Aristide
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Sur ce forum il a déjà antérieurement été expliqué que l'exigence des investisseurs est de percevoir une rémunération réelle (= déflatée) correcte; c'est à dire qui, à leurs yeux, rémunère suffisamment le risque.
Indépendamment du niveau de l'inflation et de son incidence expliquée par ailleurs, une dégradation de la note de la France signalerait un risque plus élevé.
A noter que malgré le niveau de la dette, du déficit, de la faible croissance...et autres paramètres la demande de titres d’État français reste, cependant, toujours importante; demande supérieure à l'offre.
Dès lors les investisseurs en OAT pourraient se montrer plus exigeants en terme de taux nominal de rémunération.
Le cas échéant les taux OAT sur le marché primaire progresseraient avec une contagion probable à tout le marché obligataire.
Dans cette éventualité, il a déjà été expliqué par ailleurs quel serait l'incidence sur le taux des crédit immobiliers ( = corrélation relative)
Et comme la logique de marché veut que - à un moment donné/durées comparables - les taux de rémunération soient identiques tant sur le marché primaire que secondaire, les valeurs liquidatives, sur ce dernier, de toutes les obligations précédemment émises à des taux moins élevés, baisseraient.......y compris, donc, celles détenues dans les portefeuilles AV.
Parallèlement, une prise de risque désormais plus importante pourrait, malgré la hausse des taux, être estimée insuffisamment rémunérée par le investisseurs et, le cas échéant, on pourrait assister à un effet de balancier des demandes du marché obligataire vers les actions qui, du fait d'un supplément de demandes, pourraient s'en trouver boostées.
Cdt
Edit: Avant de répondre je n'avait pas vu l'intervention de poam5356
Indépendamment du niveau de l'inflation et de son incidence expliquée par ailleurs, une dégradation de la note de la France signalerait un risque plus élevé.
A noter que malgré le niveau de la dette, du déficit, de la faible croissance...et autres paramètres la demande de titres d’État français reste, cependant, toujours importante; demande supérieure à l'offre.
Dès lors les investisseurs en OAT pourraient se montrer plus exigeants en terme de taux nominal de rémunération.
Le cas échéant les taux OAT sur le marché primaire progresseraient avec une contagion probable à tout le marché obligataire.
Dans cette éventualité, il a déjà été expliqué par ailleurs quel serait l'incidence sur le taux des crédit immobiliers ( = corrélation relative)
Et comme la logique de marché veut que - à un moment donné/durées comparables - les taux de rémunération soient identiques tant sur le marché primaire que secondaire, les valeurs liquidatives, sur ce dernier, de toutes les obligations précédemment émises à des taux moins élevés, baisseraient.......y compris, donc, celles détenues dans les portefeuilles AV.
Parallèlement, une prise de risque désormais plus importante pourrait, malgré la hausse des taux, être estimée insuffisamment rémunérée par le investisseurs et, le cas échéant, on pourrait assister à un effet de balancier des demandes du marché obligataire vers les actions qui, du fait d'un supplément de demandes, pourraient s'en trouver boostées.
Cdt
Edit: Avant de répondre je n'avait pas vu l'intervention de poam5356