Flemme, fatigue, perte de sens

Membre50676 a dit:
Dans un premier temps, se pencher sur le train de vie de l'état me semble une nécessité.
dans un premier temps? mais ça fait 30 ans qu'on en parle ......
Membre50676 a dit:
Est-ce que toutes les prestations sociales sont vraiment nécessaires ?
vaste débat aussi depuis de nombreuses années
Membre50676 a dit:
Dans le pays de l'école laïque, les écoles privées sont subventionnées en grande partie par l'état. Trouvons-nous ça normal ?
il me semble qu'il y a eu une tentative de réforme qui a mis 2 millions de personnes dans la rue autrefois (1984)
 
dans un premier temps? mais ça fait 30 ans qu'on en parle ......

30 ans qu'on demande des efforts et qu'il n'y a pas d'effort. Et on voudrait nous demander à nous des efforts ? Je veux bien être gentil, mais il y a des limites...

vaste débat aussi depuis de nombreuses années

Comme les retraites. Je propose qu'on s'attaque à ce vaste débat, qui concerne une partie seulement des Français, avant celui qui concerne l'ensemble des Français.

il me semble qu'il y a eu une tentative de réforme qui a mis 2 millions de personnes dans la rue autrefois (1984)

Dans ce cas qu'on ne vienne pas se plaindre de la dégringolade du niveau de l'EN.


Je ne pense pas être borné et complètement idiot en réalité.

Je suis prêt à travailler le temps qu'il faut. Mais avant de toucher une nouvelle fois à l'un de nos avantages, en sachant qu'il faudra encore y retoucher dans 5 ans, je demande juste à ce que l'impôt au sens large soit dans un premier temps utilisé de façon optimale.

Quand on arrêtera de jeter l'argent par les fenêtres, alors là, oui, on pourra parler de participer plus à l'effort commun.
 
Un vrai souci d'orientation au plus jeune âge, tout-à-fait. Mais aussi une vision d'un métier pour la vie avec des évolutions internes bien compliquées et archaïques, des reprises d'études moins valorisées que la voie royale, de l'expérience de seniors non valorisée.

