Crowdfunding / Dette privée immobilière - plateformes, projets et avis

gil2 a dit:
[CLUBFUNDING] [DMVIP]

Une réunion s’est tenue sous l’égide du commissaire à l’exécution du plan lors de laquelle il nous a été confirmé que la première annuité du plan de sauvegarde sera bien réglée courant du mois de décembre 2025.

Nous vous tiendrons informés dès lors que nous aurons la date précise de règlement.
si c'est le même commissaire qui en Avril 2025 annonçait un règlement en Mai 2025 car il avait besoin de temps pour les versements puis apprendre que les sous sous étaient pas la....on peut raisonnablement penser à encore une énième communication inutile de la part de ces escrocs.
Un commissaire chargé soit disant de faire respecter le plan et laisser DMVIP faire ce qu'ils veulent est une honte tout comme cette plateforme de clown
N oublions pas que ce même commissaire a choisi de ne pas faire respecter le plan mentionnant des hypothèques inscrites.......car en fait elles ne l'étaient pas même si le document contractuel les mentionnait
 
Dallas78 a dit:
Je suis pas mal investi sur du DMVIP au travers de plusieurs projets (pavillon Chapet, Terrains des Yvelines, Neuville...)

On nous annonce décembre 2025 (en lieu et place de mai/juin 2025, date déjà fixée sur le plan d'apurement, étalement....). Est ce que certains se préparent à des actions en justice dés janvier 2026? On va se faire encore probablement balladés en décembre (montants inférieurs à ceux fixés initialement, décalage de paiement et autres coquetteries donc CF a le secret). Donc est ce que certains sont déjà prêts pour le jour d'après cette enfilade prévisible?
CF ne voudra jamais aller en justice et preferera faire trainer les chose pendant 100 ans....

ils ont négocié un remboursement des frais de justice (80K) et une protection de leurs stats dans cette affaire.

le reste n'a pas d'importance
 
Bonsoir

LaPremièreBrique a dit:
notre rôle est de partager ces propositions, même si parfois évidemment, nous préférons une option plutôt que l'autre…
Que j'aime l'ambiguïté de ces propos!
La "préférence" de telle ou telle option est-elle dictée:
  • par la recherche par la PF de la fidélité de l'opérateur-client, et en cela empreinte d'une connivence certaine,
  • ou par la défense des prêteurs dont la PF est le représentant de la masse?

LaPremièreBrique a dit:
sans avoir le droit de le dire, évidemment.
...
Nathan
"Evidemment"???
Je ne suis pas juriste, aussi posé-je la question aux membres du forum qui le sont: le sacro-saint (?) devoir de conseil de tout PSFP envers les prêteurs ne couvrirait-il que la phase d'investissement, excluant de fait les décisions pouvant/devant être soumises à leur approbation au cours de la vie du projet?
Cette interrogation est déterminante pour la bonne compréhension de la manière dont les PF "suivent" leurs dossiers:
  • si le devoir de conseil se limite à la seule phase d'investissement, les PF n'ont pas le moindre intérêt à se donner le mal de scruter en permanence leurs projets à la loupe: elles n'ont plus par la suite qu'un rôle de courroie de transmission de l'information brute obligeamment fournie par les opérateurs (s'ils le veulent bien!), y compris celle de leurs demandes de prorogation, aux conditions requises;
  • si ce devoir de conseil devait courir sur toute la durée des projets, les PF devraient alors "faire suer le burnous" aux pôles d'analystes pour rechercher les informations de façon proactive pour alerter précocement les prêteurs de tout risque de dérapage et leur proposer de prendre - le cas échéant - l'initiative de faire jouer les sûretés.
Mais pour ce dernier point, encore faudrait-il, en particulier, se tenir au courant d'indicateurs financiers déterminants pour la bonne santé des projets, ce qui semble bien loin d'être le cas pour LPB: chaque fois que je leur demande de tels renseignements, ils me parviennent généralement après la date limite de la consultation, et souvent de façon parcellaire.
Désespérant, vous dis-je!...
 
