ils ont voulu détruire les avantages du PEA mais c'est rejeté

Jeune_padawan a dit:
Techniquement cette phrase est la définition d'un régime totalitaire. Vous y allez fort !

Pour rappel, ce parti à fait 22% à la présidentielle
Et le RN 23% ...
 
Jeune_padawan a dit:
Pour rappel, ce parti à fait 22% à la présidentielle
ça en dit long sur ce qui nous attend avec ce genre de vote ......
 
Une idéologie, c'est un tout cohérent et réflechi. Marx avait mis des années de lecture et d'écriture avant que d'écrire son oeuvre. Les religions du livre ont mis des siècles à être polies par l'expérience de foultitudes de fidèles.

Là, on a mons une tentative totalitaire d'asservir la population qu'un système politique fondé entièrement sur un marketing de réseaux sociaux utilisant des éléments de langage et des émotions à la place de la réflexion.

Une firme / un parti souhaite conquérir une part des ventes / votes. Une petite étude de marché pour cerner la cible. Un peu de marketing pour deviner leurs désirs. De la comm' et on demande en bout de course aux services opérationnels de bricoler un produit.

Petit ajout du monde politique cf Carl SCHMITT, l'important c'est la "discrimination de l'ami et de l'ennemi"

Si pour un électorat déterminé la bourse via le PEA / manger de la viande / le jazz pendant les années 30 en Allemagne sont perçus comme des ennemis, ben on demande vite fait aux services opérationnels de bricoler un produit. Et le produit "monter les taxes" est quand même bien simple à mettre en oeuvre.

Et malgré 7 millions de PEA en France, la bourse est perçue comme un placement stérile, incertain et immatériel.

Merci aux youtubeurs FIRE de Dubaï.

Si un tel amendement passe, nul doute qu'on trouverait dans quelque temps un contre-amendement pour renforcer l'investissement des particuliers dans l'économie gentille. Même si les vecteurs existent déjà.
 
Nakoyazie1188 a dit:
le niveau d'incompétence et d'idéologie atteint par une partie du parlement

= LFI
 
Tout ça pour ça...

200 amendements...

Et finalement la partie recettes rejetée en commission...

Tout cela est pathétique.

« Alors que les députés ont rejeté samedi en commission des finances la première partie du budget 2025 consacrée aux recettes de l’Etat, le ministre du budget et des comptes publics, Laurent Saint-Martin, juge « irresponsable » la hausse des recettes fiscales votée par la gauche, qui a adopté près de 200 amendements, modifiant profondément l’équilibre financier du texte. »
 
Membre63929 a dit:
Tout ça pour ça...

200 amendements...

Et finalement la partie recettes rejetée en commission...

Tout cela est pathétique.

« Alors que les députés ont rejeté samedi en commission des finances la première partie du budget 2025 consacrée aux recettes de l’Etat, le ministre du budget et des comptes publics, Laurent Saint-Martin, juge « irresponsable » la hausse des recettes fiscales votée par la gauche, qui a adopté près de 200 amendements, modifiant profondément l’équilibre financier du texte. »
Bonsoir,
Bon finalement, c'est toujours la faute de la "Gauche" qu'elle soit au pouvoir ou non ! :cool:
Ce qui est pathétique, c'est de voir ce gouvernement (de droite) se cacher derrière son incompétence en rendant responsable les autres !
 
Et si les fonds libres des PEA étaient valorisés au taux du livret A avec un droit de préemption de la part de ces fonds nationaux pour acheter en priorité les entreprises françaises vendues à l'étranger?

Par exemple: Sanofi, CA 2022 43,0 milliards, résultat net 6,7 milliards

Moi, j'achèterai bien du Doliprane...
 
nono52 a dit:
Bonsoir,
Bon finalement, c'est toujours la faute de la "Gauche" qu'elle soit au pouvoir ou non ! :cool:
Ce qui est pathétique, c'est de voir ce gouvernement (de droite) se cacher derrière son incompétence en rendant responsable les autres !

Là c'est quand même la gauche qui a agi et fait pschitt. Donc faute ou pas, à vous de juger. Mais gauche, oui, ça c'est sûr.
 
Membre63929 a dit:
Là c'est quand même la gauche qui a agi et fait pschitt. Donc faute ou pas, à vous de juger. Mais gauche, oui, ça c'est sûr.
La droite est au pouvoir, vous ne pouvez pas le niez, nos institutions permettent de porter une contradiction qui me semble salutaire pour notre démocratie.
Que ce ne soit pas vos idées n'est pas là le problème, ce qui est gênant à mon sens c'est votre désir de vouloir faire taire les opinions qui ne sont pas les vôtres.
Pour terminer, je ne vous reprocherez jamais d'approuver les propos du ministre Laurent Saint Martin.
 
Membre63929 a dit:
Tout ça pour ça...

200 amendements...