Quelques anecdotes:
- en école d'ingénieurs, les rendus de devoirs par voie électronique étaient à faire avant minuit. Du coup, les élèves travaillaient en charette le soir, juste avant minuit. Impossible à gérer avec des petits boulots. Une élève qui gardait des gosses le soir s'est fait convoquer par la direction. "Vous devez choisir entre faire partie de l'élite et gagner quelques sous. Faîtes un prêt". Il suffisait de mettre la deadline à 19h...
- en même école, un stage ouvrier de trois semaines pour apprendre à travailler. Mais aucun dispositif de valorisation des éventuels petits boulots que l'élève aurait pu avoir antérieurement.
- en école d'ingénieurs, alors que les élèves sont majeurs (Bac+2), des journées pour les parents. Rien en fac. On y est adulte. Et un peu perdu.
- chez MacDo, formidable opportunité pour avoir une première expérience pro, les managers doivent avoir un bac+2 (à vérifier). Du coup, ascenseur social bloqué. En restauration traditionnelle, il faut 18 ans pour bosser.
- à Saint-Cyr, deux voies d'accès. La voie royale des prépas, la voie interne pour les sous-officiers expérimentés. Lors de la reconstitution d'Austerlitz les 2 S (décembre), les Français victorieux sont joués par les jeunes de la voie royale, les Russes perdants par les vieux...
- au lycée, dans mon bac E, les profs de matières technologiques étaient des anciens de l'usine, en reclassement de fin de carrière. Maintenant, ce seraient des ressortissants d'un CAPES sans expérience de l'entreprise.
- dans le BTP, le diplôme de conducteur de travaux est assujetti depuis quelques années à un certain niveau de langue anglaise. J'ai vu ce changement. Et j'ai vu Adelino, 15 ans de chantier en région parisienne, se faire refuser le diplôme parce qu'il ne parle que français et portugais.
- un ami a été chaudronnier dans le nucléaire. Un salaire de cadre, aux 35h, en province, en CDI. Mais une vie personnelle morose depuis ses 17 ans. Il a demandé un break pour faire deux saisons de Club Med. Davantage de jeunes femmes accortes qu'à l'usine. Davantage de soleil qu'au Creusot. Mais on ne le reprend pas après ce break de 18 mois, car il n'est plus à jour de son expérience. L'entreprise cherche du monde avec 7 ans d'expérience, sans discontinuité.
- la réforme LMD et la possibilité d'Erasmus font que tout le monde a un bac+5, mais plus grand'monde une simple licence. Il n'y a plus de techniciens, plus de cadres intermédiaires.
- si les accidents de la vie sont pris en compte largement, le principal risque de la vie est un mauvais divorce. J'ai connu beaucoup de cadres (surtout masculins) qui, ayant tout perdu, voient la vie autrement, plus modestement.
- il est difficile d'obtenir un crédit pour fonder sa boîte. Sauf à sortir d'une école de commerce et de faire le pitch parfait. Le banquier favorisait il y a encore deux ans d'investir dans la pierre.
- les échelonnements de carrière ne sont pas favorables aux expériences multiples. Si une institutrice voulait se reconvertir à 55 ans dans une PME, sa hiérarchie bloquerait son CPF et elle recommencerait en bas de l'échelle.
- des milliers de kébabs en France, dont la vocation est souvent peu entreprenariale. Un brave Turc en bas de chez moi, à 1500km de Paris. Il s'est diversifié, a embauché du monde, et propose une demi-douzaine de plats méditerranéens. A quand un plan porté par la profession pour faire monter en gamme ces fast-foods?
- ce cas comique et médiatisé d'une mère qui rédige le CV de son gosse, qu'un DRH prétentieux lui demandait pour son stage de 3e.
- un réservoir francilien de CV parfaits, d'une région dont seule Londres est l'équivalent européen, de jeunes cadres dynamiques pas encore usés, de moutons à cinq pattes qui répondent à toutes les prétentions des entreprises trop heureuses d'avoir eu pendant des décennies ces prêts à tout pour une expérience dans leur carrière, alors que désormais ces cadres ne rêvent que de vie paisible de famille en province et non de vivre en coloc à 1000€ par mois dans la poubelle ville du monde.

Bref, pour ces retraites comme pour le reste, le gouvernement manipule du quantitatif vite-fait bien-fait alors que les réformes devraient être qualitatives. Beaucoup de blocages. Peut-être un grand reset.
 
attentif a dit:
Bonjour à tous,

Tout est dans le titre pour échanger.

1 heure d'écoute du Talk franceinfo [lien réservé abonné] pour poser le sujet, avant de réagir.

Personnellement, je ne pense pas que nous soyons devenus plus flemmards. Les différents événements/crises de ces dernières années ont fait se développer une certaine fatigue morale et/ou physique ainsi qu'une perte de sens dans nos actions quotidiennes.
Bon sujet,

pour ma part je pense que "fatigue", "perte de sens", sont des termes pompeux pour ne pas dire que tu es faignant/flemmard.
Deux mois de Covid payés à rester chez soit ont bouleversé les esprits des salariés payés à ne rien faire.
Une révélation de ce que pourrait être une vie payée à jouer sur PC, regarder Netflix.
La reprise du travail pour gagner pareil fut un enfer... Attendre les prochains congés payés. La vie ce sont les CP en ligne de mire, ce qui fait tenir...
Croire que c'est mieux artisan quand tu as tout de payé par ton patron me fait rire. Il falloir en tricoter des pulls, fabriquer des lampes dans son garage, pour se payer 500 euros par mois.

La flemme, le découragement , c'est uniquement la prise de conscience que la vie est une bataille jusqu'à la retraite.
 
Membre50676 a dit:
Dans le pays de l'école laïque, les écoles privées sont subventionnées en grande partie par l'état. Trouvons-nous ça normal ?
C'est un argument que l'on entend souvent surtout de la part d'une frange de la gauche qui a conservé des réflexes anti-cléricaux hérités de la 3e République. Sur le plan idéologique cela peut avoir un sens (que l'on soit d'accord ou non) : casser l'influence de l'Eglise (enfin ce qu'il en reste au XXIe s.), lutter contre les inégalités en limitant les effets de contournement de la carte scolaire par le biais d'inscription dans des établissements privés.

