courtier

mattmurdock78

Membre
Bonjour à tous,

Est-il possible de faire appel à un courtier sans avoir un bien immobilier précis à acheter (mais avec un cas de figure concret ^^^) , juste pour avoir une idée du potentiel taux qu'on pourrait obtenir ?


Merci d'avance pour vos réponses ^^
 
Bonjour,
Vous avez essayé sur les sites meilleurtaux.com et empruntis.com ?
 
Bonjour,

Étant moi même Courtier je vous confirme que vous pouvez faire appel à un courtier sans projet précis.
Il en conviendra de faire ce qu'on appelle un calcul d'enveloppe, pour savoir quel montant vous pourrez emprunter selon vos critères, vos souhaits en terme d'endettement, vous conseiller, ...
Cela vous permettra de connaitre votre budget pour pouvoir vous guider dans vos recherches.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas.

Julien
 
bonjour,

chaque semaine je réalise environ 10 études pour capacité d'emprunt.

c'est a dire qu'en fonction des paramètres des clients je leur remet une attestation de faisabilité sur une base comme par exemple un prix d'achat FAI afin de coller au mieux à leurs capacités d'emprunt.

bien entendu une telle étude est complétement gratuite.

si vous réalisez votre projet le courtier perçoit une commission versée par la banque comme apporteur de client sur le montant du prêt financé.

en général entre 0.75 et 1.10% du montant du prêt. donc pour vous cela peut être complétement gratuit......

bien cordialement
 
Alors attention à ce qu'on entends par courtier gratuit.
Un courtier "gratuit" est rémunéré seulement par la banque alors qu'un courtier à honoraires est payé par les honoraires mais aussi par la banque !
La différence entre les deux n'est pas seulement les honoraires, je m'explique : Pour qu'un courtier gratuit vive bien il faut qu'il fasse 2 fois plus de dossier qu'un courtier à honoraires, ce qui veut donc dire qu'il passe 2 fois moins de temps sur les dossiers de ses clients.
Autre chose, un courtier gratuit ne vit que de la rémunération de la banque, et toute les banques ne rémunèrent pas de la même façon, selon si le client apporté était deja clients ou non, ou selon les barèmes des conventions signés entre le courtier et la banque. Ce qui veut dire que le courtier gratuit va vous diriger vers la banque qui le paye le mieux et cette banque ne sera peut être pas celle qui a fait la meilleure proposition donc au fibal vous payez la pseudo gratuité dans vos conditions de prêt qui seront moins bonne que ce que vous auriez eu avec un courtier que vous auriez rémunéré.
Tout travail mérite salaire et sans salaire pas de bon travail.
Le courtier payant a un éthique obligatoire du fait de la nature du contrat ! Un courtier doit vous apporter 3 proposions minimum, ou 1 propo et 2 refus mais toujours 3 réponses de banque, c'est la banque de France qui l'oblige et la loi dit aussi qu'il est interdit de faire un acte d'intermédiation bancaire gratuitement, donc comment les courtiers gratuits font pour ne pas être hors la loi ?!
 
Bonjour,

Julien2107 a dit:
Un courtier doit vous apporter 3 proposions minimum (1) , ou 1 propo et 2 refus mais toujours 3 réponses de banque (2) , c'est la banque de France (3) qui l'oblige et la loi dit aussi qu'il est interdit de faire un acte d'intermédiation bancaire gratuitement (4), donc comment les courtiers gratuits font pour ne pas être hors la loi ?!

Serait-il possible d'avoir les textes officiels qui imposent les points (1) - (2) - (3) et (4) que vous énumérez ci-dessus ?

Merci.

Cdt
 
Bonjour Aristide,

Oui biensûr, il faut que je remette le nez dans un ouvrage du droit bancaire.
 
Aristide a dit:
Bonjour,



Serait-il possible d'avoir les textes officiels qui imposent les points (1) - (2) - (3) et (4) que vous énumérez ci-dessus ?

Merci.

Cdt


Article L519-1
Modifié par LOI n°2010-1249 du 22 octobre 2010 - art. 36
I. - L'intermédiation en opérations de banque et en services de paiement est l'activité qui consiste à présenter, proposer ou aider à la conclusion des opérations de banque ou des services de paiement ou à effectuer tous travaux et conseils préparatoires à leur réalisation.

