Avis Bricks.co

Jeune_padawan a dit:
J'ai un doute la-dessus.
Reçu de Bricks :

👉 Pour l’administration fiscale, l’achat de bricks en royalties est considĂ©rĂ© comme un investissement dans un produit financier (et non comme un placement immobilier)
👉 Les revenus (intĂ©rĂŞts et/ou plus-values Ă  la revente des bricks) ne sont imposĂ©s que lorsque les gains dĂ©passent le montant investi au dĂ©part. Tant que vous n’avez pas gagnĂ© davantage que votre capital de dĂ©part, vous n’avez rien Ă  dĂ©clarer aux impĂ´ts.

  • Pour les particuliers, l'achat de bricks est considĂ©rĂ© comme un investissement financier et les revenus ne sont imposĂ©s que lorsque les gains dĂ©passent le montant investi au dĂ©part. Les plus-values sont soumises Ă  une taxation forfaitaire unique de 30% (flat tax) sur les plus-values rĂ©alisĂ©es. Les investisseurs peuvent Ă©galement opter pour une imposition au barème de l'impĂ´t sur le revenu.
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Eric421 a dit:
Les revenus (intérêts et/ou plus-values à la revente des bricks) ne sont imposés que lorsque les gains dépassent le montant investi au départ. Tant que vous n’avez pas gagné davantage que votre capital de départ, vous n’avez rien à déclarer aux impôts.
Je trouve cette formulation ambigüe. À partir de quand on mesure la différence? On peut arguer qu'à partir du moment où on touche des intérêts, on dépasse le montant investi au départ et c'est donc taxable. Non?
En tout cas, c'est le cas des plus-values sur valeurs mobilières, intérêts d'obligations, dividendes...
 
Comme Bricks a l'air de fournir un IFU et doit donc le teletransmettre, on peut supposer qu'ils sont conformes aux règles des impots. Mais comme a priori ils n'ont pas encore l'agrément ... mieux vaut vérifier. Je n'ias pas de bricks mais je pense que je poserais la question aux impots si c'était le cas.
En tout cas sur les revenus je ne vois pas en quoi le fait de les réinvestir dispensent de payer l'impot ...
 
Eric421 a dit:
Reçu de Bricks :

👉 Pour l’administration fiscale, l’achat de bricks en royalties est considĂ©rĂ© comme un investissement dans un produit financier (et non comme un placement immobilier)
👉 Les revenus (intĂ©rĂŞts et/ou plus-values Ă  la revente des bricks) ne sont imposĂ©s que lorsque les gains dĂ©passent le montant investi au dĂ©part. Tant que vous n’avez pas gagnĂ© davantage que votre capital de dĂ©part, vous n’avez rien Ă  dĂ©clarer aux impĂ´ts.
:eek:

Donc si on suit la logique de Bricks, je ne devrais pas payer d'impôt et de PS sur les dividendes que je reçois de sociétés US car celui-ci est inférieur à mon capital de départ.

Et pourtant j'en paye pour des dividendes bien inférieur au capital investi !!

De même les intérêts des livrets type Distingo, Zesto et compagnie serait exemptés d'impôts si on suit la logique Bricks puisque les intérêts sont inférieurs au capital de départ.


Bien sur que non, les intĂ©rĂŞts de ces livrets sont fiscalisĂ©s et c'est le Bofip qui le dit : [lien réservé abonné]

Ou bien le gouvernement : [lien réservé abonné]

Comme le suggère @Yoco38, rapprochez-vous du centre des impôts pour ce type de revenus.
 
Leur argumentation est limite : Ils assimilent le brick à une valeur mobilière. Or dans ce cadre, et sauf le cas très particulier des revenus perçus dans un PEA ou PEA-PME, ou une assurance-vie, les revenus sont imposables sans discussion possible dès leur distribution, sous quelque forme que ce soit.
(Y compris lorsque ils sont payés en actions nouvelles, ce qui est proche de votre situation)

A votre place je demanderais aux impôts si vous voulez éviter tout risque. Mais au regard des principes généraux de la fiscalité française, je ne vois pas comment échapper à l’imposition
 
Eric421 a dit:
Reçu de Bricks :

👉 Pour l’administration fiscale, l’achat de bricks en royalties est considĂ©rĂ© comme un investissement dans un produit financier (et non comme un placement immobilier)
👉 Les revenus (intĂ©rĂŞts et/ou plus-values Ă  la revente des bricks) ne sont imposĂ©s que lorsque les gains dĂ©passent le montant investi au dĂ©part. Tant que vous n’avez pas gagnĂ© davantage que votre capital de dĂ©part, vous n’avez rien Ă  dĂ©clarer aux impĂ´ts.

  • Pour les particuliers, l'achat de bricks est considĂ©rĂ© comme un investissement financier et les revenus ne sont imposĂ©s que lorsque les gains dĂ©passent le montant investi au dĂ©part. Les plus-values sont soumises Ă  une taxation forfaitaire unique de 30% (flat tax) sur les plus-values rĂ©alisĂ©es. Les investisseurs peuvent Ă©galement opter pour une imposition au barème de l'impĂ´t sur le revenu.
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C'est incohérent.
Si c'est un produit financier comme l'indique Bricks, les intérêts sont taxables l'année de leur versement.