Par contre sur le plan des finances de l'Etat, cet argument ne tient pas. Aujourd'hui et pour simplifier dans les écoles privées sous contrat (la très grande majorité des écoles privées en France), l'Etat paye le salaire des enseignants, tandis que l'établissement privé paye (avec ce qui est payé par les parents), l'achat et l'entretien de locaux et du matériel.

Le résultat global est qu'un élève scolarisé dans le privé, coûte moins cher à la collectivité qu'un élève scolarisé dans le public.

Si l'Etat cessait de "subventionner" les établissements privés sous contrat, le coût deviendrait insupportable pour la très grande majorité des parents scolarisant actuellement leurs enfants dans le privé. Cela impliquerait pour la collectivité de rescolariser en urgence dans le public des millions d'enfants, soit en construisant des nouveaux bâtiments, soit en rachetant les bâtiments de nombreux établissements privés qui mettraient la clé sous la porte. Il faudrait ensuite reprendre en charge par la collectivité la restauration collective, le péri-scolaire... etc.

Voilà typiquement l'exemple d'une "fausse" bonne idée qui aurait pour effet de faire gonfler dans des proportions importantes les dépenses publiques.
 
kaziklu a dit:
Je trouve que l'exemple de mon épouse colle bien pour illustrer cette situation.

Mon épouse est professeur des écoles. Elle adore son métier et s'épanouit.
Pourtant elle ne se voit pas à 64, 62 ou même 60 ans continuer à se pencher sur des pupitres avec des problèmes de dos, faire des sorties scolaires avec une ribambelle de gamins (perte d'enrichissement) ou même s'assoir par terre pour faire découvrir à des CP la science par des manipulations (perte d'enrichissement encore).

Donc à moins d'accompagner les métiers sur des évolutions de carrière s'adaptant au contraintes physiques (et ce n'est pas du tout l'axe envisagé), il y aura perte de motivation.

Pfff... Ma femme et moi sommes à la retraite... et si on en profite c'est justement parce que l'on maintient une bonne activité physique. 8km mini de randonnée 3x/semaine (en s'asseyant par terre pour manger les sandwichs).
Golf 2x/semaines pour les articulations. Et gym de base tous les matins.
Se voir quasi grabataire à 62 ans, c'est déprimant.

Que ta femme change de métier si c'est si fatiguant que cela... (Va savoir pourquoi , je suis quasi sûr qu'elle ne le fera pas), mais trouvera les ressources pour dépenser une énergie de dingue pour que les instits partent à 60 ans, payés par ceux/celles qui bosseront jusqu'à 64 ans.

Yes, je suis dur...
 
Pikaoups a dit:
Voilà typiquement l'exemple d'une "fausse" bonne idée qui aurait pour effet de faire gonfler dans des proportions importantes les dépenses publiques.
Ça, c'est ton avis. Tu prends les chiffres à la lettre. Je peux me projeter.

La carte scolaire qui n'est plus évitée, c'est un niveau général qui augmente dans le public. C'est certainement moins de soucis sociaux sur le long termes. Moins de dépenses pour l'état...
 
Pendragon a dit:
Pfff... Ma femme et moi sommes à la retraite... et si on en profite c'est justement parce que l'on maintient une bonne activité physique. 8km mini de randonnée 3x/semaine (en s'asseyant par terre pour manger les sandwichs).
Golf 2x/semaines pour les articulations. Et gym de base tous les matins.
Se voir quasi grabataire à 62 ans, c'est déprimant.

Que ta femme change de métier si c'est si fatiguant que cela... (Va savoir pourquoi , je suis quasi sûr qu'elle ne le fera pas), mais trouvera les ressources pour dépenser une énergie de dingue pour que les instits partent à 60 ans, payés par ceux/celles qui bosseront jusqu'à 64 ans.

