naïf34
Contributeur régulier
Bonjour à tous
Bon, je me permets d'intervenir car ça fait un bon moment que je m’intéresse aux questions de chauffage (en autres) que ce soit en construction ou en rénovation. Et là, on mélange tout !
Que viennent foutre (pardon) l'origine des énergies visant à chauffer ces logements dans la définition du DPE ?
Je ne dis pas par là que la question est sans intérêt mais, les kwh les moins chers étant ceux que l'on ne consomme pas, un DPE "sérieux" devrait mesurer (dans plusieurs conditions donc, soit par exemple à 7° et -3°) la réelle déperdition thermique d'un logement que tout chauffagiste sérieux (à l'ancienne) savait calculer par différence de la T° ext "de base" (la plus froide) du lieu d'habitation (moins de 20 jours par an au petit matin et qu'on devrait recalculer sur les 5 ou 10 dernières années) et la T° int demandée, en prenant en compte :
le volume à chauffer, la surface des murs en contact avec l'extérieur, les coefficients d'isolation (qui pensons-y ne sont que des "retardateurs" mais importants tout de même...) etc
Bon, il est vrai qu'on sur-dimensionnait souvent les chaudières ce qui n'était pas forcément un problème à part qu'on les payait plus chères (par contre, aujourd'hui, c'est souvent un vrai problème pour les PAC aérothermiques vendues pour certaines installations nécessitant de la haute température qu'elles n'atteignent jamais quand il fait froid sauf en mode "chaudière électrique" et fonctionnant en cycles courts dès qu'il fait doux, mal réglées... avec des contrats d'entretiens et des coûts de réparations prohibitifs les mettant H.S au bout de qq années, souvent "inamortissables" donc mais faisant l'objet de subvention donc à nos frais). Je n'engage que moi sur la croyance suivante : "En France, contrairement à nos voisins allemands, on forme depuis des dizaines d'années des commerciaux, quant aux vrais techniciens..."
Une récente consultation de "prestataires" effectuant ces DPE nouvelle formule me surprit à plusieurs titres :
- aucun n'est équipé de "caméra thermique" donc pas moyen de vérifier si le constructeur a correctement fait son boulot. Pas moyen de vérifier les "ponts thermiques" causés par exemple par un tassement de LV pour les logements d'avant 80 etc ... seulement des "logiciels" prenant en compte (je suppose) le volume à chauffer, la surface des murs ext, des vitrages et menuiseries, la ventilation, l'année de construction (même pas de vérif de l'épaisseur de l'isolant, il suffirait de démonter une PC) et un prix compris entre 125 et 150€ déplacement compris donc ... Ces nouveaux DPE peuvent être "fantaisistes" ! C'est pour ça qu'ils n'arrêteront pas de les revoir car il faut bien fournir du boulot à qui vous savez...
En conclusion, plus ils règlementent (et ils n'ont pas fini), moins les acteurs sont vigilants et font appel à leur bon sens.
Quant à l'origine de l'énergie pour chauffer (à par le soleil pour ceux qui sont bien implantés), elle va se raréfier de toute façon et les prix ... monter, alors, si on peut isoler un peu mieux à peu de frais, faisons-le ! Autrement, ressortons les pulls et peut-être bougeons tant qu'on peut ? ...
Bon, je me permets d'intervenir car ça fait un bon moment que je m’intéresse aux questions de chauffage (en autres) que ce soit en construction ou en rénovation. Et là, on mélange tout !
Que viennent foutre (pardon) l'origine des énergies visant à chauffer ces logements dans la définition du DPE ?
Je ne dis pas par là que la question est sans intérêt mais, les kwh les moins chers étant ceux que l'on ne consomme pas, un DPE "sérieux" devrait mesurer (dans plusieurs conditions donc, soit par exemple à 7° et -3°) la réelle déperdition thermique d'un logement que tout chauffagiste sérieux (à l'ancienne) savait calculer par différence de la T° ext "de base" (la plus froide) du lieu d'habitation (moins de 20 jours par an au petit matin et qu'on devrait recalculer sur les 5 ou 10 dernières années) et la T° int demandée, en prenant en compte :
le volume à chauffer, la surface des murs en contact avec l'extérieur, les coefficients d'isolation (qui pensons-y ne sont que des "retardateurs" mais importants tout de même...) etc
Bon, il est vrai qu'on sur-dimensionnait souvent les chaudières ce qui n'était pas forcément un problème à part qu'on les payait plus chères (par contre, aujourd'hui, c'est souvent un vrai problème pour les PAC aérothermiques vendues pour certaines installations nécessitant de la haute température qu'elles n'atteignent jamais quand il fait froid sauf en mode "chaudière électrique" et fonctionnant en cycles courts dès qu'il fait doux, mal réglées... avec des contrats d'entretiens et des coûts de réparations prohibitifs les mettant H.S au bout de qq années, souvent "inamortissables" donc mais faisant l'objet de subvention donc à nos frais). Je n'engage que moi sur la croyance suivante : "En France, contrairement à nos voisins allemands, on forme depuis des dizaines d'années des commerciaux, quant aux vrais techniciens..."
Une récente consultation de "prestataires" effectuant ces DPE nouvelle formule me surprit à plusieurs titres :
- aucun n'est équipé de "caméra thermique" donc pas moyen de vérifier si le constructeur a correctement fait son boulot. Pas moyen de vérifier les "ponts thermiques" causés par exemple par un tassement de LV pour les logements d'avant 80 etc ... seulement des "logiciels" prenant en compte (je suppose) le volume à chauffer, la surface des murs ext, des vitrages et menuiseries, la ventilation, l'année de construction (même pas de vérif de l'épaisseur de l'isolant, il suffirait de démonter une PC) et un prix compris entre 125 et 150€ déplacement compris donc ... Ces nouveaux DPE peuvent être "fantaisistes" ! C'est pour ça qu'ils n'arrêteront pas de les revoir car il faut bien fournir du boulot à qui vous savez...
En conclusion, plus ils règlementent (et ils n'ont pas fini), moins les acteurs sont vigilants et font appel à leur bon sens.
Quant à l'origine de l'énergie pour chauffer (à par le soleil pour ceux qui sont bien implantés), elle va se raréfier de toute façon et les prix ... monter, alors, si on peut isoler un peu mieux à peu de frais, faisons-le ! Autrement, ressortons les pulls et peut-être bougeons tant qu'on peut ? ...