NicoNoclaste a dit:
Bonsoir


Que j'aime l'ambiguïté de ces propos!
La "préférence" de telle ou telle option est-elle dictée:
  • par la recherche par la PF de la fidélité de l'opérateur-client, et en cela empreinte d'une connivence certaine,
  • ou par la défense des prêteurs dont la PF est le représentant de la masse?


"Evidemment"???
Je ne suis pas juriste, aussi posé-je la question aux membres du forum qui le sont: le sacro-saint (?) devoir de conseil de tout PSFP envers les prêteurs ne couvrirait-il que la phase d'investissement, excluant de fait les décisions pouvant/devant être soumises à leur approbation au cours de la vie du projet?
Cette interrogation est déterminante pour la bonne compréhension de la manière dont les PF "suivent" leurs dossiers:
  • si le devoir de conseil se limite à la seule phase d'investissement, les PF n'ont pas le moindre intérêt à se donner le mal de scruter en permanence leurs projets à la loupe: elles n'ont plus par la suite qu'un rôle de courroie de transmission de l'information brute obligeamment fournie par les opérateurs (s'ils le veulent bien!), y compris celle de leurs demandes de prorogation, aux conditions requises;
  • si ce devoir de conseil devait courir sur toute la durée des projets, les PF devraient alors "faire suer le burnous" aux pôles d'analystes pour rechercher les informations de façon proactive pour alerter précocement les prêteurs de tout risque de dérapage et leur proposer de prendre - le cas échéant - l'initiative de faire jouer les sûretés.
Mais pour ce dernier point, encore faudrait-il, en particulier, se tenir au courant d'indicateurs financiers déterminants pour la bonne santé des projets, ce qui semble bien loin d'être le cas pour LPB: chaque fois que je leur demande de tels renseignements, ils me parviennent généralement après la date limite de la consultation, et souvent de façon parcellaire.
Désespérant, vous dis-je!...
Je ne veux pas me faire l'avocat du diable, mais LPB est la seule plateforme à envoyer quelqu'un ici, donc au casse-pipe, alors que, malgré mes critiques, elle n'est pas encore la pire (comme déjà écrit, j'en veux plus-que-beaucoup à Homunity qui n'en branle strictement plus une pour les investisseurs).

Nathan fait "évidemment" (!) son job de communicant, mais si chacun lui tire dessus à boulets rouges, il quittera la scène comme toutes les autres PF qui, elles, nous témoignent leur mépris officiellement en ne répondant même plus au téléphone pour certaines...
 
djio101 a dit:
Je ne veux pas me faire l'avocat du diable, mais LPB est la seule plateforme à envoyer quelqu'un ici, donc au casse-pipe, alors que, malgré mes critiques, elle n'est pas encore la pire (comme déjà écrit, j'en veux plus-que-beaucoup à Homunity qui n'en branle strictement plus une pour les investisseurs).

Nathan fait "évidemment" (!) son job de communicant, mais si chacun lui tire dessus à boulets rouges, il quittera la scène comme toutes les autres PF qui, elles, nous témoignent leur mépris officiellement en ne répondant même plus au téléphone pour certaines...
Bonjour - la remarque de Djio est exacte - il faut saluer Nathan pour sa présence ici - je ne vois un côté positif et espérons-le: faire remonter les remarques au staff de LPB pour que LPB améliore sa prestation - il y a encore du chemin à faire :
- s'assurer que les garanties perso données n'ont pas déjà "servi" - c'est à dire qu'avec 100 €, l'émetteur garantisse 1.000.000 € d'opérations
- préférer des sûretés vs hypothèque
- ne pas attendre les difficultés de l'émetteur avant de réagir : il y a plusieurs dead lines dont l'information périodique sur l'avancement du projet - celle-ci devrait alerter LPB dès le premier manquement
- ne pas considérer que les émetteurs sont des anges - même s'ils sont présenté sous leur prénom - bcp voient dans le crowdfunding une occasion de belle arnarque
- alerter les émetteurs sur la valeur du ticket pénal et leur donner une fiche de leurs obligations à commencer par respecter la clause d'affectation - (je me suis rendue compte que bcp ignoraient cette clause ou ont feint de l'ignorer) - OR la clause d'affectation est ESSENTIELLE en immobilier -
- demander au comité d'engagement de faire une étude réaliste de leur bilan et compte d'exploitation
- leur demander une attestation sur l'honneur que l'opération n'est déjà pas financée et ne le sera pas une seconde fois sur une autre plafeforme puisque les plateformes n'ont pas accès au FICOBA

