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adivox

Membre
bonjour,

une brève présentation :

je suis né en 1966. je suis arrivé sur cbanque/moneyvox il y a quelques mois suite à des recherches sur l'emprunt immobilier (1er achat très récent)

j'ai un PEL, des assurances-vie (à La Banque Postale que je n'abonde plus, chez ING, chez Linxea (Avenir et Spirit), chez Yomoni tout récemment), un PEA.

je ne boursicotte pas. lorsque j'achète des actions en direct ou fait des placements c'est pour un horizon de plusieurs années (5 à 10 ans voir plus).

puisque l'on est au bar, il y a une chose qui m'énerve en ce moment : remplir des questionnaires pour définir son profil investisseur...je n'ai pas toujours le même profil ! je peux avoir 2 profils différents chez le même courtier, ou pour des supports différents ou à un age différent..ça ne serait pas plus simple de s'assurer qu'un particulier a compris que son capital n'est pas toujours garanti et d'arréter de vouloir lui faire définir son 'profil investisseur' ??
 
Bienvenue à vous Adivox

au vu de la réglementation visant à protéger au maximum les consommateurs, les professionnels sont contraint de passer par ces questionnaires pour déterminer le profil mais surtout se protéger en cas de litige.

Cordialement
 
bonjour et bienvenue sur notre forum.
moi , en général , je réponds n'importe quoi sur ces questionnaires ...si ça les amuse ...
 
Bonjour et bienvenue!!
adivox a dit:
ça ne serait pas plus simple de s'assurer qu'un particulier a compris que son capital n'est pas toujours garanti et d'arréter de vouloir lui faire définir son 'profil investisseur' ??
Le "parler vrai" éloignerait le pigeon!! c'est un équilibre savant à trouver entre la protection du consommateur et la protection du baratin commercial qui accompagne chaque produit qui par ailleurs présente réellement un intérêt;
Mais il est vrai que la classification amf (autorité des marchés financiers) suffirait à donner à chacun, la conscience du risque pris en annonçant pour chaque produit la classe de 1 (risque faible, rendement potentiellement faible) à 7 (risque elevé et rendement potentiel plus élévé); mais ceci serait sans doute perçu comme un frein à la vente....
 
Welcome to the MoneyVox club Adivox,

oui je te comprends c'est vrai que c'est un peu barbant, mais derrière les conseillers-vendeurs, il y a des assureurs.
Et ces derniers demandent ceinture+bretelle+parachute, pour octroyer leur blanc-seing;
que ce soit pour l'assurance RC professionnelle, ou l'accès à leurs produits de placement.
Par ailleurs l'habitude bien Française à rajouter des normes aux normes, fait le reste: il me fallait parfois 1/4 de ramette, pour faire souscrire 1 modeste AV à des Clients, en raison des normes et procédures; notamment en présence de mineurs !

Qui plus est, comme tu l'évoques, le profil investisseur peut changer dans le temps, et le professionnel se doit de le détecter/vérifier.

Enfin dernière chose: la hantise du conseiller financier, c'est aussi l'évocation du défaut de Conseil par un Client véreux. Comme la plupart du temps, sur le fond, il ny 'a rien à se reprocher, le Client de mauvaise foi va venir le titiller sur un papier ou un questionnaire mal rempli, voilà tout !
 
Charly26 a dit:
la hantise du conseiller financier, c'est aussi l'évocation du défaut de Conseil par un Client véreux. Comme la plupart du temps, sur le fond, il ny 'a rien à se reprocher, le Client de mauvaise foi va venir le titiller sur un papier ou un questionnaire mal rempli, voilà tout !
Certes, mais dans une souscription en ligne, où est le conseil? il n'y a qu'une couverture tirée à soi par les banques/assureurs /intermédiaires
il suffirait d'une ligne que tout le monde comprendrait: "en souscrivant à ce produit vous prenez le risque de perdre la totalité de votre capital" avec les degrés de 1 à 7 de l'amf;
Ceci serait bien sûr différent dans une vraie démarche de conseils avec un Cif(conseil en investissement financier) où le formalisme se justifie;
 
moietmoi a dit:
Certes, mais dans une souscription en ligne, où est le conseil? il n'y a qu'une couverture tirée à soi par les banques/assureurs /intermédiaires
il suffirait d'une ligne que tout le monde comprendrait: "en souscrivant à ce produit vous prenez le risque de perdre la totalité de votre capital" avec les degrés de 1 à 7 de l'amf;
Ceci serait bien sûr différent dans une vraie démarche de conseils avec un Cif(conseil en investissement financier) où le formalisme se justifie;


