Ageoff
Contributeur régulier
Et même les livrets A au taquet sont très loin d’être majoritaires…
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[lien réservé abonné].Ageoff a dit:Et même les livrets A au taquet sont très loin d’être majoritaires…
Et qu’est-ce qui est choquant dans cette stratégie ? Cela me semble tout à fait defendable d’avoir capitalisé en AV les pv qu’on a pu réaliser plus jeune dans des périodes plus offensives dans les investissements.Charles356 a dit:Il n'est pas rare de voir des personnes avec des actifs financiers > 500k€ en AV (généralement mauvaises) qui n'ont ni PEA ni CTO...
Kizzo a dit:C'est économiquement insensé de mon point de vue.
Vous allez demander à indexer vos dividendes sur l'inflation également ?
Je ne suis absolument pas d'accord car l'inflation n'a absolument aucun impact sur la valeur des investissements réalisables dans un PEA ou dans une Assurance-vie. Les cours de bourse ne sont pas dépendants de l'inflation.lucienbramard a dit:Mais ça n'a rien à voir, on ne peut pas comparer un avantage fiscal et un revenu du capital qui dépend de résultats d'activité. Je prends un exemple pour expliquer : imaginons une inflation extrême qui a divisé par 100 la valeur de l'euro. Le plafond du PEA équivaudrait donc à 1500€. Ce placement n'aurait donc plus aucun intérêt si on ne revalorise pas le plafond pour l'adapter à la dévaluation de la monnaie.
C'est pareil pour les abattements de 4600€/an sur AV : si on ne revalorise pas ces sommes, cela finira à terme par supprimer quasi intégralement l'avantage fiscal de l'AV (déjà bien entamé puisque cet avantage équivalait au moins à plus de 7000€ d'aujourd'hui de mémoire à l'époque). Donc sur l'argument de la stabilité fiscale, justement si on veut avoir une stabilité il faut revaloriser les barèmes et plafonds, sinon il n'y a rien de stable puisque les impôts augmentent progressivement, à mesure que l'avantage fiscal est rogné par l'inflation. Ce que je propose, c'est le même principe que le barème de l'impôt qui est revalorisé chaque année sur l'inflation pour ne pas désavantager les contribuables.
Merci d'y contribuer d'ailleurs...D-Jack a dit:Je suis toujours amusé par ces longs échanges argumentés sur des propositions qui ont une chance epsilonesque (pour ne pas dire AUCUNE) d'aboutir![]()
L'argent n'a aucune valeur que celle d'échange.Kizzo a dit:Je ne suis absolument pas d'accord car l'inflation n'a absolument aucun impact sur la valeur des investissements réalisables dans un PEA ou dans une Assurance-vie. Les cours de bourse ne sont pas dépendants de l'inflation.
Mais cette "valeur" n'a une nouvelle fois aucune incidence sur le nombre de titres que vous pourrez acheter. Ça dépend des cours de bourse. Il n'y a aucun nœud au cerveau sur ce point.Al56 a dit:Vous pouvez avoir 150 000 dans la poche liquide du PEA et 150 000 n'ont pas la même valeur il y a 5 ans que maintenant. Mais c'est un peu se faire des noeuds au cerveau...
Les 150 000 sont des versements sur la poche liquide. La réflexion ne va pas plus loin que ça.Kizzo a dit:Mais cette "valeur" n'a une nouvelle fois aucune incidence sur le nombre de titres que vous pourrez acheter. Ça dépend des cours de bourse. Il n'y a aucun nœud au cerveau sur ce point.
Kizzo a dit:Mais cette "valeur" n'a une nouvelle fois aucune incidence sur le nombre de titres que vous pourrez acheter. Ça dépend des cours de bourse. Il n'y a aucun nœud au cerveau sur ce point.
Je suis d'accord sur la conclusion mais pas sur la solution.lucienbramard a dit:Je vois ce que tu veux dire mais le débat n'est pas sur l'évolution de l'inflation face aux prix des actions. On dit simplement qu'on peut mettre moins de "carburant" en valeur réelle dans la machine défiscalisée.