Déjà si LPB fait cela ce sera déjà pas mal -
Je rejoins ce que @NicoNoclaste disait plus haut
 
Maryaeva a dit:
Bonjour - la remarque de Djio est exacte - il faut saluer Nathan pour sa présence ici - je ne vois un côté positif et espérons-le: faire remonter les remarques au staff de LPB pour que LPB améliore sa prestation - il y a encore du chemin à faire :

En même temps avant Nathan, on a eu il y'a quelques années la présence d'un des fondateurs de LPB en personne.
Je garde un souvenir émus des "échanges" houleux sur un dossier qui est aujourd'hui devenu la première perte avérée de LPB. On ne réécrira pas l'histoire mais les anomalies majeures détectées ici auraient méritées d'être écoutées par LPB et suivi de l'annulation de la collecte...

Je ne mets donc qu'un espoir bien limité dans la pourtant nécessaire amélioration des prestations !
 
Dernière modification:
ostibapa a dit:
En même temps avant Nathan, on a eu il y'a quelques années la présence d'un des fondateurs de LPB en personne.
Je garde un souvenir émus des "échanges" houleux sur un dossier qui est aujourd'hui devenu la première perte avérée de LPB. On ne réécrira pas l'histoire mais les anomalies majeures détectées ici auraient méritées d'être écoutées par LPB et suivi de l'annulation de la collecte...

Je ne mets donc qu'un espoir bien limité dans la pourtant nécessaire amélioration des prestations !
Nous sommes d'ACCORD !!!!
 
Bonjour
djio101 a dit:
Je ne veux pas me faire l'avocat du diable, mais LPB est la seule plateforme à envoyer quelqu'un ici, donc au casse-pipe, alors que, malgré mes critiques, elle n'est pas encore la pire
...
Nathan fait "évidemment" (!) son job de communicant, mais si chacun lui tire dessus à boulets rouges, il quittera la scène comme toutes les autres PF qui, elles, nous témoignent leur mépris officiellement en ne répondant même plus au téléphone pour certaines...
Nathan est un communicant exclusivement chargé des relations-investisseurs. Son rôle, certes ingrat, est donc – en particulier et c’est ce qui nous intéresse – de faire l’interface entre les investisseurs – en général mécontents – et la direction de LPB pour faire remonter les sujets de mécontentement, et le cas échéant, faire redescendre l’information sur les mesures prises en conséquence.

Quand on prétend piloter un projet QUEL QU’IL SOIT, on établit au départ un certain nombre d’indicateurs-clés pertinents et de jalons permettant de vérifier qu’il reste sur les rails et à l’heure, et donc de pouvoir prendre à temps les mesures qui s’imposent pour prévenir ou corriger tout accident de parcours; le promoteur travaille évidemment comme ça du côté opérationnel pour le bien de ses affaires (on peut l’espérer!), les PF doivent le faire également pour le bien des investisseurs.

Si les mesures sont inexistantes ou ne sont pas à la hauteur des enjeux, comme c’est tout particulièrement le cas pour mes revendications sur la communication de données chiffrées et financières (et j’espère, mais sans trop y croire tant ma confiance dans les compétences des PF est entamée, que ces données sont régulièrement demandées et obtenues pour faire partie des indicateurs de pilotage), il ne faudra pas s’étonner que les boulets rouges continuent à être tirés en rafales, pour le malheur, en l’occurrence, du sympathique Nathan, qui sait parfaitement, et qui sait que nous savons très bien qu’il n’est pas personnellement responsable des manques que nous mettons ici en lumière. Il ne quittera donc pas la scène; mais s’il le faisait tout de même sans y être remplacé, cela traduirait clairement la volonté de LPB d’ignorer définitivement les critiques souvent constructives (en toute objectivité, œuf corse!) que nous lui faisons, ce qui pourrait se révéler désastreux pour sa crédibilité apparemment encore relativement solide sur ce forum: je n’y crois donc pas.
 
