Je suis stressé pour un prêt

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Isolt a dit:
Alors, merci pour vos messages ça me fait super plaisir !
Alors du coup, il y a énormément de français qui sont revenus en France après leurs études ; ça s'est bien passé dans le sens où c'est quand même une preuve de maturité, de force de partir ailleurs.
Oui, et c'est ce que l'on appelle l'esprit d'initiative et une première expérience valorisante ....

Isolt a dit:
Un diplôme étranger,surtout un diplôme américain est assez bien vu, c'est très prestigieux !
Il n'y aurait pas comme une forme de contradiction dans cet éloge ....

Lorsque quelque chose est prestigieux, en davantage encore lorsque c'est TRÈS prestigieux, c'est bien plus que bien vu, et c'est surtout recherché ....

Isolt a dit:
Pour le remboursement du prêt, on me donne un délais de 12 ans et demi ce qui revient à (à peu près) des mensualités de 1400 euros. Hormis ça je peux envisager en effet des débuts de carrière aux États Unis pendant deux ans ça me permettra d'acquérir une expérience.
Soit 1400 * 12.5 *12 .... soit tout de même 210 KE ; cela faire tout de même cher le cm2 de papier du diplôme ....

Isolt a dit:
Le salaire médian d'une personne sortant de l'université en question est de 46 000 ou + par an !
Après ça je compte revenir en France et postuler dans des entreprises ou faire un master.
Vous en pensez quoi ? ( je veux devenir directeur marketing)
Parce qu'en plus de ce diplôme US, il faudrait encore poursuivre par un master français, comparativement presque gratuit ....

C'est bien dans la logique anglo-saxonne ça, lorsque ce n'est pas cher payé, cela ne vaut pas tripette !!
 
Isolt a dit:
J'ai le logement et la nourriture comprit :)
C'est déjà ça mais ce n'est pas encore suffisant, il vous restera à vous vêtir pendant 6 ans, à bouger un peu, à partager des loisirs, prendre du bon temps, revenir en France de temps en temps... bref sans doute encore quelques milliers d'euros supplémentaires chaque année.

Encore une fois, et malgré les avis des uns et des autres, les forumeurs ici présents ne pourront vous donner d'éventuelles bonnes infos que sur les aspects techniques du crédit, sachant que vous avez déjà pas mal de réponses (une seule banque vous en propose, le taux, la mensualité, le décalage du paiement, etc). Je réitière et j'insiste : pour la partie "est-ce que ça vaut le coup/le coût", il n'y a rien de mieux qu'échanger en live avec des anciens, qui pourront vous conseiller ou pas. Tenteraient-ils à nouveau l'expérience aujourd'hui ? Ont-ils senti en revenant que ça leur ouvrait vraiment des portes ? Comment s'en sont-ils sortis avec leur prêt étudiant s'ils en avaient un ? etc. Nous savons beaucoup de choses ici, mais nous n'avons pas les réponses à ces questions. Peut-être existe-t-il un collectif d'anciens élèves français, une asso, bref des gens à contacter : c'est eux qui vous rassureront (ou pas).
 
Comment puis je trouver ces anciens?
 
Moteur de recherche avec les bons termes, site de l'école, réseaux sociaux à vocation pro (LinkedIn par exemple).
 
D'accord! Sinon pour le crédit je suis assez perdu vu que je m'y connais pas, est-ce que y'a des risques? des choses cachées? des arnaques?
 
Isolt a dit:
D'accord! Sinon pour le crédit je suis assez perdu vu que je m'y connais pas, est-ce que y'a des risques? des choses cachées? des arnaques?
je crois que le plus important c'est la phrase obligatoire; un crédit doit être remboursé..ceci vous parait peut être évident , mais votre espérence de 46 000 euros annuel m'éffraie totalement pour un tel prêt; si vous visiez des postes à 100 ou 200ke (commercial dans des boites de soft, controleur de gestion,costkiller..) le ratio prêt/salaire envisagé serait jouable. Mais il est vrai que je suis de la vieille école, et que le monde bouge vite
 
Tomas466 a dit:
C'est déjà ça mais ce n'est pas encore suffisant, il vous restera à vous vêtir pendant 6 ans, à bouger un peu, à partager des loisirs, prendre du bon temps, revenir en France de temps en temps... bref sans doute encore quelques milliers d'euros supplémentaires chaque année.

Tomas466 a dit:
Encore une fois, et malgré les avis des uns et des autres, les forumeurs ici présents ne pourront vous donner d'éventuelles bonnes infos que sur les aspects techniques du crédit, sachant que vous avez déjà pas mal de réponses (une seule banque vous en propose, le taux, la mensualité, le décalage du paiement, etc).
Il est exact que la plus grosse compétence des CBnaute, sera tournée vers l'obtention d'un prêt, mais pas forcément sur le marché d'un diplôme obtenu dans telle spécialité, avec une formation assurée par tel ou tel autre institut ....

