stressé
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Lors de ma recherche d’un crédit immobilier fin 2010, j’ai épluché et comparé dans les moindres détails une douzaine de contrats d’assurances emprunteur… Mon objectif était d’être parfaitement couvert (mon épouse, mes enfants et moi), dans tous les cas de figure que peut nous réserver la vie (je suis un peu stressé...
)
J’ai d’abord constaté que l’immense majorité des assurances (dont celles des banques) ne proposent pas l’IPP (Invalidité Permanente Partielle :
. Invalidité Permanente veut dire que c’est du stabilisé, du durable, c’est-à-dire qu’on a déjà dépassé le stade de l’arrêt de travail longue durée, les 3 ans typiquement
. Partielle veut dire qu’on peut malgré tout travailler à temps partiel)
En effet, les assurances couvrent le cas où l’invalidité est totale (IPT), c’est-à-dire qu’on ne peut plus travailler, et précisent que toute reprise d’activité, même partielle, stoppe la prise en charge.
Or, ce n’est pas vous qui choisissez si vous êtes en total ou en partiel ; c’est, par exemple la sécu, qui vous classe en catégorie 1 (vous pouvez travailler à temps partiel et la sécu ne vous verse pas grand chose) ou en catégorie 2 (elle vous verse une rente plus élevée).
Donc, si vous êtes en partiel (disons à mi-temps), vous ne touchez que la moitié de vos revenus, et l’assurance emprunteur ne prend rien en charge. Dur dur, la situation financière (surendettement)…
Sur ce point de l’IPP, plusieurs assurances emprunteur commencent à la proposer en option (APRIL, AVIVA, GENERALI, etc.).
Ensuite, on constate que les assurances indépendantes fonctionnent presque toutes avec un tableau spécial pour déterminer si elles prennent en charge ou non vos échéances de prêt : elles évaluent votre incapacité fonctionnelle (la gêne occasionnée dans la vie de tous les jours, par exemple 20%) et, séparément, votre incapacité professionnelle (la gêne occasionnée pour l’exercice d’une activité professionnelle – pas forcément la vôtre d’ailleurs – par exemple 70%). Elles croisent les 2 pourcentages, et si le résultat et inférieur à x % (je ne me souviens pus du chiffre), elles ne prennent pas en charge.
En d’autres termes, si vous êtes dans l’incapacité d’exercer votre travail, donc privé de revenus, mais que vous n’êtes pas trop gêné dans la vie de tous les jours, l’assurance ne marche pas. Evidemment catastrophique pour le surendettement !
Il faudrait évidemment que l’assurance ne se base que sur votre capacité à exercer une activité professionnelle vous rapportant des revenus. Le fait que ça vous gêne ou non au dans la vie privée ne devrait en rien intervenir. Avec une assurance emprunteur, ce contre quoi on s’assure, c’est l’incapacité à rembourser ses échéances en raison de l’incapacité à exercer son activité professionnelle. Ce n’est pas la même chose qu’une GAV (Garantie Accidents de la Vie). Je ne comprends pas que la législation laisse faire ça…
Et justement, sur ce point, les assurances Groupe des banques sont bien mieux : pas de tableau à la noix, juste un principe d’incapacité professionnelle.
Donc, après avoir crisé contre les banques qui m’empêchaient de prendre mon assurance indépendante moins chère, j’ai finalement été content d’avoir pris une assurance Groupe. Sauf que je n’ai quand-même pas mon IPP…
)J’ai d’abord constaté que l’immense majorité des assurances (dont celles des banques) ne proposent pas l’IPP (Invalidité Permanente Partielle :
. Invalidité Permanente veut dire que c’est du stabilisé, du durable, c’est-à-dire qu’on a déjà dépassé le stade de l’arrêt de travail longue durée, les 3 ans typiquement
. Partielle veut dire qu’on peut malgré tout travailler à temps partiel)
En effet, les assurances couvrent le cas où l’invalidité est totale (IPT), c’est-à-dire qu’on ne peut plus travailler, et précisent que toute reprise d’activité, même partielle, stoppe la prise en charge.
Or, ce n’est pas vous qui choisissez si vous êtes en total ou en partiel ; c’est, par exemple la sécu, qui vous classe en catégorie 1 (vous pouvez travailler à temps partiel et la sécu ne vous verse pas grand chose) ou en catégorie 2 (elle vous verse une rente plus élevée).
Donc, si vous êtes en partiel (disons à mi-temps), vous ne touchez que la moitié de vos revenus, et l’assurance emprunteur ne prend rien en charge. Dur dur, la situation financière (surendettement)…
Sur ce point de l’IPP, plusieurs assurances emprunteur commencent à la proposer en option (APRIL, AVIVA, GENERALI, etc.).
Ensuite, on constate que les assurances indépendantes fonctionnent presque toutes avec un tableau spécial pour déterminer si elles prennent en charge ou non vos échéances de prêt : elles évaluent votre incapacité fonctionnelle (la gêne occasionnée dans la vie de tous les jours, par exemple 20%) et, séparément, votre incapacité professionnelle (la gêne occasionnée pour l’exercice d’une activité professionnelle – pas forcément la vôtre d’ailleurs – par exemple 70%). Elles croisent les 2 pourcentages, et si le résultat et inférieur à x % (je ne me souviens pus du chiffre), elles ne prennent pas en charge.
En d’autres termes, si vous êtes dans l’incapacité d’exercer votre travail, donc privé de revenus, mais que vous n’êtes pas trop gêné dans la vie de tous les jours, l’assurance ne marche pas. Evidemment catastrophique pour le surendettement !
Il faudrait évidemment que l’assurance ne se base que sur votre capacité à exercer une activité professionnelle vous rapportant des revenus. Le fait que ça vous gêne ou non au dans la vie privée ne devrait en rien intervenir. Avec une assurance emprunteur, ce contre quoi on s’assure, c’est l’incapacité à rembourser ses échéances en raison de l’incapacité à exercer son activité professionnelle. Ce n’est pas la même chose qu’une GAV (Garantie Accidents de la Vie). Je ne comprends pas que la législation laisse faire ça…
Et justement, sur ce point, les assurances Groupe des banques sont bien mieux : pas de tableau à la noix, juste un principe d’incapacité professionnelle.
Donc, après avoir crisé contre les banques qui m’empêchaient de prendre mon assurance indépendante moins chère, j’ai finalement été content d’avoir pris une assurance Groupe. Sauf que je n’ai quand-même pas mon IPP…










