Ces règles concernent uniquement les paiements effectués par prélèvement, qui supposent que vous ayez signé une autorisation de prélèvement (que l'on appellera bientôt "mandat de prélèvement SEPA). La plupart des paiements par internet se font par carte bleue et ne sont pas concernés.
Vous avez bien saisi l'objectif de cette mesure d'information préalable 14 jours à l'avance : permettre au consommateur 1/ de veiller à ce que son compte en banque soit bien approvisionné lors du débit et 2/ lui donner le temps de se renseigner s'il ne sait plus à quoi correspond le prélèvement, et éventuellement, demander à sa banque de refuser le paiement lorsqu'il se présentera.
En ce qui concerne les solutions alternatives aux paiements par carte, telles celles exposées dans l'article que vous nous avez fait suivre (merci !), ces solutions sont en plein boom. Quasiment toutes les banques en proposent une, notamment la carte virtuelle, et de nombreux intervenants, qui ne sont pas des banques, apparaissent sur le marché "Paypal, pour citer l'un des plus connus).
A vrai dire, je ne suis pas client de ces solutions, puisque la loi protège déjà très bien le consommateur, qui peut demander le remboursement de tout débit effectué sans son consentement (= sans saisie du code confidentiel à 4 chiffres). Je n'hésite jamais à acheter sur internet avec ma carte, et je n'oublie pas de jeter un coup d'oeil à mon relevé de compte. Si je note un jour un débit n'étant pas de mon fait, la banque aura obligation de le rembourser. Par ailleurs, il ne faut pas exagérer l'ampleur de la fraude, comparé au volume gigantesque de paiements sur internet. Non seulement je n'ai jamais eu de problèmes jusqu'à présent, mais les systèmes Visa / Mastercard effectuent eux-mêmes de nombreux contrôles et peuvent bloquer des débits suspects (cela m'est déjà arrivé : la banque m'a contacté pour vérifier que le paiement CB était bien de mon fait).