Diversification géographique VS fiscalité

Julien954

Contributeur régulier
Bonjour à tous,

En achetant des actions françaises dans un PEA, on met toutes les cartes de son côté pour limiter la fiscalité. C'est un produit d'épargne très intéressant.

Cependant, en achetant d'autres valeurs européennes la fiscalité sur les dividendes peut être un handicap. L'Allemagne ponctionne 25 %, l'Italie 27 % et le Portugal 30 % ! (source à confirmer : [lien réservé abonné])

Dans le cas du compte-titres, la fiscalité des dividendes du pays peut être récupérée en cas d'accord, comme c'est le cas avec les USA (toujours d'après le même site : [lien réservé abonné])

Note : ces deux articles sont anciens. La flat tax a depuis été mise en place. Peut-être que des changements ont eu lieu ?

Question bête : face à ces pénalités et complications administratives, cela vaut-il le coup d'aller sur des actions étrangères quand bon nombre de valeurs de la cote parisiennes sont des multinationales ?
Est-ce fastidieux pour vous de gérer l'aspect fiscal de vos actions étrangères ?
 
ça c’est une question pour notre Maître Ïoda de la bourse, j’ai nommé @poam5356 !

Hou-hou ! Tu es là Poam ?
 
J'ai trouvé un complément d'information ici : [lien réservé abonné]

Je retiens pour le moment que dans le CTO il faut se limiter aux pays avec un taux de prélèvement à la source =< à 15 % et une convention fiscale (pour ne pas dépasser les 30 % de la flat tax). Dans le PEA, le prélèvement à la source n'est pas récupérable, donc je dirais 12,8 % au max pour ne pas dépasser les 30 % à la sortie du PEA.
 
Julien954 a dit:
Bonjour à tous,
En achetant des actions françaises dans un PEA, on met toutes les cartes de son côté pour limiter la fiscalité. C'est un produit d'épargne très intéressant.

Cependant, en achetant d'autres valeurs européennes la fiscalité sur les dividendes peut être un handicap. L'Allemagne ponctionne 25 %, l'Italie 27 % et le Portugal 30 % ! (source à confirmer : [lien réservé abonné])

Dans le cas du compte-titres, la fiscalité des dividendes du pays peut être récupérée en cas d'accord, comme c'est le cas avec les USA (toujours d'après le même site : [lien réservé abonné])
Je n'avais pas encore tilté sur ce post, mais il me vient à l'idée de pouvoir faire la même chose qu'il m'arrive de faire avec des titres français cotés à Paris, et ceci pour les dividendes ...

Lorsque le taux de distribution d'un titre est important, il m'arrive alors de vendre les titres (s'ils sont en position favorable) avant détachement du dividende, quitte à les racheter progressivement ensuite, au fil des cotations ....
Si on transpose sur un titre étranger soumis à la prélèvement fiscal sur dividendes important, il s'agit alors de réduire le nombre de titres détenus dans les dernières décades avant distribution, afin que ce prélèvement devienne très inférieur à ce qu'il aurait été en conservant l'intégralité de la position ; c'est d'ailleurs ce qui se trouvait autrefois pratiqué par les petits épargnants du sicle écoulé ....

Julien954 a dit:
Question bête : face à ces pénalités et complications administratives, cela vaut-il le coup d'aller sur des actions étrangères quand bon nombre de valeurs de la cote parisiennes sont des multinationales ?
Est-ce fastidieux pour vous de gérer l'aspect fiscal de vos actions étrangères ?
Ma gestion boursière se trouve maintenant essentiellement tournée vers les valeurs éligibles du PEA, et effectivement surtout sur des valeurs françaises du Cac ou du SBF120 ; en conséquence j'ai peu de valeurs soumises à une réglementation fiscale étrangère sur les dividendes ; et lorsque c'est le cas, je pratique comme indiqué dans le paragraphe précédent (réduction du volume des dividendes distribué, à l'aide d'un assez fort rachat partiel de position avant détachement).
 
Retour
Haut