lebadeil
❤️
Bonjour,
Résumé de l'année 2022 sur le marché obligataire et perspectives 2023 - article du journal Les Echos 26 Dec.
Le marché obligataire signe sa pire performance depuis 20 ans. Face à un choc d’inflation imprévu renforcé par la crise en Ukraine, les banques centrales ont remonté leurs taux à marche forcée, ce qui a fait plonger la valorisation des obligations.
La valeur des obligations mondiales a chuté cette année de plus de 15 %
Une récession pourrait-elle freiner les banques centrales ? Pour les banques centrales, la récession est vue comme un risque
de second ordre. Le risque de premier ordre, c’est l’inflation. Et le scénario d’un ralentissement économique semble s’éloigner aux
Etats-Unis. C’est un argument supplémentaire pour ne pas baisser la garde. En Europe, c’est plus compliqué. Les prix de l’énergie ont un
impact récessif.
Est-ce le bon moment pour investir à nouveau ? Le rallye de ces dernières semaines a entraîné un mouvement de flux positif vers les obligations. C’est un peu prématuré. Il y aura sans doute de meilleurs points d’entrée d’ici à la fin de l’année prochaine.
La hausse des taux des banques centrales n’est pas finie, et les taux devraient rester élevés même quand l’inflation aura reflué.
L’année 2023 s’annonce sous le signe de l’abondance sur le marché des obligations d’Etat.
Remboursement des obligations arrivées à échéances et ventes de titres de la BCE devraient atteindre les 500 milliards d’euros, là où elles étaient négatives en 2021 et n’excédaient pas les 200 milliards en 2022. Ce nouveau « papier », il va falloir l’absorber. Autrement dit, trouver des investisseurs pour l’acheter, alors même que la BCE a décidé de réduire la taille de son bilan et de stopper ses achats sur les marchés. A défaut, l’offre excédant la demande, le risque est évidemment de voir les prix chuter. Et mécaniquement, le taux des obligations d’Etat monter.
Commentaires bienvenus

Résumé de l'année 2022 sur le marché obligataire et perspectives 2023 - article du journal Les Echos 26 Dec.
Le marché obligataire signe sa pire performance depuis 20 ans. Face à un choc d’inflation imprévu renforcé par la crise en Ukraine, les banques centrales ont remonté leurs taux à marche forcée, ce qui a fait plonger la valorisation des obligations.
La valeur des obligations mondiales a chuté cette année de plus de 15 %
Une récession pourrait-elle freiner les banques centrales ? Pour les banques centrales, la récession est vue comme un risque
de second ordre. Le risque de premier ordre, c’est l’inflation. Et le scénario d’un ralentissement économique semble s’éloigner aux
Etats-Unis. C’est un argument supplémentaire pour ne pas baisser la garde. En Europe, c’est plus compliqué. Les prix de l’énergie ont un
impact récessif.
Est-ce le bon moment pour investir à nouveau ? Le rallye de ces dernières semaines a entraîné un mouvement de flux positif vers les obligations. C’est un peu prématuré. Il y aura sans doute de meilleurs points d’entrée d’ici à la fin de l’année prochaine.
La hausse des taux des banques centrales n’est pas finie, et les taux devraient rester élevés même quand l’inflation aura reflué.
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