Et finalement la partie recettes rejetée en commission...

Tout cela est pathétique.

« Alors que les députés ont rejeté samedi en commission des finances la première partie du budget 2025 consacrée aux recettes de l’Etat, le ministre du budget et des comptes publics, Laurent Saint-Martin, juge « irresponsable » la hausse des recettes fiscales votée par la gauche, qui a adopté près de 200 amendements, modifiant profondément l’équilibre financier du texte. »
Laurent Saint-Martin est député LREM : qui a laissé filer le déficit jusqu'à ce qu'on en arrive à la situation actuelle ?

Certains feraient mieux de s'abstenir de critiquer...

Edit : et ancien socialiste :ROFLMAO:
 
freddo89 a dit:
Laurent Saint-Martin est député LREM : qui a laissé filer le déficit jusqu'à ce qu'on en arrive à la situation actuelle ?

Stratégie néo-libérale dite du "starve the beast" ( wikipedia [lien réservé abonné] ) , plus détaillé ici [lien réservé abonné] :

Depuis une trentaine d’années, une bonne partie des questions économiques et sociales semble pouvoir se résumer à une seule problématique : celle de la dette et de son poids grandiloquent qui rend impossible toute nouvelle dépense. Ainsi face aux marchés financiers qui prêtent aux États, il semble impensable de devoir continuer à dépenser plus pour notre système social et de solidarité. Du côté des recettes, on aurait atteint un point de non retour tant la pression fiscale serait à son comble… Enfin surtout pour ceux qui n’ont pas les moyens d’échapper à l’impôt étant donné qu’ils doivent payer pour ceux qui partent ou s’exilent. Il semble dès lors inéluctable que la seule issue pour sauver notre modèle social est d’engager des « réformes courageuses » pour réduire son train de vie en coupant drastiquement dans les dépenses sociales destinées aux ménages. Pourtant cette asphyxie des budgets publics peut également être vue comme une stratégie tacite de l’oligarchie afin de rendre inévitable la fin de l’immixtion de l’État dans les affaires privées. Si l’on en croit certains théoriciens néo-conservateurs américains de la fin des années 1970, cette stratégie porte un nom : le « starve the beast ».
 
JMV a dit:
Stratégie néo-libérale dite du "starve the beast" ( wikipedia [lien réservé abonné] ) , plus détaillé ici [lien réservé abonné] :
Il est interessant de voir s'élaborer ce genre de théories (que l'on pourrait qualifier de complotistes) pour étayer un argumentaire politique par ailleurs indigent ... mais il reste une réalité, difficile à contester qui est que la charge des prélèvements qu'ils soient qualifiés de sociaux ou autres n'a cessé de croitre au fil des années, malgré quelques tentatives pour tenter d'enrayer cette lente dérive....
Et comme s'est également développé ces dernières années le sentiment (reél ou ressenti) que la qualité du service public auquel on peut effectivement aspirer suite à cette ponction grandissante s'est au contraire dégradée ... faut-il donc croire que le produit cette ponction s'est dispersé largement en dehors de ses objectifs attendus, pour aller alimenter grassement diverses officines ou de multiples comités "théodule". ... je suis quelque peu tenté de le croire, et persuadé que s'il faut une purge sévère, elle doit commencer par là: j'ai vu passer diverses allusions ici et là à ce sujet, mais aucun bilan global et sérieux des dépenses dans ce domaine
 
Dernière modification:
.
D-Jack a dit:
Les instances de consultations ministérielles, càd les "comités théodules", représentent un coût total d'environ 30 M€ . Donc insignifiant relativement à l'ensemble de la dépense publique, dépense qui est essentiellement de la redistribution ( de mémoire pour approximativement moitié sécurité sociale, dont la moitié de cette moitié pour les retraites ).

La question du poids des prélèvements n'a de sens qu'avec sa corrélative, celle de leur finalité redistributive : quels objectifs redistributifs et quelle efficience dans l'atteinte de ces objectifs. Le consentement à l'impôt, c'est la volonté d'une certaine finalité redistributive càd l'adhésion à un certain projet sociétal. On sent bien ce consentement se fragiliser. Sûrement se peut-il qu'il n'y ait plus consensus sur certaines finalités, qu'il y ait une efficience perfectible dans l'atteinte d'autres. Que les CSP++ ne se sentent plus co-intégrées et fassent depuis longtemps sécession sociétale, ok. En revanche, on peut s'étonner que les classes populaires et moyennes expriment aussi un ras-le-bol fiscal, alors qu'elles sont encore bénéficiaires nets de cette redistribution. Peut-être un sentiment de consentement plus contraint que délibéré car moins de possibilités d'échapper à l'impôt ( via niches fiscales ). Ou cette causalité fausse " moins d'impôts implique plus de pouvoir d'achat " , qui néglige la perte de pouvoir d'achat dûe à la compensation de la réduction de certains transferts ( par exemple % remb sécurité sociale, ... ). Divine comédie de Dante : " Vous qui entrez, laissez toute espérance " . Le programme du NFP, bien qu'irréaliste, aura été l'espoir d'une alternative. Vite éteint. Maintenant, la dystopie orwellienne.
 
