moietmoi a dit:
Eh non! c'est bien là la difficulté; nulle part dans la loi , il n'est dit le mot "appartenir"; il est dit:
Les entreprises d'assurance sur la vie ou de capitalisation doivent faire participer les assurés aux bénéfices techniques et financiers qu'elles réalisent, dans les conditions fixées par arrêté du ministre de l'économie et des finances
Article L331-3
Donc dans les comptes il ne s'agit en aucun cas de sommes qui appartiennent à quelqu'un d'autre, ce qui facilite le passage en fonds propres envisagé!!! (Cependant , actuellement ,on provisionne la future dépense)
Alors certes, le mot "appartenir" ne figure ni dans le décret de 2015, ni dans l'article L331-(et l'ensemble de ses alinéas) du code des Assurances, mais dans les faits, cette provision est à reclasser au titre des dettes présentes en fin d'exercice (civil pour les compagnies d'assurances), et
cela au titre des contrats en cours de validité (dont les droits appartiennent aux souscripteurs) ....
Mais l'article que je vous ai soumis présente l'avantage de fournir une version plus simple au commun des mortels, afin qu'ils parviennent à y comprendre un tant soit peu quelque chose, sans avoir recours à un professionnel du droit ou de l'expertise comptable pour y parvenir ....
Maintenant, et si l'on se retrouve de fait dans un situation de spoliation en raison d'un artifice de comptabilisation, les assureurs n'ont qu'à suivre l'exemple de Generali, et donc en conséquence de réduire à la portion congrue le rendement d'un support en Euros ordinaire, je comprendrais volontiers que ces souscripteurs-là, ils procèdent à une sortie plus ou moins progressive de leurs contrats ….
Décollecte sensible sur l'assureur en cause, et plus de tracasseries sur des problèmes de solvabilité .....
Alors ensuite, je sais bien que dans la direction d'une entreprise (qu'elle soit d'assurance ou d'un autre domaine), il existe des pratiques plus ou moins recommandables de présenter ou travestir la réalité économique, mais justement, c'est à des professionnels de l'expertise comptable que sont les Commissaires aux Comptes qu'il appartient d'approuver, de rejeter ou d'accepter avec réserve des comptes qui ne respectent pas les concepts de sincérité ou d'image fidèle ....
Et autoriser un artifice de présentation sous prétexte qu'autrement, l'assureur ne présenteraient plus de critères suffisamment probants en matière de "solvency", semble tout ce qu'il y a de criticable (et pour moi, c'est même répréhensible .....)