des sûretés en France est clairement pro-emprunteur. Autant dire les choses clairement.
Les décisions de justice en pareille matière sont parfois tout simplement dingue ! Et il serait réducteur de limiter cette "critique" aux 1ères instances ...
Concernant le délai des décisions c'est encore plus scandaleux.
Pour peu que le défendeur ait un avocat a peu près câblé on peut s'installer confortablement et attendre.
Dans cet univers il y a globalement 4 paramètres à prendre en compte selon moi :
- la loi : bon avant qu'elle évolue véritablement on peut attendre, on va donc chercher ailleurs
- la justice : on peut se dire que l'on applique le constat du dessus
- le défendeur : ses réelles intentions et les "qualités" de son conseil pour jouer avec les procédures
- le demandeur (= plateforme) : là aussi il faut le dire, ses réelles intentions et les "qualités" de son conseil pour mener les procédures
Chez La Première Brique j'ai aujourd'hui personnellement la charge de mener les sujets de négociations / procédures avec tous les opérateurs en "délicatesse".
Chaque situation est unique et donne naissance à son propre casse-tête mais clairement si on pouvait s'appuyer sur un droit équilibré entre financeur et emprunteur et une justice réactive, de nombreux opérateurs seraient aujourd'hui simplement satellisés pour le bien collectif.
(au passage : merci pour vos actions individuelles dont vous faites le partage au forum. Encore une fois en tant que dirigeant de plateforme je me dois d'observer une certaine retenue, mais si je reprend ma casquette d'individu (pratique de pouvoir switcher) ce marché a besoin de mesures concrètes et elles viendront des investisseurs pas d'ailleurs ! N'oubliez pas que toute plateforme, aussi grosse ou puissante soit-elle, repose sur VOTRE considération et votre confiance)
Au plaisir,
Thomas