Je souscrits à tout l'exposé de NicoNoclaste - merci - effectivement, Nathan a un rôle ingrat mais ô combien constructif si LPB voulait tenir compte des remarques faites ici - Si une plateforme était réellement capable d'en tenir compte, elle pourrait voir baisser le taux de défauts et donc préserver son activité voire même la mettre en place prépondérante -
 
NicoNoclaste a dit:
Bonjour

Nathan est un communicant exclusivement chargé des relations-investisseurs. Son rôle, certes ingrat, est donc – en particulier et c’est ce qui nous intéresse – de faire l’interface entre les investisseurs – en général mécontents – et la direction de LPB pour faire remonter les sujets de mécontentement, et le cas échéant, faire redescendre l’information sur les mesures prises en conséquence.

Quand on prétend piloter un projet QUEL QU’IL SOIT, on établit au départ un certain nombre d’indicateurs-clés pertinents et de jalons permettant de vérifier qu’il reste sur les rails et à l’heure, et donc de pouvoir prendre à temps les mesures qui s’imposent pour prévenir ou corriger tout accident de parcours; le promoteur travaille évidemment comme ça du côté opérationnel pour le bien de ses affaires (on peut l’espérer!), les PF doivent le faire également pour le bien des investisseurs.

Si les mesures sont inexistantes ou ne sont pas à la hauteur des enjeux, comme c’est tout particulièrement le cas pour mes revendications sur la communication de données chiffrées et financières (et j’espère, mais sans trop y croire tant ma confiance dans les compétences des PF est entamée, que ces données sont régulièrement demandées et obtenues pour faire partie des indicateurs de pilotage), il ne faudra pas s’étonner que les boulets rouges continuent à être tirés en rafales, pour le malheur, en l’occurrence, du sympathique Nathan, qui sait parfaitement, et qui sait que nous savons très bien qu’il n’est pas personnellement responsable des manques que nous mettons ici en lumière. Il ne quittera donc pas la scène; mais s’il le faisait tout de même sans y être remplacé, cela traduirait clairement la volonté de LPB d’ignorer définitivement les critiques souvent constructives (en toute objectivité, œuf corse!) que nous lui faisons, ce qui pourrait se révéler désastreux pour sa crédibilité apparemment encore relativement solide sur ce forum: je n’y crois donc pas.

Bonjour,

Tout d'abord, je vous remercie pour la sincérité de vos propos, et pour votre bienveillance à mon égard.

Je peux vous certifier, indépendamment de mon rôle de communicant, que les demandes et inquiétudes sont systématiquement remontées et ont un impact. Beaucoup d'évolutions, de modifications de process ou encore de recrutements ont été faits suite à vos retours, interrogations et besoins. Certaines sont en cours, et d'autres arriveront très prochainement.

Pour en revenir au devoir de conseil, il me semble devoir s'appliquer au produit proposé, pas aux décisions soumises à un vote, relatif à la suite d'un investissement. Orienter un vote, c'est le biaisé, ce serait contraire au principe même.

Quoi qu'il en soit, soyez assurés que je ne quitterais pas le forum, aussi durs que vous puissiez être, mon rôle n'est pas que de recevoir les éloges ou les compliments (heureusement tout de même que nous en recevons un peu), ce serait trop facile.

Nous voulons la transparence, alors qui serions-nous pour vous empêcher de l'être totalement ?

Tant que cela reste courtois et sans grossièretés, je me tiens prêt à tout entendre ! Et c'est bien là tout ce qui est attendu d'un forum.

La plateforme est la vôtre, elle a été créée pour vous, alors, nous sommes ensemble.