Est intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement toute personne qui exerce, à titre habituel, contre une rémunération, l'intermédiation en opérations de banque et en services de paiement, sans se porter ducroire.
 
Merci.

Mais cet article ne confirme pas ce que vous évoquiez :

(1) Un courtier doit vous apporter 3 proposions minimum

(2) ou 1 propo et 2 refus mais toujours 3 réponses de banque

(3 ) et (4)c'est la banque de France qui l'oblige et la loi dit aussi qu'il est interdit de faire un acte d'intermédiation bancaire gratuitement.

Cdt
 
Est-il possible de faire appel à un courtier sans avoir un bien immobilier précis à acheter (mais avec un cas de figure concret ^^^) , juste pour avoir une idée du potentiel taux qu'on pourrait obtenir ?

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Votre banque fait ca très bien aussi et gratuitement.

Un courtier "gratuit" est rémunéré seulement par la banque alors qu'un courtier à honoraires est payé par les honoraires mais aussi par la banque !
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MDR

Le courtier payant a un éthique obligatoire du fait de la nature du contrat
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Eh bé voyons !
Les courtiers travaillent tous de la même façon, la première banque qu'ils vont voir c'est la votre avec un discours bien rodé, si vous faites pas d'efforts je vais voir ailleurs et vous perdez un client.
Ensuite ils envoient votre dossier uniquement là où ca paie le mieux y compris pour les assurances qu'ils commercialisent.

D'ailleurs jamais vu un courtier présenter plusieurs proposition, ils en montrent une, si c'est OK par le client, c'est fini, si c'est un refus de la banque ou de leur client ils en cherchent une deuxième etc...

Un courtier doit vous apporter 3 proposions minimum, ou 1 propo et 2 refus mais toujours 3 réponses de banque, c'est la banque de France qui l'oblige et la loi dit aussi qu'il est interdit de faire un acte d'intermédiation bancaire gratuitement, donc comment les courtiers gratuits font pour ne pas être hors la loi ?!
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Et votre réponse à Aristide ne prouve absolument pas ce qui vous avancez en terme du nombre de proposition.
 
L'article confirme le 3 et 4.

Pour le 1 et 2 ce sera aussi le même article, mais je ne suis pas certains qu'il y ai un article officiel qui le stipule mais pour avoir travaillé pour 2 cabinets de courtage à honoraires, c'était la règle car l'ACPR surveille et le client peut dénoncer le mandat car le courtier a une obligation de résultat (avoir des propositions ou des refus ou les 2), quand le courtier accepte un mandat son travail est de permettre de comparer, si il apporte une seule proposition il n'y a pas de comparaison possible pour le client et aucune preuve du travail du courtier pour lequel il est payé (au déblocage des fonds).
Il peut très bien apporter 3 refus parce que le dossier ne passe pas mais au moins il a consulté DES banques, si il apporte une seule proposition il n'a pas fait son travail correctement car le client ne peut pas choisir et ce n'est certainement pas la meilleure offre pour le client mais la meilleure offre pour sa rémunération par la banque.

Moi je travaille avec éthique, je consulte minimum 3 banques (dont celle du client), j'apporte les 3 réponses, dans un 1er temps sans donner le nom des banques pour un choix éclairé et j'explique les propos, après un 1er avis du client , je montre le nom des banque et on décide ensemble.
Vous imaginez bien que sinon la proposition n'est pas éclairée.
L'objectif est de ne rien couter au client grâce aux conditions en terme de taux et d'assurance.
Au moins aucun risque de recours et ma RC PRO n'est pas utilisée.
 
hargneux a dit:
Votre banque fait ca très bien aussi et gratuitement.



MDR



Eh bé voyons !
Les courtiers travaillent tous de la même façon, la première banque qu'ils vont voir c'est la votre avec un discours bien rodé, si vous faites pas d'efforts je vais voir ailleurs et vous perdez un client.
Ensuite ils envoient votre dossier uniquement là où ca paie le mieux y compris pour les assurances qu'ils commercialisent.

D'ailleurs jamais vu un courtier présenter plusieurs proposition, ils en montrent une, si c'est OK par le client, c'est fini, si c'est un refus de la banque ou de leur client ils en cherchent une deuxième etc...



Et votre réponse à Aristide ne prouve absolument pas ce qui vous avancez en terme du nombre de proposition.