Tomas466 a dit:
Je réitière et j'insiste : pour la partie "est-ce que ça vaut le coup/le coût", il n'y a rien de mieux qu'échanger en live avec des anciens, qui pourront vous conseiller ou pas. Tenteraient-ils à nouveau l'expérience aujourd'hui ? Ont-ils senti en revenant que ça leur ouvrait vraiment des portes ?
Et dans presque tous les organismes de formation (universitaires ou non), il existe très souvent une association des anciens, avec un annuaire, et dans cet annuaire, il existe souvent un rafraîchissement du poste actuel et su secteur d'activité ....

Et en qualité d'anciens diplômé d'un tel type d'institut, je resterais toujours ouvert si un étudiant franchement diplômé me contactait ; je ne suis pas diplômé d'un institut étranger, mais j'ai connu des personnes, enfants de collègues qui auront mené des études aux USA (notamment en Floride), et que je rencontre maintenant de façon épisodique, et qui sont fort satisfaits de leur parcours ....

Mais dans la quasi totalité des cas, il y aura eu un soutien financier important de la sphère familiale ....

Tomas466 a dit:
Comment s'en sont-ils sortis avec leur prêt étudiant s'ils en avaient un ? etc.
Seul l'ancien étudiant pourra vous répondre, car tout dépendra de la carrière embrassée, puis de l'environnement dans lequel aura débuté puis se sera déroulée ....

Tomas466 a dit:
Nous savons beaucoup de choses ici, mais nous n'avons pas les réponses à ces questions. Peut-être existe-t-il un collectif d'anciens élèves français, une asso, bref des gens à contacter : ce sont eux qui vous rassureront (ou pas).
Tout à fait, et ce serait une bonne démarche que de s'inscrire auprès de la structure qui gère les anciens élèves de votre unité de formation ....
 
moietmoi a dit:
Je crois que le plus important c'est la phrase obligatoire; un crédit doit être remboursé.. ceci vous parait peut être évident , mais votre espérance de 46 000 euros annuel m'effraie totalement pour un tel prêt
Vous n'êtes probablement pas le seul qui soit surpris (et j'en suis !), avec un engagement sur une base hypothétique sur l'avenir ....

Bien entendu, et tous les centres de formation font à peu près pareil, ils vous montrent la lune, et vous disent facilement : elle est juste à côté ....
Mais les élus pour marcher dessus, ils sont rares et se comptent même sur les doigts de LA main ....

moietmoi a dit:
Mais il est vrai que je suis de la vieille école, et que le monde bouge vite
Le monde bouge, mais votre remarque me remémore le fait qu'à l'entrée de l'an 2000, il y eut une période durant laquelle une prétendue nouvelle économie devait pratiquement mettre à bas l'ancienne, mais ce n'est pas arrivé ...

Certes, quelques ténors ont émergé durant les 20 dernières années, mais si l'on regarde la liste des entreprises de la cote récente, l'Oréal existe toujours, Air liquide aussi, et j'en passe de nombreuses dans le genre, et bien entendu les pétrolières n'ont pas encore disparu ....

Donc la vieille école a encore de beaux restes, et il y a des fondamentaux qui subsistent encore, et qui ne sont pas à jeter aux orties ....
 
A votre place je n'y penserai même pas, je n'ai que 30 ans mais je pense que mon expérience pro compte désormais déjà beaucoup plus que mon diplôme. Nous en discutions justement récemment avec quelques collègues : nous avons tous fait des écoles très différentes en termes de "niveau" et de prestige, et pourtant aujourd'hui nous occupons le même poste... et avons
le même salaire, à quelques pourcents près.

Le diplôme n'est pas une fin en soi, ce n'est pas le sésame qui va vous ouvrir des portes ou non et votre carrière ne dépendra pas uniquement du nom de l'école que vous aurez faite. Il faut plus le voir comme un tremplin pour le début, qui vous aidera ou pas à trouver des stages et un premier job, pourra donner un petit coup de pouce de temps en temps sur un recrutement... mais après quelques temps ce seront vos compétences professionnelles acquises lors des postes précédents (et votre savoir être) qui feront la différence, pas le fait que vous ayez un diplôme américain ou français.
 
Pour avoir une approche plus "financière", vous pouvez calculer le temps de retour sur investissement à partir du différentiel de salaire estimé entre cette formation et une similaire faite en France mais gratuite... mais je ne serai pas étonné que l'âge de la retraite arrive avant celui de la rentabilité !
 