Dernière modification:
nono52 a dit:
La droite est au pouvoir, vous ne pouvez pas le niez,

Ah si ça je peux tout à fait le nieR.

D'ailleurs, voyez : je le nie.

En effet, de facto, personne n'est au pouvoir : ni la droite, ni la gauche. Il n'y a pas de majorité.

Et le fait que Barnier soit premier ministre ne signifie aucunement que ma droite soit au pouvoir.

Je serais donc beaucoup moins affirmatif que vous sur ce point.

Ce que l'on ne peut nier, en revanche, c'est que la Commission des Finances est présidée par un LFI. Ça c'est on ne peut plus factuel.
 
D'autant plus que je rappelle que l'on a un président ex PS...
 
« En commission des finances, les députés de gauche sont parvenus à faire voter tel ou tel amendement avec parfois le soutien du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), parfois celui du Rassemblement national (RN), voire du MoDem aussi, par exemple sur la « flat tax ». Mais si ces groupes ont pu trouver des terrains d’entente sur telle ou telle mesure, les députés de la coalition gouvernementale et de LIOT ont rejeté ce budget remanié, en raison du grand nombre de hausses d’impôts votées.

Du côté du RN, le chef de file du groupe d’extrême droite sur le budget, Jean-Philippe Tanguy, a expliqué leur vote contre car le budget se conçoit comme un « ensemble », avec la partie recettes et la partie dépenses : « On ne peut pas s’engager vers un vote “pour” pour le moment. »

Si les députés vont repartir du texte initial lundi soir en séance publique, les votes en commission des finances permettent à chaque groupe de constater quelles sont les mesures qui pourraient être soutenues par une majorité dans l’hémicycle. Cela permet ainsi d’établir les rapports de force à venir. Etant donné qu’une incertitude demeure sur la durée de l’examen du projet de loi de finances en raison de la probable utilisation du 49.3 par Michel Barnier, les débats en commission permettent aux groupes parlementaires de porter médiatiquement et politiquement leurs propositions. »

In Le Monde
 
Membre63929 a dit:
En effet, de facto, personne n'est au pouvoir : ni la droite, ni la gauche. Il n'y a pas de majorité.
oui sans doute mais depuis 2022 il n'y avait aucune majorité absolue non plus ....

ce qui importe dans le cas de figure où nous sommes c'est que les opposants ne soient pas les plus nombreux ....

nous verrons bien comment ça va se passer ...moi je vois bien un 49.3 et une motion de censure rejetée par abstention du RN
 
JMV a dit:
.

Les instances de consultations ministérielles, càd les "comités théodules", représentent un coût total d'environ 30 M€ . Donc insignifiant relativement à l'ensemble de la dépense publique, dépense qui est essentiellement de la redistribution ( de mémoire pour approximativement moitié sécurité sociale, dont la moitié de cette moitié pour les retraites ).

La question du poids des prélèvements n'a de sens qu'avec sa corrélative, celle de leur finalité redistributive : quels objectifs redistributifs et quelle efficience dans l'atteinte de ces objectifs. Le consentement à l'impôt, c'est la volonté d'une certaine finalité redistributive càd l'adhésion à un certain projet sociétal. On sent bien ce consentement se fragiliser. Sûrement se peut-il qu'il n'y ait plus consensus sur certaines finalités, qu'il y ait une efficience perfectible dans l'atteinte d'autres. Que les CSP++ ne se sentent plus co-intégrées et fassent depuis longtemps sécession sociétale, ok. En revanche, on peut s'étonner que les classes populaires et moyennes expriment aussi un ras-le-bol fiscal, alors qu'elles sont encore bénéficiaires nets de cette redistribution. Peut-être un sentiment de consentement plus contraint que délibéré car moins de possibilités d'échapper à l'impôt ( via niches fiscales ). Ou cette causalité fausse " moins d'impôts implique plus de pouvoir d'achat " , qui néglige la perte de pouvoir d'achat dûe à la compensation de la réduction de certains transferts ( par exemple % remb sécurité sociale, ... ). Divine comédie de Dante : " Vous qui entrez, laissez toute espérance " . Le programme du NFP, bien qu'irréaliste, aura été l'espoir d'une alternative. Vite éteint. Maintenant, la dystopie orwellienne.
J'aurais du préciser que j'incluais dans la liste des dépenses superfétatoires les subventions diverses dont la liste et le bien fondé mériteraient d'être examinées soigneusement (ex mineur certes, celle versée à "Alternatives Économiques") :sneaky:
 
Retour
Haut