Apport personnel et prêt immobilier

Anonyme

Bonjour,

Dans le cadre d'une acquisition de la résidence principale, y a-t-il à votre connaissance un "seuil minimum" d'apport personnel à partir duquel la banque est moins regardante quant à la situation de l'emprunteur (notamment son statut professionnel et ses revenus) ?

Typiquement, peut-on considérer que si l'emprunteur apporte 50 à 70% du montant de l'acquisition, la banque prêtera sans problème (alors qu'à 20 ou 30% d'apport personnel elle exigerait de fortes garanties - emploi stable type CDI, revenus réguliers, etc.) ?

NB : cas d'un emprunteur profession libérale, revenus élevés mais début d'activité récent (moins d'un an).
 
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Bonjour,

Il est exact que le niveau de l'apport personnel est un critère qui a de l'importance pour la banque, non seulement pour son d'acceptation mais également pour les conditions du crédit.

Il n'y a pas de seuil pré déterminé, l'autofinancement est un paramètre de l'analyse du dossier qui s'ajoute à tous les autres (détaillés dans des posts antérieurs) ; c'est l'ensemble qui amène à la décision.

Cdt
 
Il me parait évident qu'une banque va prêter sans problème, ce qui ne veut pas dire aveuglément, avec un apport personnel de 50 à 70%. Mais en règle générale, les apports ne sont pas si élevés que cela. D'après les chiffres affichés sur Aktifimmo.com le taux d'apport moyen se situe entre 10 et 30%. Un minimum de 10% est malgré tout recommandé, même si les prêts sans apports personnels sont possibles aussi (sous certaines réserves). Un apport de 20 à 30% sera le bienvenu. Mais attention, même si vous apporter plus de la moitié de la somme, les banquiers vont malgré tout analyser votre capacité à rembourser le reste. Sachant qu'environ de la moitié des entreprises ferment avant la troisième année d'activité, être une jeune entreprise ne va pas forcément être un point positif.
 
Salut KZG,

Non, à ma connaissance, il n'y a pas de seuil minimum pour qu'un dossier passe facilement auprès d'une banque.

Il est vrai qu'un apport très important est favorablement accueilli mais la banque se posera légitimement la question de savoir si son client pourra honorer chacune des 120, 180, 300, etc. échéances sans qu'il soit mis dans une difficulté. C'est l'appréciation d'un risque raisonnable.

Donc, non, l'apport, c'est bien mais ce n'est pas suffisant.

Par contre, tout est une question de bon sens :
-> quelle est l'activité de cette profession libérale ? Professionnel de santé, il n'y aura aucun problème pour emprunter même si récent. Si c'est un psychologue, un aroma-thérapeupthe, un somato-trucmachin-thérapeuthe, un avocat, cela sera quand même plus difficile. La clientèle doit se constituer.
-> quel est le bien acheté ? Est-ce un studio qu'on pourra louer ou revendre facilement en cas de difficulté ? Ou est-ce l'achat d'une résidence principale ?
-> quelle est la demande de financement ? Cela donnera-t-il une échéance très élevée sur une durée très longue ou inversement ?

Bref, l'appréciation du risque rejoint des critères objectifs mais aussi la notion de bon sens d'un banquier expérimenté et connaissant bien son métier.

NB: On est souvent impatient mais cette profession libérale ne voudrait pas patienter un peu histoire de voir comment son activité se passe ? Le cas échéant, il pourra avoir un apport encore plus important, une épargne de précaution, etc, etc.
 
Bonjour,

Merci pour ces réponses.

Sur le même sujet (conditions d'attribution d'un prêt immobilier) que diriez-vous dans le cas suivant, au niveau des chances d'obtenir un financement (auprès d'une banque française)
- couple marié, achetant sa résidence principale en France,
- monsieur dispose d'un contrat de type CDI dans un autre pays de la zone euro, en poste depuis moins d'un an
- madame est en France, sans emploi
- l'apport personnel pourrait être supérieur à 30% du montant de l'acquisition
 
En supposant que tout est nickel par ailleurs (relevés de comptes, niveau d'endettement, etc.), ce monsieur doit pouvoir justifier de ces revenus et de leurs pérennité. On le voit à la lecture des relevés mais pas encore hélas sur l'avis d'imposition dans l'hypothèse où il les déclarerait en France.

Je doute, à mon avis, qu'en agence, on puisse donner un avis favorable. Par contre, chaque banque a un service dédié aux travailleurs transfrontaliers. Par l'intermédiaire de l'agence, c'est à eux qu'il convient de s'adresser. Dans ce cas, pourquoi pas.
 
Si tu as un joli petit matelas a coté représentant allez 150% du montant du pret que tu acceptes de mettre en nantissement meme sans apport en general la banque pretera sans soucis.
L'apport standard sinon tourne dans les 15/20% au moins pour etre correctement classé dans les logiciels d'analyses de risque.
Avec une épargne régulière pas d'incident de paiement de bons salaires, ne pas dépasser 33% de remboursement etc etc tu aura un dossier quasi acceptable sans problème

Pour le fait d'avoir un CDI a l'étranger connaissant très bien ce cas il ne pose aucun soucis. (j'ai été longtemps résident Francais avec ma femme tous les 2 bossant a l'étranger sans problème avec nos banques Fr meme pour des emprunts, par contre regarde aussi les offres des banques du pays ou tu bosses pour comparer souvent ca peut etre intéressant)
Entre temps on a fait le choix de partir pour de bon de France pour s'établir enfin dans le pays ou l'on travaillait et meme ainsi les banques francaises acceptent encore de faire de pret meme pour des investissements locatifs hors de france.

C'est simplement une question de bon dossier tout simplement et de bonnes relations commerciales

Après selon le pays si tu y payes tes impots il faudra un équivalent a ton relevés d'imposition francais
En outre si tu es frontalier les banques de ta region (et meme les agences) connaissent souvent bien ces profils et ont l'habitude.
Et meme si c'est la première année tu peux simplement fournir tes 3 dernières fiches de salaires.

Au début ou je bossais j'étais en suisse je ne déclarais rien en France les banques Francaise ne m'ont jamais posé de problème meme si je n'avais pas d'avis d'imposition et meme durant ma première année de boulot.
 
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