Titi892 a dit:
A votre place je n'y penserai même pas, je n'ai que 30 ans mais je pense que mon expérience pro compte désormais déjà beaucoup plus que mon diplôme. Nous en discutions justement récemment avec quelques collègues : nous avons tous fait des écoles très différentes en termes de "niveau" et de prestige, et pourtant aujourd'hui nous occupons le même poste... et avons le même salaire, à quelques pourcents près..
C'est une situation que l'on rencontre souvent, et pour moi qui me suis aussi occupé de recrutement, et intéressé bien entendu à ces sujets de reclassement de cadres, je l'ai effectivement constaté ; je soutiens donc ce constat ; dans tout job, il y aura une formation de base qui devra être d'un niveau indispensable, mais une fois ce niveau acquis et maîtrisé, il y a de multiples chemins pour la mettre en valeur ....

Titi892 a dit:
Le diplôme n'est pas une fin en soi, ce n'est pas le sésame qui va vous ouvrir des portes ou non et votre carrière ne dépendra pas uniquement du nom de l'école que vous aurez faite..
Oui, il y a des gens qui pensaient cela, et c'est ainsi qu'est née l'Avarap ; c'est une émanation associative d'un groupe de diplômés d'une grande école d'ingénieurs qui un jour ont fini par se rendre compte que ne dire que je sors de l'X ou d'une école du genre, cela ne suffisait plus pour trouver un poste ....

Il fallait faire davantage, et se trouver en mesure pour chaque poste occupé, de présenter ce que l'on appelle des réalisations probantes, à savoir ce que vous avez fait dans ce poste, mais surtout quel aura le plus personnel, qui aura fait que votre mission aura été une réussite ....

Titi892 a dit:
Il faut plus le voir comme un tremplin pour le début, qui vous aidera (ou pas) à trouver des stages et un premier job, pourra donner un petit coup de pouce de temps en temps sur un recrutement...
Et vous comprendrez donc que tant que vous n'aurez réalisé ces missions qui sont de nature à valider ces réalisations probantes, le diplôme seul ne vous permet pas franchement de progresser ...

Dans ces groupes, j'ai croisé des jeunes diplômés de haut vol, mais qui ne savaient pas comment mettre en valeur leur candidature, et présenter ce qu'elle peut apporter à l'entreprise dans laquelle le recruteur est en situation de décision ; autrement dit, comment vous allez utiliser (ou avez déjà utilisé) votre formation pour en faire progresser le rayonnement ; et le maître d'oeuvre, ce sera vous et pas l'école suivie ....

Titi892 a dit:
Mais après quelques temps ce seront vos compétences professionnelles acquises lors des postes précédents (et votre savoir être) qui feront la différence, pas le fait que vous ayez un diplôme américain ou français.
Le savoir-être est important, mais le savoir-devenir l'est tout autant ....

Méditez bien ce que vous indique Titi892 !
 
Dernière modification:
Bonjour,

hargneux a dit:
D'un point de vue bancaire, en France prêté 180 000 € pour un prêt étudiant, j'ai jamais vu.

Moi non plus !!!

Et si j'avais été sollicité je l'aurais refusé.

Quelle garantie vous demande la BNP ?

Cdt
 
Je trouve personnellement que vous avez une démarche très ancienne sur le problème actuel des études. En effet la notion d'ouverture de porte n'indique aucunement, ne se traduit aucunement par ''' SALAIRE DE MALADE ''. Ecoutez, je vais vous donner un exemple. X entreprise essaye de recruter des employés dans son entreprise, et il demande des capacités en Anglais ainsi que des connaissances dans le domaine du business. Il faut voir la vérité en face, l'éducation américaine est supérieure à l'éducation française. Revenons alors à l'exemple du recrutement. Quand un CV d'un jeune homme se présente, ce jeune homme qui a décidé de tout quitter à ses 18 ans, aller dans une école américaine sans famille ni rien non seulement ça prouve qu'il a les épaules larges mais aussi qu'il est mature et sérieux. De plus s'ajoute à ces atouts son diplome américain qui met la personne d'autant plus en valeur. Donc je pense que vous m'avez comprit en mode '' ok le gars il a un diplome américain i lcroit vraiment avoir un job de malade omygod '' alors que pas du tout c'est un tremplin énorme qui va me permettre d'avoir des opportunités inédites. De plus je compte travailler deux ans auX Etats unis car en effet on peut avoir un diplôme mais être con et savoir rien faire ça je suis totalement d'accord. Rien est instantané dans la vie, ce tremplin sera ancré à jamais dans mon parcours professionnel et dans tout les cas ça m'ouvrira des portes avec des postes possédant des salaires convenable. Le crédit qu'il propose, avec ma famille on va le payer
 