Yes, je suis dur...
Qu'avez-vous fait comme métier avec votre femme ?
 
Pendragon a dit:
Que ta femme change de métier si c'est si fatiguant que cela... (Va savoir pourquoi , je suis quasi sûr qu'elle ne le fera pas), mais trouvera les ressources pour dépenser une énergie de dingue pour que les instits partent à 60 ans, payés par ceux/celles qui bosseront jusqu'à 64 ans.
Elle ne changera pas à court terme n'étant pas du tout à cet âge là.
Et pourtant je pense qu'elle changera bien avant cet âge là, les mutations étant quasiment impossible; mais c'est un autre sujet.
Elle ne dépense pas non plus une énergie de dingue pour avoir des passe-droit (elle n'a pas manifesté si c'est ce que vous sous-entendiez).
Vous parlez des instits, c'est un statut particulier qui peut partir à 55 ans, maintenant ils recrutent des professeurs des écoles (hé oui la fin de l'embauche au statut il y a eu des cas avant la sncf).
J'évoquais surtout une possibilité d'adapter les postes ou revaloriser autrement les compétences. Mais on voit bien que ce n'est absolument pas à l'ordre du jour.
Et on voit bien votre intervention sur un métier très touché par les TMS vous dites qu'il n'y a qu'à faire plus de sport.
 
Dernière modification:
kaziklu a dit:
J'évoquais surtout une possibilité d'adapter les postes ou revaloriser autrement les compétences. Mais on voit bien que ce n'est absolument pas à l'ordre du jour
effectivement, la diminution du rôle de l'état, appelé par bon nombre, ne va que dans le sens de choix individuels pour réorienter sa carrière, au risque d'une dégradation des conditions de vie , par un saut mal maitrisé..
kaziklu a dit:
'il n'y a qu'à faire plus de sport.
ce qui permettrait de mieux sauter de postes en postes..... :)
 
moietmoi a dit:
ce qui permettrait de mieux sauter de postes en postes..... :)
c'était aussi l'idée de Dominique S...K .... lorsqu'il est allé au Sofitel de New york ...

je me demande s'il n'aurait pas mal interprété l'idée de sauter de postes en postes ?
 
Buffeto a dit:
c'était aussi l'idée de Dominique S...K .... lorsqu'il est allé au Sofitel de New york ...

je me demande s'il n'aurait pas mal interprété l'idée de sauter de postes en postes ?
DSK, sautait sur les postes-et-rieurs:rolleyes:
 
Membre50676 a dit:
Qu'avez-vous fait comme métier avec votre femme ?
Moi métier cérébral mais très stressant, bcp de collègues en surpoids, malbouffe, sédentarité.

Ma femme s'est occupée d'enfants jusqu'à 62 ans y compris de bébés... Donc assis, debout, accroupi, ça va... Elle connait... :)

Mais on vit sainement, pas d’alcool, de p'tites bières, de grosses bouffes grasses et sucrées. Et on se bouge même lorsqu'il fait froid, gris, pluie...

Le travail ne tue pas, c'est la sédentarité, la feignantise de faire ses repas, l'addiction à l’alcool , la clope, à la télé, au canapé, aux médicaments. Le narcissisme, l'entre soit, oui, tout cela tue plus que le travail...
J'ai oublié, les plaignards, les jaloux des autres, la dépression... Oui ça use et plus que le travail.

Je sais que ces propos heurteront les adeptes du canapé et je m'en excuse mais je ne souhaite pas payer pour eux.
 
kaziklu a dit:
Et on voit bien votre intervention sur un métier très touché par les TMS vous dites qu'il n'y a qu'à faire plus de sport.

Oui, le sport aide à se maintenir. Je ne sais pas qu'elle age elle a mais avoir du mal à s'assoir par terre et se relever... mais bon, je ne dis rien.
Dès qu'on parle de métier pénible, chacun y va de ses spécificités. Les cadres , c'est le stress, le burn out, les fonctionnaires le bore out,..., untel le poignet, l'autre le dos... et mes grands parents qui ont été maraichers, sans mécanisation, pas de pénibilité, allez savoir pourquoi... (ils ont vécus jusque 95 et 98)...
 
