Au sujet du dol: je vois ça d'assez loin, et l'imagine pour le moment comme une circonstance aggravante permettant de convaincre pour la déchéance totale et d'amener des dommages/intérêts complémentaires.
Là, il y a du boulot!

Le dol n'est pas envisagé parmi les sanctions du code conso, il n'a donc rien à voir avec la déchéance, sauf pour 'motiver' le juge, s'il en a besoin (?).
En revanche son intérêt est double:
-retarder le point de départ de la prescription à la date de sa découverte, si la nullité est prescrite. La nullité du contrat est son 1er intérêt. Il permet de l'obtenir, le consetement ayant été vicié. On ne s'est pas trompé, on a été trompé.
- obtenir aussi, ou à la place de la nullité (plutôt que de devoir rendre de suite le capital prêté!) des dommages-intérêts.
Je ne perçois pas l'intérêt d'une simple réticence (?),
Moi, si! sinon pour que le dol soit reconnu (et c'est difficile), il faut prouver l'existence de manoeuvres. La réticence est donc une avancée jurisprudentielle considérable.
En bref, plusieurs défauts d'informations ne sont-ils pas témoins de manoeuvre?
Les manoeuvres, comme le nom l'indique, sont...des manoeuvres. Par exemple vous changez le compteur d'une auto d'occasion.
J'ajouterais, le plus sérieusement du monde, que la tromperie au pénal risque fort d'être reconnue avant les procès au civil.
Ben si vous n'êtes pas partie civile, ça vous fera une belle jambe.
Ce jugement impliquera donc la reconnaissance du dol civil.
Les 2 dols sont proches, mais pas identiques.
Le listing des réticences semble ne pas connaître de fin!
Ce qui fait le charme du dossier?
