MDacier
Contributeur régulier
Et le RN 23% ...Jeune_padawan a dit:Techniquement cette phrase est la définition d'un régime totalitaire. Vous y allez fort !
Pour rappel, ce parti à fait 22% à la présidentielle
Suivez la vidéo ci-dessous pour voir comment installer notre site en tant qu'application web sur votre écran d'accueil.
Note.: Cette fonctionnalité peut ne pas être disponible dans certains navigateurs.
Et le RN 23% ...Jeune_padawan a dit:Techniquement cette phrase est la définition d'un régime totalitaire. Vous y allez fort !
Pour rappel, ce parti à fait 22% à la présidentielle
ça en dit long sur ce qui nous attend avec ce genre de vote ......Jeune_padawan a dit:Pour rappel, ce parti à fait 22% à la présidentielle
Nakoyazie1188 a dit:le niveau d'incompétence et d'idéologie atteint par une partie du parlement
Membre63929 a dit:= LFI
Bonsoir,Membre63929 a dit:Tout ça pour ça...
200 amendements...
Et finalement la partie recettes rejetée en commission...
Tout cela est pathétique.
« Alors que les députés ont rejeté samedi en commission des finances la première partie du budget 2025 consacrée aux recettes de l’Etat, le ministre du budget et des comptes publics, Laurent Saint-Martin, juge « irresponsable » la hausse des recettes fiscales votée par la gauche, qui a adopté près de 200 amendements, modifiant profondément l’équilibre financier du texte. »
La Fiscalité Imbécile ?Membre63929 a dit:= LFI
nono52 a dit:Bonsoir,
Bon finalement, c'est toujours la faute de la "Gauche" qu'elle soit au pouvoir ou non !
Ce qui est pathétique, c'est de voir ce gouvernement (de droite) se cacher derrière son incompétence en rendant responsable les autres !
La droite est au pouvoir, vous ne pouvez pas le niez, nos institutions permettent de porter une contradiction qui me semble salutaire pour notre démocratie.Membre63929 a dit:Là c'est quand même la gauche qui a agi et fait pschitt. Donc faute ou pas, à vous de juger. Mais gauche, oui, ça c'est sûr.
Laurent Saint-Martin est député LREM : qui a laissé filer le déficit jusqu'à ce qu'on en arrive à la situation actuelle ?Membre63929 a dit:Tout ça pour ça...
200 amendements...
Et finalement la partie recettes rejetée en commission...
Tout cela est pathétique.
« Alors que les députés ont rejeté samedi en commission des finances la première partie du budget 2025 consacrée aux recettes de l’Etat, le ministre du budget et des comptes publics, Laurent Saint-Martin, juge « irresponsable » la hausse des recettes fiscales votée par la gauche, qui a adopté près de 200 amendements, modifiant profondément l’équilibre financier du texte. »
freddo89 a dit:Laurent Saint-Martin est député LREM : qui a laissé filer le déficit jusqu'à ce qu'on en arrive à la situation actuelle ?
Depuis une trentaine d’années, une bonne partie des questions économiques et sociales semble pouvoir se résumer à une seule problématique : celle de la dette et de son poids grandiloquent qui rend impossible toute nouvelle dépense. Ainsi face aux marchés financiers qui prêtent aux États, il semble impensable de devoir continuer à dépenser plus pour notre système social et de solidarité. Du côté des recettes, on aurait atteint un point de non retour tant la pression fiscale serait à son comble… Enfin surtout pour ceux qui n’ont pas les moyens d’échapper à l’impôt étant donné qu’ils doivent payer pour ceux qui partent ou s’exilent. Il semble dès lors inéluctable que la seule issue pour sauver notre modèle social est d’engager des « réformes courageuses » pour réduire son train de vie en coupant drastiquement dans les dépenses sociales destinées aux ménages. Pourtant cette asphyxie des budgets publics peut également être vue comme une stratégie tacite de l’oligarchie afin de rendre inévitable la fin de l’immixtion de l’État dans les affaires privées. Si l’on en croit certains théoriciens néo-conservateurs américains de la fin des années 1970, cette stratégie porte un nom : le « starve the beast ».
Il est interessant de voir s'élaborer ce genre de théories (que l'on pourrait qualifier de complotistes) pour étayer un argumentaire politique par ailleurs indigent ... mais il reste une réalité, difficile à contester qui est que la charge des prélèvements qu'ils soient qualifiés de sociaux ou autres n'a cessé de croitre au fil des années, malgré quelques tentatives pour tenter d'enrayer cette lente dérive....JMV a dit:Stratégie néo-libérale dite du "starve the beast" ( wikipedia [lien réservé abonné] ) , plus détaillé ici [lien réservé abonné] :
Les instances de consultations ministérielles, càd les "comités théodules", représentent un coût total d'environ 30 M€ . Donc insignifiant relativement à l'ensemble de la dépense publique, dépense qui est essentiellement de la redistribution ( de mémoire pour approximativement moitié sécurité sociale, dont la moitié de cette moitié pour les retraites ).D-Jack a dit:
nono52 a dit:La droite est au pouvoir, vous ne pouvez pas le niez,
oui sans doute mais depuis 2022 il n'y avait aucune majorité absolue non plus ....Membre63929 a dit:En effet, de facto, personne n'est au pouvoir : ni la droite, ni la gauche. Il n'y a pas de majorité.
J'aurais du préciser que j'incluais dans la liste des dépenses superfétatoires les subventions diverses dont la liste et le bien fondé mériteraient d'être examinées soigneusement (ex mineur certes, celle versée à "Alternatives Économiques")JMV a dit:.
Les instances de consultations ministérielles, càd les "comités théodules", représentent un coût total d'environ 30 M€ . Donc insignifiant relativement à l'ensemble de la dépense publique, dépense qui est essentiellement de la redistribution ( de mémoire pour approximativement moitié sécurité sociale, dont la moitié de cette moitié pour les retraites ).
La question du poids des prélèvements n'a de sens qu'avec sa corrélative, celle de leur finalité redistributive : quels objectifs redistributifs et quelle efficience dans l'atteinte de ces objectifs. Le consentement à l'impôt, c'est la volonté d'une certaine finalité redistributive càd l'adhésion à un certain projet sociétal. On sent bien ce consentement se fragiliser. Sûrement se peut-il qu'il n'y ait plus consensus sur certaines finalités, qu'il y ait une efficience perfectible dans l'atteinte d'autres. Que les CSP++ ne se sentent plus co-intégrées et fassent depuis longtemps sécession sociétale, ok. En revanche, on peut s'étonner que les classes populaires et moyennes expriment aussi un ras-le-bol fiscal, alors qu'elles sont encore bénéficiaires nets de cette redistribution. Peut-être un sentiment de consentement plus contraint que délibéré car moins de possibilités d'échapper à l'impôt ( via niches fiscales ). Ou cette causalité fausse " moins d'impôts implique plus de pouvoir d'achat " , qui néglige la perte de pouvoir d'achat dûe à la compensation de la réduction de certains transferts ( par exemple % remb sécurité sociale, ... ). Divine comédie de Dante : " Vous qui entrez, laissez toute espérance " . Le programme du NFP, bien qu'irréaliste, aura été l'espoir d'une alternative. Vite éteint. Maintenant, la dystopie orwellienne.