news des SCPI

Buffeto

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Staff MoneyVox
Alors que le seuil des 4% de rendement sera particulièrement scruté par les observateurs du marché de la pierre-papier en 2020 car difficile à atteindre pour une bonne partie des SCPI, certaines sociétés de gestion comme Sofidy commencent à communiquer de façon assez précise sur leurs objectifs de distribution pour cette année, même si la prudence reste de mise devant l'incertitude sanitaire.

le niveau de distribution annuel sur 2020 sera d'au moins 14,52€ pour la SCPI Immorente, correspondant à un taux de distribution sur valeur de marché (TDVM) annuel minimum de 4,31%.
 
CORUM l'Epargne a annoncé hier les rendements 2020 de ses 3 SCPI et obligations.
  • CORUM ORIGIN : 6% (objectif +6%)
  • CORUM XL : 5.66% (objectif 5%)
  • EURION : plus de 10% (objectif (4.5%)
Pas mal pour une année 2020 mouvementée....
 
Ou avez vous trouvez vos chiffres ?

Avez vous les dividendes à l'appuie ?


Car le vrai rendement de CORUM Origin est 4,87 % pour 2020 pour un acheteur aujourd’hui à 1 090 €.

Attention aux chiffres énoncés, desfois ce n'est que la vitrine.
 
Sm1le22 a dit:
Ou avez vous trouvez vos chiffres ?

Avez vous les dividendes à l'appuie ?


Car le vrai rendement de CORUM Origin est 4,87 % pour 2020 pour un acheteur aujourd’hui à 1 090 €.

Attention aux chiffres énoncés, desfois ce n'est que la vitrine.
Les chiffres ont été annoncés en conférence de presse hier par le PDG et sont officiellement sur le site de CORUM..... C'est suffisant pour vous ?

Il s'agit naturellement du vrai rendement avant impôt étranger....si vous voulez être précis et évoquez le rendement après impôt étranger (c'est à dire correspondant au dividende versé sur le compte bancaire du client) il est naturellement inférieur à ses chiffres mais pas dans la proportion que vous dite!!

Attention aux chiffres que vous énoncés et qui sortent d'où?
 
à supprimé
 
Dernière modification:
Comment faites vous pour avoir des revenus avec 4 chiffres derrières la virgule alors que les dividendes versés n'en comporte que 2 ???

Une grande partie de votre taux de 4.87% a déjà eu l'impôt payé à l'étranger.... donc il est vrai pour comparer des taux brut d'impôt mais faux pour comparer des taux net d'impôt.....autrement dit vous ne pouvez comparer le rendement de 4.87% avec un 5.8% d'épargne pierre par exemple.....car après impôt le taux de rendement de CORUM sera beaucoup plus élevé que celui de d'EPARGNE PIERRE qui après PS + IR (30% TMI) ne vaudra plus que 3.1%....
Personnellement je préfère toucher du 4% net d'impôt que du 5.8% brut d'impôt....

Mais tout cela n'est pas l'objet de cette discussion aussi je ne comprends pas trop ce que vous cherchez à démontrer avec votre post plutôt agressif.

Pour info je possède des parts de ses 2 SCPI je ne suis donc pas spécifiquement un "pro" CORUM.
 
Oui désolé d'avoir paru excessif, j'avais juste pris en compte les dividendes reçu par rapport au taux annoncés.

C'est vrai que Corum propose quand même des rendements assez attractifs, pour des français souhaitant investir à l'étranger pour payer moins d’impôt!

Je voulais juste comprends d’où venait vos chiffres, excusez moi!

Bonne journée
 
Sm1le22 a dit:
Oui désolé d'avoir paru excessif, j'avais juste pris en compte les dividendes reçu par rapport au taux annoncés.

C'est vrai que Corum propose quand même des rendements assez attractifs, pour des français souhaitant investir à l'étranger pour payer moins d’impôt!

Je voulais juste comprends d’où venait vos chiffres, excusez moi!

Bonne journée
Résultats 2020 : cette année encore, des performances supérieures au marché pour la gamme CORUM L'Épargne | Corum [lien réservé abonné]

Pas de soucis
 
Une info des Echos d'une jurisprudence qui pourrait faire tâche d'huile, si toutefois elle est confirmée en appel.
Et alors là, gare aux effets de bord dans les SCPI de murs de commerce, mais les autres aussi ... :unsure:

SORT DES IMPAYÉS DE LOYERS COMMERCIAUX [lien réservé abonné]
 
CharlyBgood a dit:
Une info des Echos d'une jurisprudence qui pourrait faire tâche d'huile, si toutefois elle est confirmée en appel.
Et alors là, gare aux effets de bord dans les SCPI de murs de commerce, mais les autres aussi ... :unsure:

SORT DES IMPAYÉS DE LOYERS COMMERCIAUX [lien réservé abonné]
"Si, pendant la durée du bail, la chose louée est détruite en totalité par cas fortuit, le bail est résilié de plein droit ; si elle n'est détruite qu'en partie, le preneur peut, suivant les circonstances, demander ou une diminution du prix, ou la résiliation même du bail. Dans l'un et l'autre cas, il n'y a lieu à aucun dédommagement." (Code civil, art. 1722)

Motivation du jugement (trouvable sur internet) :

"L'impossibilité juridique survenue en cours de bail, résultant d'une décision des pouvoirs publics, d'exploiter les lieux loués est assimilable à la situation envisagée (laquelle a pour effet de libérer le preneur de l'obligation de payer le loyer tant qu'il ne peut jouir de la chose louée) au texte ci-dessus reproduit (...)"