Peuvent-ils vous fournir un rescrit de l'administration fiscale confirmant leur théorie?
 
Eric421 a dit:
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Quelques commentaires :
  • la moitiĂ© des immeubles n'a pas encore 12 mois d'exploitation donc les chiffres sont pour partie estimĂ©s
  • 4,14% de rendement des loyers, c'est comparable Ă  la plupart des SCPI. Il n'y a donc pas de rĂ©volution comme annoncĂ© Ă  grands renforts d'influenceurs et d'interviews du fondateur. Est-ce que finalement Bricks n'aurait pas (comme souvent) calĂ© sa performance sur celle de ses concurrents directs, notamment en modulant les frais Ă  la hausse ?
  • 2,44% de revalorisation des bricks, c'est Ă©galement comparable historiquement Ă  certaines SCPI. Encore faut-il pouvoir vendre quand on le souhaite pour en profiter... et lĂ  c'est plus compliquĂ© dans un système propriĂ©taire
C'est finalement assez décevant, en plus d'être très limite d'un point de vue légal.
 
Je n'ai pas suivi l'évolution de bricks , cependant dans des montages similaires le capital amené par l'investisseur est un mis en compte courant d'une société qui elle fourni du capital pour acheter.les loyers versés ne font que rembourser le montant du prêt.
Ainsi on touche des loyers sans payer d'impôts,Tant que le capital prêté n'est pas complètement remboursé.( Remboursement du compte courant)
C'était le schéma initial de bricks que j'avais décris plus haut sur ce fil de discussion.
L'imposition se fait plus tard, lors de la vente,
 
moietmoi a dit:
Je n'ai pas suivi l'évolution de bricks , cependant dans des montages similaires le capital amené par l'investisseur est un mis en compte courant d'une société qui elle fourni du capital pour acheter.les loyers versés ne font que rembourser le montant du prêt.
Ainsi on touche des loyers sans payer d'impôts,Tant que le capital prêté n'est pas complètement remboursé.( Remboursement du compte courant)
C'était le schéma initial de bricks que j'avais décris plus haut sur ce fil de discussion.
L'imposition se fait plus tard, lors de la vente,

on déplace le problème...
si c'est un remboursement de CCA (mais il me semble que vous n'avez pas le statut d'associé dans bricks), les intérêts devraient décliner au fil du temps puisqu'ils sont calculés sur ce que vous avez au CCA
je n'ai pas l'impression que c'est le cas précité, les royalties restant constantes...
 
Tomas466 a dit:
Est-ce que finalement Bricks n'aurait pas (comme souvent) calé sa performance sur celle de ses concurrents directs, notamment en modulant les frais à la hausse ?
Non à ma connaissance les frais n'ont pas tellement changé, ils sont et restent très élevés. Les performances initiales étaient plus flatteuses car ils ont sans doute fait quelques bonnes affaires et surtout car ils affichaient une performance en incluant une estimation de la revalorisation future (bref ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient). Il y avait aussi l'effet de levier du crédit.
 
Les coquins de chez Bricks n'ont pas publié leurs comptes pour 2022 et pour cause : la société a accusé une perte de plus de 2 millions d'euros, ouch !

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Bricks a récemment obtenu l'agrément PSFP, ce qui leur permet d'exercer à nouveau.

Ils sont contraints d'abandonner le modèle de royalties et de passer à un très classique modèle obligataire, comme quasi tous leurs concurrents.

Leur premier projet obligataire [lien réservé abonné] est annoncĂ© pour la semaine prochaine. En bref:
  • colocation Ă  lisbonne
  • Ă©chĂ©ance de 10 ans (revente possible sur leur marchĂ© secondaire je pense)
  • taux 6% brut / an, coupons mensuels
  • dĂ©lai de jouissance de 4 mois
  • "prime de remboursement" de 1% par annĂ©e de dĂ©tention, mais payĂ©e uniquement Ă  l'Ă©chĂ©ance (et je suppose non payĂ©e si revente sur marchĂ© secondaire)
  • aucune mention des sĂ»retĂ©s (les mĂ©canismes qui permettent de protĂ©ger les obligataires en cas de dĂ©faut), donc je suppose qu'il n'y en a pas
  • le porteur de projet est le frère de CĂ©dric O'neill
En bref, comparé à ce que fait la concurrence, c'est un investissement très mal rémunéré compte tenu du risque et de la durée. Les autres font 9-11% pour des projets de 6 mois à 3 ans. Je n'ai jamais vu un projet de crowd avec un délai de jouissance (même si la date de jouissance est souvent de facto retardée de 1 à 4 semaines). Et aucune sûreté, c'est pas sérieux.

Bricks fait un live lundi, j'ai hâte de voir comment Cédric va nous vendre cette opportunité :)
 
Je me corrige: il y a une promesse d'affectation hypothĂ©caire [lien réservé abonné] comme sĂ»retĂ©. Je l'avais ratĂ©e car elle n'Ă©tait pas mentionnĂ©e dans la note d'opĂ©ration et le PDF de la promesse a Ă©tĂ© rajoutĂ© a posteriori.

Mais bon, ça reste une promesse... ça n'a rien à voir avec une hypothèque prise. De mon point de vue, c'est insuffisant.
 
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