Bonjour,
Désolé Emi, mais j'infirme partiellement votre réponse.
Chaque banque a ses propres critères d'acceptation.
L'usage est un taux d'endettement de 33% mais certaines vont à 35% voire plus.
Ne sont normalement pris en compte dans le calcul du taux d'endettement que les revenus certains.
Ainsi s'il existe un système de primes fonction de la production, donc aléatoires, bien que comprises dans le "net imposable" elles ne sont généralement pas prises en considération.
Certains Etablissements, cependant, regardent comment ce complément de rémunération a évolué dans le passé et acceptent quelquefois, de supposer pérenne une partie de cette rémunération aléatoire.
Mais on "fait dire ce que l'on veut" à un taux d’endettement :
Certaines banques prennent toutes les charges fixes y compris les impôts, d'autres non.
Certaines ajoutent les aides au logement (Allocation logement - Aide personnalisée au logement) aux revenus; d'autres, au contraire, les déduisent des charges.
Le taux d'endettement qui en résulte est donc complètement différent. Certains Etablissement prennent même une fraction des allocations familiales alors qu'elles sont insaisissables ???
Ce critère de taux d'endettement en pourcentage n'est qu'un indicateur qui a ses limites.
Un autre critère qui est le revenu résiduel ou "reste à vivre" est de plus en plus pris en considération.
Ce dernier varie en fonction de la composition de la famille avec un montant forfaitaire pour le foyer (même si ce foyer n'est constitué que d'une personne car dans un logement il y a des charges fixes indépendantes du nombre de personne qui y vivent) plus un autre montant forfaitaire par enfants à charge.
En effet un emprunteur endetté à 40% avec un revenu mensuel de 10.000€ conservera 6.000€ de reste à vivre alors qu'un autre emprunteur endetté à 20% avec des revenus de 2.000€ n'aura que 1.600€ de reste à vivre.
Cordialement,