Peu importent les cours passés ou le prix d'une action : si j'investis à l'instant T et que j'ai 20% de plus value boursière à venir, elle portera sur moins de valeur réelle qu'au lancement du PEA (puisque 150k€ d'aujourd'hui valent beaucoup moins qu'il y a 10, 20 ou 30 ans) et donc j'aurai moins de plus-value défiscalisée en valeur réelle.
Kizzo a dit:Accessoirement, on a besoin de baisser les dépenses et augmenter les recettes, donc si on se prive davantage de recettes ça prend un chemin qui me paraît contre productif
Kizzo a dit:Euh là je ne pense pas : quand j'achète des actions cotées, ça n'apporte AUCUN fond dans la société sauf augmentation de capital (ce qui reste ultra minime dans les opérations de bourse).
Ça ne fait pas de l'investissement dans les sociétés mais "sur" les sociétés. Ça ne crée aucun emploi dans ces sociétés, ça n'a aucun impact sur leur CA ni leurs résultats.
Il y a un flux entre l'acheteur et le vendeur. C'est tout.
Et quel rapport y aurait-il avec un rehaussement du plafond ? Vous investissez dans une société pour ses perspectives de croissance ou pour la défiscalisation des revenus si tant est qu'il y en ait (dividendes/plus-value) ?Axiles a dit:Ce n'est pas que ça le sujet. Que les français investissent dans les sociétés françaises et européennes est un enjeu de souveraineté aussi. Si les sociétés FR valent peu malgré des bons chiffres, alors elles deviennent des cibles faciles pour des acheteurs étrangers.
Si les marchés FR ne sont pas attirants pour des investisseurs, ce n'est aussi jamais bon pour une économie.
Kizzo a dit:Et quel rapport y aurait-il avec un rehaussement du plafond ?
Kizzo a dit:Vous investissez dans une société pour ses perspectives de croissance ou pour la défiscalisation des revenus si tant est qu'il y en ait (dividendes/plus-value) ?
Si c'est pour la fiscalité, c'est une mauvaise vision de ce qu'est la bourse à mon sens. Le marché européen ne sera pas plus attractif au motif des avantages du PEA franco-français, pays dont les habitants ne sont majoritairement pas adeptes des investissements financiers et encore moins titres européens (cf le nombre de ceux qui cherchent de l'ETF monde éligible au PEA.. )
Tout à fait d'accord sur le constat. Mais comme ils ne pèsent rien dans les investissements, faire quelque-chose "pour eux" n'amènera rien pour l'économie ou les entreprises.Axiles a dit:mais on ne peut nier que c'est un raisonnement fait par beaucoup de nos concitoyens.
Je rejoins aussi. D'où ma préférence pour un statu quo en la matièreAxiles a dit:La complexité n'est bonne pour personne, et on ne règle pas une situation complexe en rajoutant encore des exceptions
Il faudrait déjà que la fiscalité de l’assurance vie ne s’aggrave pas. Et là, ce n’est pas gagné.niklos a dit:Un projet de loi a été déposé par Eric Ciotti pour rapprocher le PEA de l'AV "tant sur le plan fiscal que sur le plan successoral".
Parmi d'autres avantages : la fin de la limite de versement de 150 000€.
Si cela se fait, ça ne sera pas avant l'an prochain... Je doute cependant que l'AN arrive à se mettre d'accord sur une telle mesure...
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lucienbramard a dit:Je vois ce que tu veux dire mais le débat n'est pas sur l'évolution de l'inflation face aux prix des actions. On dit simplement qu'on peut mettre moins de "carburant" en valeur réelle dans la machine défiscalisée.
Peu importent les cours passés ou le prix d'une action : si j'investis à l'instant T et que j'ai 20% de plus value boursière à venir, elle portera sur moins de valeur réelle qu'au lancement du PEA (puisque 150k€ d'aujourd'hui valent beaucoup moins qu'il y a 10, 20 ou 30 ans) et donc j'aurai moins de plus-value défiscalisée en valeur réelle. Pour ajuster mon versement à la valeur réelle des 150k€ de plafond de versement d'il y a 20 ans par exemple, je serai obligé de verser le complément (en valeur unitaire en euros) sur un CTO qui est lui fiscalisé.