Pendragon a dit:
Mais on vit sainement, pas d’alcool, de p'tites bières, de grosses bouffes grasses et sucrées. Et on se bouge même lorsqu'il fait froid, gris, pluie...
c'est exactement ce qu'avait répondu michel D.......... ( éternel présentateur télévisuel ) à Johny H....... ( rocker prénommé jean Philippe ) ...

ce à quoi le rocker répondit au présentateur : " quelle vie de con " :ROFLMAO:
 
Pendragon a dit:
, le burn out,
je ne sais pas pourquoi mais ca me fait toujours penser à ça cette expression de burn out : :ROFLMAO:
 

Pièces jointes

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Buffeto a dit:
c'est exactement ce qu'avait répondu michel D.......... ( éternel présentateur télévisuel ) à Johny H....... ( rocker prénommé jean Philippe ) ...

ce à quoi le rocker répondit au présentateur : " quelle vie de con " :ROFLMAO:
;) Oui mais JH ne chialait pas sur la pénibilité de son travail et ne demandait pas à s’arrêter de bosser à 55 ans payé par la communauté... !

C'est toute la différence, chacun fait se qu'il veut, quand il veut, mais arrête de se plaindre et de se victimiser...
 
i
Pendragon a dit:
Le travail ne tue pas, c'est la sédentarité, la feignantise de faire ses repas, l'addiction à l’alcool , la clope, à la télé, au canapé, aux médicaments. Le narcissisme, l'entre soit, oui, tout cela tue plus que le travail...
J'ai oublié, les plaignards, les jaloux des autres, la dépression... Oui ça use et plus que le travail.
C'est ce qu'on compris les patrons de chez Amazon, qui aident à maintenir en bonne santé leurs esclaves modernes à la chaine dans les entrepôts pour la logistique, avec le chronomètre qui affiche ta performance, pour t'empêcher de prendre une pause clope ou bière......
Nous n'en sommes plus à Zola, mais ce que tu dis du travail,n'est hélas vécu que par une minorité;
Combien de suicide de paysans? 1 par jour, je crois, sans doute ne travaillent ils pas assez? comme les policiers qui se suicident... il n' y a pas assez de manifestants? Comme ces cadres de France Telcom qui avaient, comme l'avait dit le PDG, la mode de suicider... Sans doute car leurs chopes de bière étaient vides?
 
Bjr
Il faut bien subventionner les écoles privées pour que le Ministre de l'Education Nationale y mette ses enfants
 
Buffeto a dit:
on est mal barré ....de ce que je comprends le travail ne serait plus une valeur prioritaire ....

quand j'entends travail = sacrifice j'ai un peu de mal à me retrouver dans ce qui se dit ....

pour moi , je l'ai déjà exprimé , le travail est un enrichissement et pas uniquement financier .
Bonjour @Buffeto, je serais curieuse de savoir dans quoi vous travaillez ou dans quoi vous avez travaillé si vous êtes déjà à la retraite ?
Parce que tout le monde n'a pas forcement la chance de faire un métier "passion".

Le travail est fait pour gagner de l'argent afin de nous permettre de profiter de la vie pendant nos temps OFF.

Alors oui, pour la très grande majorité des Francais, le travail est un "sacrifice" et on y va afin de bien gagner sa vie et pouvoir se faire plaisir, économiser et gérer son argent afin de partir à la retraite et enfin en profiter pleinement, en faisant ce qui nous rends vraiment heureux et ce que l'on a vraiment envie de faire au moment ou on en a envie.
Pas de faire quelque chose parce que quelqu'un nous le demande et pour enrichir le patron.

Personnellement, si on me donne tous les mois le même salaire que j'ai en travaillant ma vie serait beaucoup plus enrichissante. Je pourrais voyager, prendre le temps de me cultiver sur des sujets qui m'intéressent, pratiquer des sports, des travaux manuels ou en me formant sur des nouvelles choses.
 
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