Ouille, du pointu ici !
Pour les milliers de dossiers vus, y compris validés par les OGA (EI ou indivision, oui, il y en a), je n'ai jamais vu l'application de 50% (ou de la quotité acquise par un co-indivisaire) mise en place pour l'amortissement. C'est tout le bien qui est loué, tout le loyer qui est perçu par l'EI, et toute la valeur du bâti qui est amortie.
Mais il y a de l'humain en compta-fiscalité, donc je ne suis pas surpris de voir différentes doctrines.
Pour les frais d'acquisition en charges, la décision est définitive pour les autres acquisitions. On fait systématiquement la comparaison en charges en en amortissement avec une projection des revenus sur 10 ans. Si on peut consommer les charges d'acquisision, alors zou, en charges. Sinon, en amortissement.
Notez 2 détails importants :
- en amortissant, on perd l'agilité de pouvoir racheter un bien pour s'éloigner à nouveau d'un résultat positif.
- en amortissant, on applique la quote-part terrain et la décomposition en composant, donc une partie des frais (40% à Paris par exemple) est "perdue"
Enfin, pour la réintégration des amortissements aux régimes micro, ce serait débile, obligeant les notaires à recalculer un amortissement qu'ils ne savent pas faire. et l'augmentation desdits frais de notaire n'est pas pour eux mais pour les droits de mutation... Si c'est vraiment ça qui a été voté, c'est idiot. Mais la jurisprudence nous éclairera ce point d'ici quelques mois. En attendant, je n'estime pas qu'il faille réintégrer les amortissements déduits au micro. C'est incalculable et forcément sujet à assignation.