Bonjour
D'après ce que dit @liz02 il ne s'agit pas d'un contrat de type CCMI mais d'une VEFA signée avec un promoteur.
Dans le premier cas, le futur propriétaire a le statut de maître de l'ouvrage, alors que dans le second c'est le promoteur du lotissement qui a ce statut, ce qui est bien différent sur le plan juridique.
Pour ce qui concerne les délais, il faut se reporter, à mon avis, au contrat de VEFA qui doit spécifier les conditions de dépassement de délai admissible. En général, hormis les cas extrêmes (cas de force majeure telle que guerre civile, fission de l'atome et autre réjouissance de ce genre...) il s'agit principalement des intempéries. Dans un chantier bien mené, les jours d'intempérie (qui doivent répondre à des critères précis pour chaque corps de métier) sont notés au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Donc, le cas échéant vous pourriez demandé au promoteur quel est l'état des jours d'intempérie aujourd'hui.
Par ailleurs, si vous avez réglé 80% du prix comme cela semble être le cas, cela ne veut pas forcément dire que la maison est achevée à 80% car les appels de fonds réglementaires sont en général en avance sur les travaux réels (ces appels de fonds peuvent en effet couvrir des prestations terminées comme des études, des frais de commercialisation....etc).
En résumé, il faut se reporter au contrat de VEFA, questionner le promoteur le cas échéant par courrier simple d'abord et en RAR si pas de réponse et rester vigilant sur les appels de fonds futurs.
En cas de dépassement important, c'est la notion de préjudice réel qui prévaut (sur toute autre notion d'indemnisation d'assurance) mais pour cela une action judiciaire est nécessaire et vous n'en êtes pas encore là, étant rappelé par ailleurs "qu'un mauvais arrangement vaut en général mieux qu'un bon procès".