Belle journée à tous,

Nathan
 
LaPremièreBrique a dit:
Pour en revenir au devoir de conseil, il me semble devoir s'appliquer au produit proposé, pas aux décisions soumises à un vote, relatif à la suite d'un investissement. Orienter un vote, c'est le biaisé, ce serait contraire au principe même.
Je m’inscris en faux.
Si, comme vous l’écrivez vous-même, le devoir de conseil (dans lequel j’inclus à partir d’ici ici le devoir d’information) vous «semble devoir s’appliquer au produit proposé», pourquoi ne devrait-il donc pas être appliqué durant toute la vie dudit produit?
Et c’est précisément sur ce point que je sollicite ici l’avis des juristes du forum.

Autant que je le comprenne, le devoir de conseil et d’information du PSFP s’appuie sur deux piliers:
  1. la connaissance de son client (si celui-ci n’est pas catégorisé comme Investisseur Averti), elle même concrétisée par les réponses au questionnaire KYC,
  2. et l’analyse poussée du produit proposé, ce qui rejoint le devoir de due diligence, et la vérification consécutive de sa bonne adéquation avec le profil du client; et c’est ce point précis qui m’intéresse.
En effectuant la mise en ligne d’un projet, en permettant à son client non-averti d’y accéder et de signer un bulletin de souscription, la plate-forme admet implicitement avoir rempli son devoir de conseil: les caractéristiques du projet sont compatibles avec ses objectifs patrimoniaux et la mesure de son aversion au risque.
Que se passe-t-il si, pendant la vie du projet, un événement survient, qui nécessite une prise de décision de la part des prêteurs?
Avant le départ du projet, la PF dit à l’investisseur: «c’est un bon projet, nous avons vérifié qu’il vous convient; vous pouvez y aller en confiance».
Lors d’un événement imprévu, la même PF dira-t-elle au même investisseur: «voici ce qu’il se passe, vous devez prendre une décision, mais quelle que soit votre incompétence en la matière, nous ne pouvons vous donner le moindre conseil (ou même la moindre information financière que vous ne seriez de toute façon pas en mesure d’exploiter), à part vous dire que si vous votez contre les propositions de l’opérateur, vous vous engagez dans une voie étroite, longue et incertaine»?

C’est un peu court, ce serait là le laisser «orphelin», et encore une fois, cette impartialité de façade pourrait bien passer pour de la connivence...

Cet investisseur a «acheté» un projet avec un niveau de risque identifié; ce niveau de risque peut être aggravé, et l’investisseur doit en être informé, d’autant plus si l’économie du projet peut en être modifiée, ce qui est toujours le cas; c’est ici que le devoir de conseil doit – selon moi - à nouveau s’appliquer, et la «fuite en avant» ne doit pas être la seule alternative présentée: une nouvelle et véritable analyse risques-bénéfices doit avoir lieu en la circonstance, être présentée à la Masse, et amener à une prise de position de la PF, au moins à l’usage des investisseurs les moins avertis.

Et encore une fois, les données chiffrées et actualisées ayant servi à cette dernière analyse doivent être mises à disposition de tous les prêteurs, afin que les plus avertis d’entre eux puissent en tirer leurs propres conclusions.
 
NicoNoclaste a dit:
Je m’inscris en faux.
Si, comme vous l’écrivez vous-même, le devoir de conseil (dans lequel j’inclus à partir d’ici ici le devoir d’information) vous «semble devoir s’appliquer au produit proposé», pourquoi ne devrait-il donc pas être appliqué durant toute la vie dudit produit?
Et c’est précisément sur ce point que je sollicite ici l’avis des juristes du forum.