Détrompez vous, tous les courtiers ne travaillent pas de cette façon, dans mon précédent post j'explique MA façon de travailler et celle de mon cabinet.
Je comprends très bien votre position car malheureusement certains sont appâtés par l'argent à prendre car à l'unique ou à la double rémunération mais aujourd'hui ma principale source de client est la recommandation et c'est pour cela que je travaille de cette façon, car ceux qui ne le font pas ne dureront pas, surtout avec la concurrence qu'il y à ce jour.
 
Julien2107 a dit:
L'article confirme le 3 et 4.

Désolé mais je ne vois pas ou et en quoi l'article que vous citez dit que "c'est la banque de France (3) qui l'oblige et la loi dit aussi qu'il est interdit de faire un acte d'intermédiation bancaire gratuitement (4)"

Pour le 1 et 2 ce sera aussi le même article, mais je ne suis pas certains qu'il y ai un article officiel qui le stipule


Euh ???

Le même article mais sans un article officiel ???:sourire:

Que vous ayez votre façon de travailler est une chose mais ce qui intéresse les "cBanquenautes" c'est la réalité des choses en conformité avec les textes en vigueur.

Si ICF62 passait par là, sur l'ensemble des points évoqués ci-dessus, son avis pourrait sans nous nous éclairer.:sourire:

Cdt
 
L'article dit que l'intermédiaire est intermédiaire quand il est rémunéré, donc si il ne l'est pas, il n'est pas intermédiaire, donc il n'a pas le droit de faire de l intermediation.
 
Sur l'aspect "obligation de rémunération", je ne suis pas du tout certain de votre interprétation "à la lettre".

Dit autrement si un courtier voulait travailler gratuitement (par exception bien sur car il faut bien vivre) je ne vois pas en quoi il serait répréhensible ?

Tous avis argumentés dans un sens ou l'autre seraient le bien venus.

Mais pour les affirmations (1) et (2)

(1) Un courtier doit vous apporter 3 proposions minimum

(2) ou 1 propo et 2 refus mais toujours 3 réponses de banque

=> L'on a bien compris que c'est votre façon de travailler mais quid de la réelle réglementation ?

Cdt
 
Bonjour,
pas toujours facile pour moi avec le travail de répondre sur le forum.
je ne vais surtout pas m'attarder sur les propos de julien 2107 qui mélange le métier de "courtier en prêt" avec celui de "conseil en crédit"
c'est pour cette dernière activité, qui vient du reste d'être créée tout récemment de par la transposition de la directive européenne qu'il y a des exigence d'un nombre minimal de proposition de financement possible.
pour le reste de ses affirmations tout est faux que ce soit le point 1, 2, 3 ou 4
quand au fait que le courtier gratuit traite moins bien les dossiers qu'un courtier payant cela relève de l'argumentaire bien rodé servi aux clients...
j'ai même eu écho d'un courtier prétendant que les courtiers gratuits n'existaient pas et que nous mentions aux clients.
les courtiers reçoivent de la part des banques des grilles de taux en début de mois qui leur permettent selon le profil des clients et les caractéristiques du dossier de définir le taux qu'il sera possible d'appliquer au dossier.
le courtier devra également calculer le coût des assurances emprunteurs et les frais annexes comme les frais de garantie et frais de dossier de la banque.
cela fait maintenant 13 ans passés que je fait du courtage de crédit et je traite en moyenne 110 à 120 dossiers par an. 2015 et 2016 étant des années particulières vu les conditions de taux ce chiffre est passé à 160 dossiers environ
sauf que bien sur je ne passe pas mon temps sur la route pour aller chez les clients, pour visiter un réseau d'apporteurs agents immobiliers ou passer des heures pour une signature notaire où le seul intérêt pour le courtier est de pouvoir encaisser ses honoraires.
si je devait aller à chaque signature notaire je passerai 2 mois 1/2 hors de mon bureau rien que pour cela.
j'ai donc largement le temps de recevoir mes clients et réaliser les études. ma clientèle me parvient grâce au bouche-à-oreille et mon rayon d'intervention va bien au delà de mon agglomération.....
 
par contre il est important de bien différencier les intervenants.
vous avez les IOBSP ( intermédiaires en opérations de banque et services de paiement ) qui comprennent entre autre les courtiers, les mandataires qui travaillent pour les courtiers, et les mandataires de banques qui sont des indépendants travaillant pour le compte de un ou plusieurs établissements de crédit.

