juicedaed
Contributeur
Bonjour à tous, j'ai vu passé des articles de presse concernant de nouvelles contraintes sur les PER/ASV en gestion Pilotée !
En fin d'année, le gouvernement a prévu la possibilité de contraindre les épargnants à investir dans des actifs illiquides.
Dans le cadre de la loi dite « industrie verte » [lien réservé abonné] adoptée le 10 octobre, les parlementaires ont ouvert la possibilité d'introduire dans les mandats de gestion des plans d'épargne retraite (PER) et des assurances-vie une part minimale d'unités de compte principalement investies en actifs non cotés.
Je vous partage un article des echo : [lien réservé abonné]
Je considère que ce genre de texte est une véritable honte.
On savait que la gestion pilotée était peu performante, bourrée de frais, et allait souvent à l'encontre des intérêts des épargnants mais alors là cela dépasse l'entendement.
Soyez vigilent, et n'hésitez pas à arbitrer vos contrats / PER en gestion pilotée, vers une gestion libre.Ceux qui s'obstinent à rester en gestion pilotée, cela promet des contre performances monumentales dans les années à venir... de nombreux épargnants seront floués. [phrase rayée par la modération]
A bon entendeur.
" Le non-coté pour tous ! Alors que les opérateurs de l'investissement dans des entreprises non cotées en Bourse (aussi appelé private equity ou capital-investissement) se sont lancés ces derniers mois dans une vaste opération de démocratisation de cette classe d'actifs, [lien réservé abonné] un projet d'arrêtés pourrait grandement les aider dans cette entreprise. Dans le cadre de la loi dite « industrie verte » [lien réservé abonné] adoptée le 10 octobre, les parlementaires ont ouvert la possibilité d'introduire dans les mandats de gestion des plans d'épargne retraite (PER) et des assurances-vie une part minimale d'unités de compte principalement investies en actifs non cotés.
Ces véhicules d'investissement peuvent être des fonds communs de placement à risques (FCPR), composés d'au moins 50 % de titres d'entreprises non cotées, des fonds d'investissement de proximité (FIP), investis dans des PME régionales à hauteur de 60 % minimum, ou des fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI) centrés sur les entreprises innovantes.
Pour définir les contours de cette disposition, la loi renvoie à la publication d'arrêtés. « Les Echos » ont pu consulter les textes en cours de validation. Ils mentionnent une part minimale obligatoire que devraient contenir les mandats de gestion. Cette disposition passe mal auprès de la Fédération des associations indépendantes de défense des épargnants pour la retraite (Faider), qui revendique représenter 1,4 million de particuliers.
Dans deux lettres, l'une adressée le 31 décembre à la présidente de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Marie-Anne Barbat-Layani, l'autre le 5 janvier au vice-président de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), Jean-Paul Faugère, la Faider demande une intervention « d'urgence » auprès du gouvernement pour qu'il revoie sa copie. La fédération demande qu'au moins les profils prudents et équilibrés soient exempts de toute obligation de versements affectés aux actifs non cotés.
Car, en l'état actuel des textes, tous les mandats de gestion, à l'exception des profils prudents des assurances-vie (1), contiendraient du non-coté, dans une proportion qui dépendrait de l'horizon temporel et du profil de risque choisi. Concrètement, dans le cadre de l'assurance-vie, s'agissant des profils équilibrés (détenant jusqu'à 70 % de supports volatils et sans garantie de capital), l'investissement sur les FCPR, FIP et FCPI devrait représenter au moins 4 % des versements. Pour les profils dynamiques (pouvant contenir 80 % de supports risqués), ce minimum serait porté à 8 %.
Pour les plans d'épargne retraite, l'exposition minimale obligatoire pourrait atteindre jusqu'à 15 % des versements. Elle concernerait les épargnants ayant opté pour une gestion offensive et dont la date de rachat du PER n'interviendrait pas avant un délai de vingt ans. Ensuite, au fur et à mesure que la date de liquidation se rapprocherait, la part des versements alloués au private equity diminuerait pour atteindre 6 % cinq ans avant le départ en retraite."