Autant que je le comprenne, le devoir de conseil et d’information du PSFP s’appuie sur deux piliers:
  1. la connaissance de son client (si celui-ci n’est pas catégorisé comme Investisseur Averti), elle même concrétisée par les réponses au questionnaire KYC,
  2. et l’analyse poussée du produit proposé, ce qui rejoint le devoir de due diligence, et la vérification consécutive de sa bonne adéquation avec le profil du client; et c’est ce point précis qui m’intéresse.
En effectuant la mise en ligne d’un projet, en permettant à son client non-averti d’y accéder et de signer un bulletin de souscription, la plate-forme admet implicitement avoir rempli son devoir de conseil: les caractéristiques du projet sont compatibles avec ses objectifs patrimoniaux et la mesure de son aversion au risque.
Que se passe-t-il si, pendant la vie du projet, un événement survient, qui nécessite une prise de décision de la part des prêteurs?
Avant le départ du projet, la PF dit à l’investisseur: «c’est un bon projet, nous avons vérifié qu’il vous convient; vous pouvez y aller en confiance».
Lors d’un événement imprévu, la même PF dira-t-elle au même investisseur: «voici ce qu’il se passe, vous devez prendre une décision, mais quelle que soit votre incompétence en la matière, nous ne pouvons vous donner le moindre conseil (ou même la moindre information financière que vous ne seriez de toute façon pas en mesure d’exploiter), à part vous dire que si vous votez contre les propositions de l’opérateur, vous vous engagez dans une voie étroite, longue et incertaine»?

C’est un peu court, ce serait là le laisser «orphelin», et encore une fois, cette impartialité de façade pourrait bien passer pour de la connivence...

Cet investisseur a «acheté» un projet avec un niveau de risque identifié; ce niveau de risque peut être aggravé, et l’investisseur doit en être informé, d’autant plus si l’économie du projet peut en être modifiée, ce qui est toujours le cas; c’est ici que le devoir de conseil doit – selon moi - à nouveau s’appliquer, et la «fuite en avant» ne doit pas être la seule alternative présentée: une nouvelle et véritable analyse risques-bénéfices doit avoir lieu en la circonstance, être présentée à la Masse, et amener à une prise de position de la PF, au moins à l’usage des investisseurs les moins avertis.

Et encore une fois, les données chiffrées et actualisées ayant servi à cette dernière analyse doivent être mises à disposition de tous les prêteurs, afin que les plus avertis d’entre eux puissent en tirer leurs propres conclusions.
le débat mérite d'être fait par des juristes spécialistes de ce domaine tant il y a de coins cachés que j'ignore -
Ce qui est certain et je te rejoins à 100% c'est l'incompétence du comité d'engagement.
Je prends pour exemples :
- un émetteur qui est défaillant sur la plateforme de Koregraf - et malhonnête - (dans l'association nous avons le profil de plus d'une 30 aine d'émetteurs) - il présente un projet sur une autre plateforme que j'avais contactée 1 semaine avant d'y voir affiché un nouveau projet de ce même promoteur.
Or lors de ma prise de contact, cette plateforme a vanté les mérites et je dirai même, les grands mérites de leur comité d'engagement !!! CQFD - le projet a été maintenu
- Un autre obligataire a eu la même démarche avec une autre plateforme sur laquelle un émetteur transfuge de Koregraf est allé présenté son projet - le DG de la plateforme n'a pas hésité à retirer le projet et à rembourser ceux qui avaient commencer à participer -
Voilà 2 cas pour lesquels je me demande s'il ne faudrait pas intégrer des promoteurs véreux au sein des comités d'engagement car au moins ils connaissent les entourloupes !! bon, n'exagérons pas !!
Donc le devoir de conseil est à définir : il doit s'accompagner de la capacité à conseiller c'est à dire à étudier en amont -
Le problème est que les plateformes n'ont pas accès à FICOBA - DONC FAIRE SIGNER UNE DECLARATION SUR L'HONNEUR DES ENGAGEMENTS EN COURS de l'émetteur
 
Maryaeva a dit:
l'incompétence du comité d'engagement.
Je prends pour exemples :
- un émetteur qui est défaillant sur la plateforme de Koregraf - et malhonnête - (dans l'association nous avons le profil de plus d'une 30 aine d'émetteurs) - il présente un projet sur une autre plateforme que j'avais contactée 1 semaine avant d'y voir affiché un nouveau projet de ce même promoteur.
Or lors de ma prise de contact, cette plateforme a vanté les mérites et je dirai même, les grands mérites de leur comité d'engagement !!! CQFD - le projet a été maintenu
On peut effectivement questionner la compétence, mais on ne peut pas non plus écarter a priori une certaine malhonnêteté motivée par le goût du lucre...