je vais traiter des deux aspects de ces obligations selon la catégorie

Quelle que soit leur catégorie, les produits commercialisés et le type de clients, les IOBSP sont tenus au respect de règles de bonne conduite, notamment en matière d’information des clients ou clients potentiels, de loyauté et de respect de leurs intérêts (article L. 519-4-2 du code monétaire et financier).
1. Obligations d’identification de l’intermédiaire
Lors de l’entrée en relation, l’intermédiaire doit fournir aux clients et clients potentiels des informations sur son identité (nom, adresse, catégorie, numéro d’immatriculation, moyens de vérifier cette immatriculation). Les publicités et les correspondances émanant de l’intermédiaire doivent également comporter ces informations.
Il doit aussi informer ses clients et clients potentiels des procédures de recours et de réclamation, et donner les coordonnées de l’Autorité de contrôle prudentiel.
L’IOBSP est également tenu d’indiquer le nom des établissements de crédit ou de paiement avec lesquels il travaille (de manière exclusive, représentant plus du 1/3 de son chiffre d’affaires) et/ou des établissements qui détiennent une participation supérieure à 10% de ses droits de vote ou de son capital. Le contenu des éléments à fournir diffère selon la catégorie de l’intermédiaire.
2. Obligations en termes de rémunération et de communication des frais
Les modalités ou le niveau de la rémunération perçue par les IOBSP au titre de leur activité d'intermédiation ne doivent pas aller à l'encontre de leur obligation d'agir au mieux des intérêts des clients, ou influencer la qualité de leur prestation de service.
Avant la conclusion de toute opération de banque ou service de paiement, ou avant tous travaux et conseils préparatoires, l'intermédiaire doit convenir, avec son client, y compris tout client potentiel, par écrit ou sur un autre support durable, des frais éventuels demandés et, le cas échéant, de sa rémunération.
Lorsque le contrat porte sur une opération de crédit, l'intermédiaire rappelle à son client qu’il est interdit à toute personne physique ou morale qui apporte son concours, à quelque titre que ce soit et de quelque manière que ce soit, directement ou indirectement, à l'obtention ou à l'octroi d'un prêt d'argent, de percevoir une somme représentative de provision, de commissions, de frais de recherche, de démarches, de constitution de dossier ou d'entremise quelconque, avant le versement effectif des fonds prêtés.
Il est également interdit à l’intermédiaire, avant la remise des fonds et de la copie de l'acte, de présenter à l'acceptation de l'emprunteur des lettres de change, ou de lui faire souscrire des billets à ordre, en recouvrement des frais d'entremise ou des commissions mentionnés ci-dessus.


3. Obligations spécifiques vis à vis des clients personnes physiques

a. Pour tout produit

Lorsque le client ou le client potentiel est une personne physique, l’IOBSP présente au client, y compris au client potentiel, les caractéristiques essentielles du service, de l'opération ou du contrat proposé.
Toute information fournie par l’IOBSP est communiquée avec clarté et exactitude. La communication est faite sur support durable à la disposition du client, y compris du client potentiel, et auquel celui-ci a facilement accès. En cas de vente à distance, les intermédiaires doivent en sus respecter les règles relatives à ce mode de commercialisation définies dans le code de la consommation (articles L. 121-20-8 à L. 121-20-16 du code de la consommation).

b. Obligations supplémentaires pour les opérations de crédit

De plus, lorsque le client ou le client potentiel est une personne physique et que l’opération est une opération de crédit, l’intermédiaire s'enquiert auprès du client, y compris du client potentiel, de ses connaissances et de son expérience en matière d'opérations de banque, ainsi que de sa situation financière et de ses besoins, de manière à pouvoir lui offrir des services, contrats ou opérations adaptés à sa situation.
L’intermédiaire doit recueillir également auprès du client, y compris du client potentiel, des informations relatives à ses ressources et à ses charges, ainsi qu'aux prêts en cours qu'il a contractés, permettant à l'établissement de crédit de vérifier sa solvabilité.
Il doit en outre appeler l'attention du client, y compris du client potentiel, sur les conséquences que la souscription du contrat de crédit pourrait avoir sur sa situation financière et, le cas échéant, sur les biens remis en garantie.
Références
- Loi : articles L. 519-4-1, L. 519-4-2 et L. 519-6 du code monétaire et financier;
- Décret : articles R. 519-19 à R. 519-26 du même code.