Je suis bien d'accord, mon Cher Moietmoi, mais: :

- en France "one size fits all": la règle est la même pour tous

- derrière l'écran de la souscription en ligne, il y a des gens éduqués à ces questions comme nous, mais aussi des purs béotiens facilement abusables

- Enfin tous les courtiers, plate-formes, cabinets & consorts doivent avoir le statut de CIF, MIA, MOBSP, parfois CGP voire-même CIP (crowd) et j'en passe, pour distribuer les produits.
Donc formalisme absolu.

j'émets une suggestion: on devrait pouvoir cocher une case "je renonce à ... patati ... patata", en deçà d'un montant d'investissement, éventuellement comparé au patrimoine & revenus prouvés.

Et aussi une autre coche qui durerait au moins 2 ans: j'atteste que ma situation n'a pas changé depuis mon dernier invt; car ça c'est effectivement très pénible, et ça m'arrive souvent de pester contre l'excès de formalisme chez le même courtier, la même année d'invt !
 
Charly26 a dit:
- derrière l'écran de la souscription en ligne, il y a des gens éduqués à ces questions comme nous, mais aussi des purs béotiens facilement abusables
Tout à fait d'accord, et justement ces déclarations donnent plutôt confiance aux personnes vulnérables, qui se disent, si on me demande tout cela, on ne va pas me laisser faire d'erreur..
ici comme ailleurs , peut être, trop de règles tue la règle...
 
moietmoi a dit:
ici comme ailleurs , peut être, trop de règles tue la règle...

Et moi qui te prenais pour un anti-liberal pur sucre 🤣
 
moietmoi a dit:
Certes, mais dans une souscription en ligne, où est le conseil ?
Il n'y a qu'une seule affirmation, celle qu'en souscrivant une UC, on souscrit un produit à risque ....

moietmoi a dit:
Il suffirait d'une ligne que tout le monde comprendrait: "en souscrivant à ce produit vous prenez le risque de perdre la totalité de votre capital" avec les degrés de 1 à 7 de l'amf ....
Je n'ai bien entendu rien contre l'AMF (et je me sers régulièrement de leur base Geco), mais je n'ai pas encore réussi à me souvenir de ce qui définit une unité classée 4, et surtout ce qui la distingue de celles classées 3 ou 5 .....

C'est donc ainsi que je récupère régulièrement (et au moins une ou deux fois par mois) en m'inspirant des données périodiques d'un chandelier japonais (mensuel pour la circonstance) ; j'ai donc un maxi et un mini de détermination de la Valeur Liquidative d'une UC, et je retiens bien tendu aussi, la dernière connue sur le mois ....

Ensuite, libre à chacun de retenir une zone d'historique plus ou moins étendue, et pour mon type de gestion j'ai retenu un période sur 6 mois glissants qui me convient bien ....

Quant aux UC qui perdraient la totalité de leur valeur, et si cette hypothèse devait s'appliquer à une UC (sous gestion d'un gérant), ce serait le signe qu'il y aurait un défaut dans ladite gestion, puisque c'est le métier du gérant de veiller à ne pas conserver des supports individuels qui soient de nature à remettre en cause une performance (même médiocre) du mini-portefeuille qu'il gère ....
 
dans la même veine, en m'intéressant au capital-investissement, j'ai appris que c'était possible dans le cadre de l'assurance vie..

..et j'apprends en même temps que pas plus de 10% *du contrat* ne peuvent y être consacrés. :

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En assurance-vie, une réglementation spécifique s’applique aux fonds de private equity​

L’investissement sur le support doit être d’au moins 1 000 € et représenter au maximum 10 % de la valeur atteinte sur le contrat après l’opération. Ce seuil de 10 % s’entend sur l’ensemble du contrat tous supports confondus (article R.332-2 du Code des assurances). Ainsi, pour effectuer un investissement de 10 000 € en private equity, il faut un contrat d’une valeur de 100 000 €.

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donc si j'ouvre un contrat nouveau, je dois l'ouvrir avec 10000€ donc 9000€ sur autre chose que le capital-investissement alors que j'ai peut être déja plein de placements très peu risqués..
 
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