En fin d'année, le gouvernement a prévu la possibilité de contraindre les épargnants à investir dans des actifs illiquides.
Dans le cadre de la loi dite « industrie verte » [lien réservé abonné] adoptée le 10 octobre, les parlementaires ont ouvert la possibilité d'introduire dans les mandats de gestion des plans d'épargne retraite (PER) et des assurances-vie une part minimale d'unités de compte principalement investies en actifs non cotés.
Je vous partage un article des echo : [lien réservé abonné]
Je considère que ce genre de texte est une véritable honte.
On savait que la gestion pilotée était peu performante, bourrée de frais, et allait souvent à l'encontre des intérêts des épargnants mais alors là cela dépasse l'entendement.
Soyez vigilent, et n'hésitez pas à arbitrer vos contrats / PER en gestion pilotée, vers une gestion libre.
A bon entendeur.
" Le non-coté pour tous ! Alors que les opérateurs de l'investissement dans des entreprises non cotées en Bourse (aussi appelé private equity ou capital-investissement) se sont lancés ces derniers mois dans une vaste opération de démocratisation de cette classe d'actifs, [lien réservé abonné] un projet d'arrêtés pourrait grandement les aider dans cette entreprise. Dans le cadre de la loi dite « industrie verte » [lien réservé abonné] adoptée le 10 octobre, les parlementaires ont ouvert la possibilité d'introduire dans les mandats de gestion des plans d'épargne retraite (PER) et des assurances-vie une part minimale d'unités de compte principalement investies en actifs non cotés.
Ces véhicules d'investissement peuvent être des fonds communs de placement à risques (FCPR), composés d'au moins 50 % de titres d'entreprises non cotées, des fonds d'investissement de proximité (FIP), investis dans des PME régionales à hauteur de 60 % minimum, ou des fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI) centrés sur les entreprises innovantes.
Jusqu'à 15 % de non-coté obligatoires
Pour définir les contours de cette disposition, la loi renvoie à la publication d'arrêtés. « Les Echos » ont pu consulter les textes en cours de validation. Ils mentionnent une part minimale obligatoire que devraient contenir les mandats de gestion. Cette disposition passe mal auprès de la Fédération des associations indépendantes de défense des épargnants pour la retraite (Faider), qui revendique représenter 1,4 million de particuliers.
Dans deux lettres, l'une adressée le 31 décembre à la présidente de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Marie-Anne Barbat-Layani, l'autre le 5 janvier au vice-président de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), Jean-Paul Faugère, la Faider demande une intervention « d'urgence » auprès du gouvernement pour qu'il revoie sa copie. La fédération demande qu'au moins les profils prudents et équilibrés soient exempts de toute obligation de versements affectés aux actifs non cotés.
Car, en l'état actuel des textes, tous les mandats de gestion, à l'exception des profils prudents des assurances-vie (1), contiendraient du non-coté, dans une proportion qui dépendrait de l'horizon temporel et du profil de risque choisi. Concrètement, dans le cadre de l'assurance-vie, s'agissant des profils équilibrés (détenant jusqu'à 70 % de supports volatils et sans garantie de capital), l'investissement sur les FCPR, FIP et FCPI devrait représenter au moins 4 % des versements. Pour les profils dynamiques (pouvant contenir 80 % de supports risqués), ce minimum serait porté à 8 %.
Pour les plans d'épargne retraite, l'exposition minimale obligatoire pourrait atteindre jusqu'à 15 % des versements. Elle concernerait les épargnants ayant opté pour une gestion offensive et dont la date de rachat du PER n'interviendrait pas avant un délai de vingt ans. Ensuite, au fur et à mesure que la date de liquidation se rapprocherait, la part des versements alloués au private equity diminuerait pour atteindre 6 % cinq ans avant le départ en retraite."
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