Quelles sont les obligations spécifiques d’un courtier dans ses relations avec un client ?

Le courtier et le mandataire non exclusif sont des intermédiaires qui sont amenés à travailler avec plusieurs établissements de crédit. Ces deux intermédiaires sont soumis aux règles générales de bonne conduite communes à tous les IOBSP
Le courtier doit toutefois répondre à d’autres obligations spécifiques dans ses relations avec le client. Il est tenu d’analyser un nombre suffisant de contrats pour fonder une analyse objective du marché et recommander ou proposer un contrat adapté aux besoins du client et il doit fournir un conseil motivé.
Plus précisément, le courtier doit :
• fournir au client, y compris au client potentiel, des informations portant sur la description et la comparaison des différents types de contrats disponibles sur le marché pour les opérations et services proposés, de manière personnalisée et adaptée à leur degré de complexité ;
• informer le client des règles applicables aux opérations de banque et aux services de paiement et l'éclairer sur l'étendue de ses devoirs et obligations ;
• veiller à proposer de manière claire et précise au client, y compris au client potentiel, les services, opérations ou contrats les plus appropriés parmi ceux qu'ils sont en mesure de présenter. Il doit également s'abstenir de proposer un service, une opération ou un contrat qui ne serait pas adapté aux besoins du client ou du client potentiel.
Le courtier précise au client les raisons qui motivent ses propositions et lui indique comment il a pris en compte les informations qu'il a recueillies auprès de lui.
Avant la conclusion de toute opération de banque ou la fourniture de tout service de paiement ou de tous travaux et conseils préparatoires, le courtier doit préciser au client :
• le nombre et le nom des établissements de crédit et des établissements de paiement avec lesquels il travaille ;
s'il perçoit, au titre de cette opération ou de ce service, une rémunération de l'établissement de crédit ou de l'établissement de paiement concerné, et quels en sont le montant et les modalités de calcul ;
• s'il détient une participation, directe ou indirecte, supérieure à 10 % des droits de vote ou du capital de l'établissement de crédit ou de l'établissement de paiement concerné, et qu'il peut, à sa demande, lui communiquer le niveau de cette participation.
Les courtiers ont par ailleurs des obligations de transparence à l’égard des établissements de crédits ; en effet, les courtiers doivent, au moment de la souscription, répondre sincèrement à toutes demandes de renseignements de l'établissement de crédit ou de l'établissement de paiement lorsqu'elles peuvent lui être utiles pour apprécier les antécédents du client et, le cas échéant, le risque encouru.
Les obligations du courtier sont toutefois allégées dès lors que le courtier ne fournit au client qu'une aide pour des travaux préparatoires à la réalisation d'une opération de banque ou d'un service de paiement.
Les mandataires de courtiers doivent par ailleurs respecter les mêmes obligations que leurs mandants.
Références
- Décret : articles R. 519-27 à R. 519-31 du code monétaire et financier.
 
Dernière modification par un modérateur:
comme vous l'avez vu le courtier à un devoir d'information de ses clients, même potentiels, qui porte aussi bien sur les banques avec lesquelles il travaille, que sur la rémunération qu'il perçoit de la part de ces banques et ce avant toute étude ou dossier.
de plus cette information doit être remise sur un support durable qui dans la législation est définie par exemple comme le papier, un cd, un dvd, une clé usb, voire un mail mais à condition de détenir l'accusé de réception prouvant la remise.
le site internet n'est pas défini comme support durable.

mes récentes discussions avec l'ACPR vont du reste dans le sens d'un contrôle plus strict du respect de ces règles.
le non respect de ces règles énumérées plus avant entrainant automatiquement la caducité du contrat passé entre le courtier et son client puisque le client n'a pas eu les informations prévues par la législation lui permettant de mesurer l'intérêt d'y souscrire.

un client non informé correctement pourra alors demander le remboursement des honoraires indument perçus sur ce contrat caduque.
j'ai du reste eu connaissance de quelques personnes ayant fait appel aux autorités compétentes pour récupérer les honoraires payés.

bien cordialement
 
Bonjour,

ICF62 a dit:
pas toujours facile pour moi avec le travail de répondre sur le forum.

Pas de problème; chacun fait comme il le peut.

Et puis, en tant que bénévole, c'est déjà bien d'apporter vos éclairages.

