après la CMP le budget doit etre bon

Deedjo a dit:
J'ai le sentiment que l'Europe oblige à un milliard de choses mais n'impose pas un budget à l'équilibre à ces États membres, seulement ce 3% de déficit qu'on peut ne pas respecter. Ici l'objectif d'un déficit à 5 et quelques, qui plus est jugé optimiste, quelle blague... Mais bon dans un pays où baisser les APL de 5 euros ou réduire le budget d'un ministère inutile donne des manifestations, on comprend que c'est déjà difficile d'imaginer quelque chose alors l'appliquer...
et pourtant les exemples sont légion des pays qui ont fait une cure d'austérité et qui ont une économie qui revit quelques années après ( exemple l’Espagne croissance 2025 prévue +3.5% )
 
Buffeto a dit:
forcément ...IL FAUT DIMINUER LE DEFICIT ........IL FAUT DIMINUER LE DEFICIT .........IL FAUT DIMINUER LE DEFICIT
......

Bizarrement sous le règne de Bruno Le Maire cette antienne n'a pas été appliquée...
 
Buffeto a dit:
et pourtant les exemples sont légion des pays qui ont fait une cure d'austérité et qui ont une économie qui revit quelques années après ( exemple l’Espagne croissance 2025 prévue +3.5% )

Capture d’écran 2025-02-01 094349.png [lien réservé abonné]

« L’Espagne continue de faire face à beaucoup de problèmes structurels, reconnaît Ricardo Molero Simarro. Mais la gestion de la crise du Covid a été très différente de la gestion austéritaire de la crise financière des années 2010, avec plus d’efforts mis sur la réduction des inégalités sociales. On voit aujourd’hui que cette stratégie est plus efficace évidemment d’un point de vue social mais aussi économique. »

« Après la crise de 2008, les Espagnols ont fait face à une purge brutale et violente de leur économie, sous tutelle de Bruxelles. Les effets des réformes d’alors apparaissent désormais atténués car les gouvernements de droite qui ont flexibilisé le marché du travail, réduit les pensions de retraite, ont été remplacés par des partis progressistes qui ont cherché à réduire leurs dégâts autant que possible », retrace Xavier Timbeau, directeur principal de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

L’Espagne, nouvel eldorado européen ? « Porter l’Espagne en exemple alors que le pays a sacrifié sa jeunesse il y a dix ans revient à reconnaître la vertu d’une gestion économique sous forme de stop-and-go brutal et massif. Cela ressemble à ce qui s’est passé au Royaume-Uni sous Margaret Thatcher dans les années 1980. Lorsque les travaillistes ont repris le pouvoir, cela a été présenté comme un âge d’or pour le pays alors qu’il s’agissait simplement de reconstruire les systèmes d’éducation et de santé à partir d’un champ de ruines », avertit Xavier Timbeau.
 
Nakoyazie1188 a dit:
Merci @paraton
je pense que la petite idée d'un ISF qui inclut absolument tous les biens d'un ménage fiscal (y compris les biens artistiques...une nouveauté) commence à faire son petit bonhomme de chemin et qu'elle va vite pousser et prospérer...
Cet article rappelle l'histoire de cette exonération sous l'inspiration de Jack Lang
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JMV a dit:
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« L’Espagne continue de faire face à beaucoup de problèmes structurels, reconnaît Ricardo Molero Simarro. Mais la gestion de la crise du Covid a été très différente de la gestion austéritaire de la crise financière des années 2010, avec plus d’efforts mis sur la réduction des inégalités sociales. On voit aujourd’hui que cette stratégie est plus efficace évidemment d’un point de vue social mais aussi économique. »

« Après la crise de 2008, les Espagnols ont fait face à une purge brutale et violente de leur économie, sous tutelle de Bruxelles. Les effets des réformes d’alors apparaissent désormais atténués car les gouvernements de droite qui ont flexibilisé le marché du travail, réduit les pensions de retraite, ont été remplacés par des partis progressistes qui ont cherché à réduire leurs dégâts autant que possible », retrace Xavier Timbeau, directeur principal de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

L’Espagne, nouvel eldorado européen ? « Porter l’Espagne en exemple alors que le pays a sacrifié sa jeunesse il y a dix ans revient à reconnaître la vertu d’une gestion économique sous forme de stop-and-go brutal et massif. Cela ressemble à ce qui s’est passé au Royaume-Uni sous Margaret Thatcher dans les années 1980. Lorsque les travaillistes ont repris le pouvoir, cela a été présenté comme un âge d’or pour le pays alors qu’il s’agissait simplement de reconstruire les systèmes d’éducation et de santé à partir d’un champ de ruines », avertit Xavier Timbeau.
C'est marrant, je discutais justement hier avec un collègue espagnol (très aisé). A l'entendre, l'Espagne serait une catastrophe socialiste, irréformable, avec des tonnes de fonctionnaires impossibles à virer, une dette abyssale, des service fiscaux pire que l'inquisition prêt à vous prendre vos dernier sous (ils prévoiraient une taxe sur le patrimoine) etc etc...
 
paraton a dit:
???
On ne doit pas avoir les mêmes infos.

Le vote sur le budget Barnier n'a pas pu avoir lieu à cause de la censure et le budget remanié par le gouvernement Bayrou, après l'accord trouvé entre députés/sénateurs dans le cadre de la Cmp sera mis aux voix la semaine prochaine.

Certes, il y aura vraisemblablement 49,3 et motion de censure, mais, comment les choses pourraient elles se passer autrement avec une pareille assemblée ?
Tu ne connais pas la constitution et les faits.
Dans quelques jours le GOUVERNEMENT AURA LE CHOIX soit
- de proposer à l'assemblée la discussion et le vote du budget à partir du budget remanié par la CMP
-soit de ne pas proposer de discussion et de vote sur le budget et d'engager le vote sur la confiance du gouvernement par le 49.3.
Je cite la constitution et tu vois bien que c'est le premier ministre qui a le choix.
C'est la responsabilité du gouvernement qui ne VEUT pas laisser l'assemblée discuter et voter le budget
"Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent"
 
MDacier a dit:
Bizarrement sous le règne de Bruno Le Maire cette antienne n'a pas été appliquée...
Quoi qu'il en coûte...
Le problème c'est que ces conneries, ça coûte un pognon de dingue :ROFLMAO:
 
Philomene a dit:
C'est marrant, je discutais justement hier avec un collègue espagnol (très aisé). A l'entendre, l'Espagne serait une catastrophe socialiste, irréformable, avec des tonnes de fonctionnaires impossibles à virer, une dette abyssale, des service fiscaux pire que l'inquisition prêt à vous prendre vos dernier sous (ils prévoiraient une taxe sur le patrimoine) etc etc...
On a tous les mêmes c'est rassurant :LOL:
 
moietmoi a dit:
Tu ne connais pas la constitution et les faits.
Dans quelques jours le GOUVERNEMENT AURA LE CHOIX soit
- de proposer à l'assemblée la discussion et le vote du budget à partir du budget remanié par la CMP
-soit de ne pas proposer de discussion et de vote sur le budget et d'engager le vote sur la confiance du gouvernement par le 49.3.
Je cite la constitution et tu vois bien que c'est le premier ministre qui a le choix.
C'est la responsabilité du gouvernement qui ne VEUT pas laisser l'assemblée discuter et voter le budget
"Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent"
D'après ce que j'ai lu, le texte sera mis au vote lundi.
Et j'espère bien qu'il sera adopté.
Non pas qu'il soit génial, mais pour que ce feuilleton se termine enfin
 
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