Kizzo a dit:
C'est inexact
Les enfants doivent être notifiés du changement de régime matrimonial, quel que soit le régime ou l'aménagement de régime.
Ils ont un droit d'opposition de 3 mois (de même que les créancier)
En 2010, c'était déjà comme ça.
Kizzo a dit:
Le changement de régime doit être dans l'intérêt de la FAMILLE, pas des enfants.
Et la famille c'est D'ABORD LES EPOUX
Effectivement, quand on se rend compte des effets d'une communauté universelle avec attribution intégrale .
Kizzo a dit:
En dernier lieu c'est le juge qui peut homologuer ou refuser d'homologuer le changement de régime.
Si les enfants s'y opposent .
Kizzo a dit:
Mais sa décision se positionne non pas par rapport aux enfants mais à la FAMILLE.
Donc le conjoint survivant . Dans quel cas le juge pourrait donc s'y opposer 🤔
Kizzo a dit:
NB jusqu'à quelques années en arrière le juge homologuait les changements de régime en présence d'enfants mineurs il y semble, à présent c'est au notaire de remonter le dossier s'il a des raisons légitimes de penser que le changement leur porte un préjudice grave
A présent ... Ça fait déjà pas mal de temps, puisque de mon expérience c'était déjà le cas en 2010 😉
A noter que le notaire se doit, normalement, puisque il est sensé "être neutre" et a "un devoir de conseil envers toutes les parties", d'expliquer aux enfants les conséquences de ce changement matrimonial . Et toujours de mon expérience ce n'est pas toujours le cas 🙄
Quelles pourraient être les raisons légitimes que pourraient avoir un notaire de penser que le changement de régime porte un préjudice grave aux enfants ? 🤔 Car en cas de communauté universelle avec attribution intégrale, il y a forcément préjudice pour les enfants, même quand ils sont du même lit, ne seraient ce que par l'absence d'ouverture de succession au premier décès et donc toutes les conséquences qui en découlent dont la perte d'un abattement de 100 000€ par enfant.
Autre préjudice : l'absence de rappel civil et fiscal de toutes les donations effectuées par le 1er décédé ! Et là, il peut y avoir un sacré préjudice tant pour les enfants que pour l'État !
Kizzo a dit:
La donation entre époux, si elle est libellée correctement (et c'est loin d'etre toujours le cas surtout pour les plus anciennes),
Mais comment est ce possible 🤔🤣
Kizzo a dit:
pourrait permettre au conjoint de tout récupérer MAIS dans ce cas il y a atteinte à la réserve héréditaire des enfants qui pourraient demander une réduction de l'emolument du conjoint.
Donc la solution a ses limites.
Une des solutions est de faire intervenir les enfants en leur faisant signer une renonciation anticipée à l'action en réduction.
Ne serait-ce pas la solution qui évite une communauté universelle , donc la perte des abattements au 1er décès, tout en donnant tous les "pouvoirs" au conjoint survivant de choisir de tout garder ou pas ?
Kizzo a dit:
La plus protectrice, sans conteste, est un régime de communauté universelle, avec soit attribution intégrale au conjoint survivant soit exercice d'un preciput à la main du conjoint. Dans ce cas, il n'y a pas d'atteinte à la réserve des enfants donc le conjoint prend et ne doit rien aux enfants (même s'il prend tout).
Mais perte des abattements au 1er décès...
Absence de rappel civil et fiscal de donations effectuées par la 1er décédé ... N'est il pas l'intérêt majeur de la communauté universelle : ne pas dévoiler des donations passées ? C'est ce que m'a dit un notaire quand j'ai cherché à comprendre pourquoi mes parents avaient changé de régime matrimonial pour la communauté universelle avec attribution intégrale, vu les circonstances ...
Et là, le notaire est donc "complice"
Kizzo a dit:
Par contre vous chassez 2 lièvres qui courent dans des directions opposées entre l'intérêt du conjoint et la fiscalité des enfants. Selon les montants en jeu, ça pourrait être difficile de tout atteindre.
