Bonjour,
Peut-être, auriez-vous dû aussi interroger les différents produits qui ont fait souscrire "en physique" et "en ligne".
Hypothèse possible : Les agences "physiques" répondraient à des projets d'investissement financièrement conséquents, ayant besoin d'un sentiment de proximité (physique -locaux, personnes-) et d'être rassuré (physique -locaux,personnes-) que l'on attribuerait davantage aux banques "physiques". Tandis que les "en ligne" seraient plus propices aux produits de gestion "simplifiée" ne nécessitant pas d'engagement très long terme (notamment crédits immo...).
Mais aussi comment les choix se sont faits pour les dites "en ligne". Dans le sens d'abord de la connaissance de telle ou telle société (famille, ami.e.s, forums...); le choix de telle société pour telle souscription spécifique; les systèmes de parrainage ont-ils eu plus ou moins d'influence sur le choix de la société...
Ce n'est qu'un ressenti. Mais ...
Vous devriez approfondir les questions, je les trouve superficielles dans leur teneur, et certaines incomplètes (exemple : "Qu'attendez-vous de votre banque ?" De laquelle parlez-vous "en ligne" ou "physique" ? // " Avez-vous déjà fait des rendez-vous en visioconférence ?... Vous laissez supposer à l'enquêté qu'il doit comprendre "Avez-vous déjà fait des rendez-vous en visioconférence avec votre conseiller bancaire ?" Si oui, il faut le préciser, sinon l'enquêté peut se retrouver en incompréhension et vous répondre "Bah oui ApéroZoom avec les potos"...).
Les mots ne sont pas au plus juste (exemple : gêne/effraie. Les deux termes ne renvoient pas aux mêmes définitions et dans ce cas ils ne peuvent être utilisés dans la même question sous faute de mêler la chèvre et le choux.)
La syntaxe laisse à désirer (notamment sur l'âge).
Je crois que la première banque "en ligne" ou plutôt sans agence "physique" date du milieu des années 1980 par une filiale de BNP Paribas. Celle-ci s'appuyait sur le téléphone, le courrier et le feu minitel... C'est donc loin d'être nouveau. Vous prenez le sujet comme si c'était né de la dernière pluie... Bon nombre de personnes sont à la fois client "physique" et "en ligne" et c'est plutôt sur cette différence qu'il faut axer le sujet je pense.
C'est à dire au lieu de "Quelles sont les nouvelles attentes des clients envers les banquiers suite auX bouleversementS impulséS", plutôt "Comment conjuguer présence physique et présence numérique dans les banques dites traditionnelles suite à l'essor des banques entièrement numériques ?" ou "Comment apporter une valeur ajoutée aux banques dites traditionnelles dans une humanité numérique ?" Le "conseiller/banquier" a (peut être) toute sa place dans cette création de valeur ajoutée mais il faut essayer de caractériser précisément comment le métier en lui-même peut évoluer, vers quoi il doit évoluer pour continuer d'attirer à la fois des jeunes pour la relève, MAIS aussi et surtout des client.e.s.
PS : Je ne vois pas en quoi votre questionnaire est dédié spécifiquement aux banques en ligne... Soit vous êtes trop généralistes, soit vous n'êtes pas spécialistes de votre sujet. Or, lorsque l'on mène un travail de recherche et qu'ensuite on réalise une grille d'entretien (ou d'enquête) il faut se montrer spécialiste de son sujet. Dans le sens où, tellement de sources documentaires ont été lues et relues sur le sujet que vos questions doivent être d'une précision horlogère afin de cadrer votre enquêté et votre travail. Ce qui vous permettra par la suite de les traiter et de les analyser et peut-être même d'entrevoir une ouverture du sujet initial... Avant de soumettre une enquête en ligne vous auriez pu la tester sur votre entourage... Cela fait parti (comme quasiment tout se paragraphe) de la méthodologie de construction d'un travail sérieux.
D'ailleurs peut-on mettre toutes les banques "en ligne" dans un même panier ? Quid de Revolut notamment ?
En espérant ne pas avoir fait trop long, ni vous avoir plombé le moral. Tenez bon, ne lachez rien, le travail paye.
Bien à vous,
B.