C'est juste que là, vous me donnez une approche très contradictoire à ma démarche, vous me conseillez de ne pas aller aux Etats-UNIS alors que mes seules raisons de ce départ est de quitter ce pays qui possède un systeme éducatif dégueulasse alias la France. Car l'élitisme ça m'intéresse pas. Au lieu de parler de pseudo prestige aux Etats uNIS parlons des écoles françaises possédant un pseudo prestige aussi. On le sait vous et moi que la scolarité américaine, peu importe l'université sera supérieur à HEC. HEC posséde un systeme élitiste, pas humanitaire. Si on juge une personne à travers ces notes c'est qu'on juge le pinceau d'une oeuvre d'art alors qu'il faut juger l'entièreté de la personne. Ce qui est le cas aux etats unis, même avec mes notes, j'ai été accepté, avec une lettre, une dissertation personnelle adéquoite
 
180 000 euros de frais de scolarité au USA pour devenir Directeur Marketing dans une boite française....le montant investi est démesuré au regard du résultat attendu.

En tapant, directeur marketing sur le net, je tombe sur le profil de la directrice marketing de Loréal (on est pas sur une entreprise de quartier..)....Elle est diplômée d'une maîtrise en marketing de l'Université Paris-Sorbonne en 1998 après avoir fait son bonhomme de chemin dans la boite.

La fille d'une de mes collègues est actuellement à la sorbonne. C'est un budget d'environ 3 000 euros par mois tout inclu (logement, scolarité, transport).

L'investissement engagé n'est pas à la mesure du résultat attendu dans votre cas.

Si vous ambitionnez de devenir directrice marketing de samsung, appel ou microsoft...Peut-être mais là.
 
buffetophile a dit:
On le serait à moins …….
Ce que je vais écrire n'est pas un conseil mais plutôt une remarque préliminaire .
Et c'est une bonne remarque ....

buffetophile a dit:
Tu te félicites d'avoir été choisi par cette école, je peux le comprendre mais il faut savoir qu'aux USA la sélection porte juste et uniquement sur la faculté qu'ont les étudiants à financer chèrement leurs écoles . (70k€/an c'est quand même énormissime).
Aux States, la logique courante, c'est que ce qui n'est pas cher, n'est pas bon (postulat de base ...)

Nous avons en Europe -et en France en particulier (ou l'enseignement même supérieur est parfois gratuit) une notion de rapport qualité/prix, et que pour l'on accepte de régler un peu plus - voire nettement plus), il faut que le jeu en vaille la chandelle, et appliqué à une formation, que les débouchés et le carnet relationnel soient au rendez-vous ....

buffetophile a dit:
Es tu allé au voir un conseiller d'orientation pour savoir ce que vaut un bachelor américain chez nous ?
Bien moins que ce que l'on peut en penser en lisant le titre, puisque l'on verra ensuite qu'il envisage de prolonger ce bachelor par un master franco-français ; le bachelor vaut donc moins, toutes équivalences prises en considération ....

Mais il ferait bien de passer à Dauphine ou à l'IAE de son lieu de résidence pour se renseigner ....
 
Isolt a dit:
Je trouve personnellement que vous avez une démarche très ancienne sur le problème actuel des études.

ce n'est pas le problème .

ce qu'on essaye de t'expliquer c'est que c'est une dépense très lourde et que tu auras toutes les peines du monde à rembourser .

tu vas partir dans la vie avec un passif énorme , sauf bien entendu , si tes parents sont capables d'assumer financièrement cette charge et prêts à t'aider .

personnellement et bien que je souhaite la réussite de mes enfants , je ne m'engagerai pas pour de telles sommes qui me semblent hors de prix .

mais ce n'est que mon avis
 
''Elle est diplômée d'une maîtrise en marketing de l'Université Paris-Sorbonne en 1998 après avoir fait son bonhomme de chemin dans la boite.'' je suis totalement d'accord par rapport à la sorbonne. Malheureusement encore une fois le problème réside dans le systeme de séléction. Comment vais-je être accepté dans une école qui prend que 700 personnes/ ans dont 80% réside à Paris? Si je peux intégrer la sorbonne je le ferai sans aucun problème. J'ai une amie, ancienne étudiante bachelor aux USA, elle a intégré l'école de commerce de Berlin pour faire son master. Un bon gros bagage quoi.
 
''tu vas partir dans la vie avec un passif énorme , sauf bien entendu , si tes parents sont capables d'assumer financièrement cette charge et prêts à t'aider .'' Mais bien sûr que mes parents comptent m'aider
 
C'est même eux qu'ils m'ont suggeré de faire un prêt d'un tel montant car nous sommes capable de le rembourser à ce que je sache
 
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