Donc merci pour ces explications détaillées.


je ne vais surtout pas m'attarder sur les propos de julien 2107 qui mélange le métier de "courtier en prêt" avec celui de "conseil en crédit"

Veuillez m'excuser mais pourriez vous expliquer la nuance entre "prêt" et "crédit" ?


c'est pour cette dernière activité, qui vient du reste d'être créée tout récemment de par la transposition de la directive européenne qu'il y a des exigence d'un nombre minimal de proposition de financement possible.
pour le reste de ses affirmations tout est faux que ce soit le point 1, 2, 3 ou 4

Pour les points 3 et 4 qui interdiraient à un courtier de travailler gratuitement vous confirmez donc qu'étant inexacts il convient de les ignorer?


Par contre pour le point 1 concernant un nombre minimum de propositions vous citez une nouvelle directive qui irait dans ce sens pour les "courtiers crédit" mais pas pour les "courtiers prêts". (Cf ci-dessus pour la nuance).

A vous lire j'ai cru comprendre que le courtier devait bien "mettre en concurrence" mais cette directive n'impose pas explicitement un nombre minimum déterminé ?

Encore merci.:sourire:

Cdt
 
Bonsoir Aristide, je vais répondre point par point

Veuillez m'excuser mais pourriez vous expliquer la nuance entre "prêt" et "crédit" ?


oui désolé, en fait la distinction n'est pas sur prêt ou crédit mais sur terme courtier et conseil.
je m'explique: le courtier, ou un IOBSP, n'a pas le droit de facturer ses services de conseils ou d'étude en dehors d'un dépôt de dossier et obtention d'un prêt.
par contre une nouvelle activité est apparue: celle de "conseil en prêt ou en crédit ou en financement....
activité qui permet à un IOBSP qui voudrait la pratiquer de facturer des "honoraires de conseil" un peu comme des "honoraires de consultation"
et dans cette activité l'IOBSP doit présenter une étude détaillée avec plusieurs propositions et surtout analyser l'ensemble des prestations des banques analysées: coût de fonctionnement des comptes etc
bref très peu de courtiers vont se lancer sur ce créneau car chronophage et surtout risqué en terme de conseil.


Pour les points 3 et 4 qui interdiraient à un courtier de travailler gratuitement vous confirmez donc qu'étant inexacts il convient de les ignorer?

bien sur....
le courtier gratuit percoit une rémunération de par la commission versée par la banque.
je le répète ce genre d'affirmation est véhiculée pour faire croire au client que seul le courtier payant est vraiment indépendant car bien entendu les courtiers payant n'informent pas leurs clients sur le fait qu'il percoivent une rémunération.
vous seriez surpris du pourcentage de clients qui ignorent l'existance de cette commission



Par contre pour le point 1 concernant un nombre minimum de propositions vous citez une nouvelle directive qui irait dans ce sens pour les "courtiers crédit" mais pas pour les "courtiers prêts". (Cf ci-dessus pour la nuance).

donc je reprend l'inexactitude des termes employés
le courtier n'a pas de nombre minimum de proposition a faire
le "conseiller" devra remettre une étude avec un minimum de banques ou propositions de prêts étudiés



A vous lire j'ai cru comprendre que le courtier devait bien "mettre en concurrence" mais cette directive n'impose pas explicitement un nombre minimum déterminé ?

bien entendu le courtier va présenter à son client une proposition la plus performante possible
comme le disait HARGNEUX qui est un professionnel de la banque: le courtier fait la meilleure proposition et dépose un dossier en banque pour finaliser l'opération.

il est évident qu'il est inutile de présenter 3 ou 5 ou 6 approches de financement à un client pour finalement en revenir à la meilleure


il n'y a vraiment que sur des dossiers spécifiques que nous allons interroger les banques pour avoir leur proposition/
exemple cette semaine: 500.000 € pour acheter la nu-propriété des murs commerciaux alors même que l'usufruit est réservé jusqu'en 2020
un autre encore cette semaine 600.000€ sur 20 ans pour deux professions médicale qui démarrent dans leur activité.
il est certain que sur ce genre de dossier je ne peux faire de proposition certaine sans interroger mes banques partenaires


sinon pour tous les autres il faut pouvoir renseigner de suite le client et être "bon" du premier coup...

on ne peut pas travailler avec des arguments du genre "si vous trouvez mieux ailleurs revenez me voir je vais m'aligner"
on travaille avec ce que les banques nous offre c'est tout.....
 
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