Dans le passé non seulement les emprunteurs devaient avoir une épargne préalable suffisante pour financer tous les frais annexes à leur projet mais, en plus, un complément d'apport personnel était exigé.
Longtemps ce complément d'apport a été fixé à 20% de l'investissement puis réduit à 10% puis, désormais supprimé.
A cette époque, les prêts sociaux et assimilés - dont le prêt patronal - étant considéré comme de l'apport personnel ce qui pouvait permettre aux emprunteurs de faciliter la réalisation de leur projet même si leur épargne préalable était insuffisante.
Désormais dans les prêts classiques dits "du secteur libre" un financement à 110%, 120%....n'est pas interdit si la banque l'accepte.
En revanche pour les prêts dits "réglementés" (type PTZ; EL, PAS/PC....) si le financement à 100% - frais de négociation compris - est aussi réglementairement possible aucun autres frais quels qu'ils soient ne sont finançables.
Là encore un prêt patronal assimilé à de l'apport personnel peut donc être utile à l'emprunteur pour payer ces frais et faciliter son investissement.
C'est ce qui me qualifier de stupide une mise à disposition des fonds trois mois après l'occupation ou un an après la déclaration des travaux d'une source de financement supposée être de l'apport personnel permettant le financement desdits frais.
Cdt