J'ai du mal à suivre le raisonnement... C'est donc un bien détruit par le confinement qui se recrée ensuite à la fin du confinement... Une sorte de résurrection ?
 
Pas si idiot quand même, on trouve des applications de 1722 du Code civil en raison de troubles de jouissances du fait de la puissance publique.
Voir par exemple cette arrêt de la cour de cassation du 12 juin 1991.
[lien réservé abonné]
 
Oui effectivement, et ça me rappelle mes cours de Droit administratif (l'horreur :eek:) et "le fait du Prince",
où grosso modo, quand l'Etat change ses plans dans les marchés publics, il en a le droit (fait du Prince), mais il doit en indemniser dûment son ou ses prestataires.

Bon là c'est certes très différent mais ça a une certaine logique; reste que les bailleurs pourraient aussi très justement se retourner contre l'Etat; ce qu'ils ne manqueront pas de faire.
En tout cas moi je le ferai => la BCE paiera (nouvelle antienne de "l'Allemagne paiera")
 
Pikaoups a dit:
Pas si idiot quand même, on trouve des applications de 1722 du Code civil en raison de troubles de jouissances du fait de la puissance publique.
Voir par exemple cette arrêt de la cour de cassation du 12 juin 1991.
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CharlyBgood a dit:
Oui effectivement, et ça me rappelle mes cours de Droit administratif (l'horreur :eek:) et "le fait du Prince",
où grosso modo, quand l'Etat change ses plans dans les marchés publics, il en a le droit (fait du Prince), mais il doit en indemniser dûment son ou ses prestataires.

Bon là c'est certes très différent mais ça a une certaine logique; reste que les bailleurs pourraient aussi très justement se retourner contre l'Etat; ce qu'ils ne manqueront pas de faire.
En tout cas moi je le ferai => la BCE paiera (nouvelle antienne de "l'Allemagne paiera")
Grosse différence : l'Etat n'est pas partie au contrat
Quant à se retourner contre l'Etat, je pense que ça n'aboutira pas :-)
 
InvestisseurInquiet a dit:
Grosse différence : l'Etat n'est pas partie au contrat
Quant à se retourner contre l'Etat, je pense que ça n'aboutira pas :)
Je prends les paris.

Le problème est hélas autre:
1°) Le temps que tout cela aboutisse, des opérateurs ont le temps de disparaître: commerces comme bailleurs
2°) Cela crée un aléa moral
 
Pikaoups a dit:
Pas si idiot quand même, on trouve des applications de 1722 du Code civil en raison de troubles de jouissances du fait de la puissance publique.
Voir par exemple cette arrêt de la cour de cassation du 12 juin 1991.
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Je ne trouve pas cet arrêt très convaincant. Manifestement il s'agissait d'un immeuble insalubre qui nécessitait des travaux pour être habitable.
A la limite, l'arrêt [lien réservé abonné] serait peut-être plus ressemblant :
"Que doit être assimilée à la destruction en totalité de la chose louée l'impossibilité absolue et définitive d'en user conformément à sa destination ou la nécessité d'effectuer des travaux dont le coût excède sa valeur". Mais on n'est pas non plus dans ce cas.
 
CharlyBgood a dit:
Je prends les paris.

Le problème est hélas autre:
1°) Le temps que tout cela aboutisse, des opérateurs ont le temps de disparaître: commerces comme bailleurs
2°) Cela crée un aléa moral
Remarquez bien que l'Etat n'a jamais dit que les loyers n'étaient pas dus. Tout au plus a-t-il incité bailleurs et locataires à négocier (ce qui prouve bien qu'ils étaient dus ;-) ).
Il faudrait donc déjà une décision définitive de justice confirmant que les loyers n'étaient pas dus... ce qui va prendre un certain temps... avant d'engager une procédure en responsabilité qui va prendre encore un autre certain temps... Sauf si vous êtes un très gros bailleur (ce que je vous souhaite), pesez bien le montant des loyers contre les honoraires d'avocat !!!
D'ailleurs les scpi me semblent davantage dans une logique de négociation que dans une logique de conflit, pour ce que je peux en voir - même s'il y a sûrement des exceptions.
 
InvestisseurInquiet a dit:
D'ailleurs les scpi me semblent davantage dans une logique de négociation que dans une logique de conflit, pour ce que je peux en voir - même s'il y a sûrement des exceptions.
Et ils ont raison.
Moi-même - à mon échelle microscopique - je garde tjs le lien avec mes locataires.
=> ils font leur boulot et affrontent / anticipent l'adversité
 
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