Maryaeva a dit:
- Un autre obligataire a eu la même démarche avec une autre plateforme sur laquelle un émetteur transfuge de Koregraf est allé présenté son projet - le DG de la plateforme n'a pas hésité à retirer le projet et à rembourser ceux qui avaient commencer à participer -
J'ai vu passer ça il y a quelques années sur ce forum, sans me rappeler la PF ni l'opérateur en question.

Maryaeva a dit:
Voilà 2 cas pour lesquels je me demande s'il ne faudrait pas intégrer des promoteurs véreux au sein des comités d'engagement car au moins ils connaissent les entourloupes !! bon, n'exagérons pas !!
On a déjà vu des repentis passer du bon côté de la barrière, mais il ne faut effectivement pas rêver...

Maryaeva a dit:
Donc le devoir de conseil est à définir
Ben merdalors! Si le législateur aussi fait son boulot à moitié...

Maryaeva a dit:
il doit s'accompagner de la capacité à conseiller c'est à dire à étudier en amont
Ça, pour le coup, ce n'est qu'une question de compétences, de rigueur, et de travail!

Maryaeva a dit:
Le problème est que les plateformes n'ont pas accès à FICOBA - DONC FAIRE SIGNER UNE DECLARATION SUR L'HONNEUR DES ENGAGEMENTS EN COURS de l'émetteur
Euh! Tu ne confonds pas avec le FIBEN? Et là, je crois bien que tous les PSFP y ont accès, de droit.
Sauf erreur de ma part, par le FICOBA, on ne doit même pas avoir l'information des flux et du solde des comptes...
 
NicoNoclaste a dit:
On peut effectivement questionner la compétence, mais on ne peut pas non plus écarter a priori une certaine malhonnêteté motivée par le goût du lucre...


J'ai vu passer ça il y a quelques années sur ce forum, sans me rappeler la PF ni l'opérateur en question.


On a déjà vu des repentis passer du bon côté de la barrière, mais il ne faut effectivement pas rêver...


Ben merdalors! Si le législateur aussi fait son boulot à moitié...


Ça, pour le coup, ce n'est qu'une question de compétences, de rigueur, et de travail!


Euh! Tu ne confonds pas avec le FIBEN? Et là, je crois bien que tous les PSFP y ont accès, de droit.
Sauf erreur de ma part, par le FICOBA, on ne doit même pas avoir l'information des flux et du solde des comptes...
Oh Yes !!! tu a raison - je me suis trompée - c'est bien du FIBEN qu'il s'agit - j'ai discuté avec l'ancien DG de Koregraf, il me disait qu'il n'avait pas accès au FICOBA -
Qaund je dis que le devoir de conseil est à définir je ne plaisante pas - la preuve, on met en doute cette définition - dommage .. -:) - il manque des emoji - peut-être que IA saura traiter les dossiers sans état d'âme - -;)
 
[CF : Pinède saint Tropez]


03/11/2025
Depuis notre précédente communication, nous avons reçu une offre ferme sans condition suspensive tendant à l’acquisition de l’actif financé. Cette offre devrait permettre un règlement partiel dont le montant exact est en cours de définition compte tenu des différents frais à déduire. Dès finalisation du protocole, les conditions de celui-ci vous seront communiquées dans le cadre d’une consultation des obligataires
 
[LPB] Dolce Notte


Les Prochaines étapes sont:

La reprise commerciale débute en novembre, avec une sortie attendue sous 4 à 6 mois.

L’hôtel rouvrira le 15 avril 2026, pour une finalisation complète à l’été 2026.
Étant donné le calendrier du projet, notre porteur vous sollicite donc concernant une prorogation de l’emprunt de 9 mois à compter de la date d'échéance maximale fixée au 04/12/2025 et vous sollicite concernant la non-application des pénalités de retard.


Nous vous laissons donc nous faire parvenir votre avis en cliquant sur le bouton "Voter".


Les votes seront clôturés le mercredi 12 novembre 2025 à minuit
 
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