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Assurance auto : une augmentation très modérée Pas pour les assurances de véhicules à en croire l’analyse du cabinet spécialisé Facts & Figures : « En automobile, la concurrence exacerbée que se livre le secteur rend peu réaliste la possibilité de faire passer des hausses de tarifs importantes auprès des assurés. » Ainsi, ce cabinet « anticipe des hausses moyennes comprises entre 1% et 2% par le marché en automobile… en sachant qu’il n’est pas du tout sûr que le secteur puisse les faire passer. » Facts & Figures insiste sur le virage pris par le secteur suite à l’adoption de la loi Hamon : la possibilité de résilier son contrat auto à tout moment , après un an de contrat, a poussé les assureurs à multiplier les « politiques de promotion tarifaire » pour les nouveaux souscripteurs. Résultat : « Un assuré sait bien que dans la plupart des compagnies il a désormais intérêt à resouscrire un contrat plutôt qu’à endosser les hausses tarifaires année après année. Une hausse tarifaire trop importante au 1er janvier 2019 serait contreproductive et conduirait à une rotation (coûteuse) des contrats. »
Cette concurrence accrue, qui s’accompagne selon le cabinet Actuaris d’une baisse du kilométrage annuel dû à la hausse du prix des carburants, entraîne une modération des évolutions tarifaires sur ce segment. Actuaris prévoit ainsi « une hausse relativement modérée » des tarifs auto, « à 1,3% ». Soit une hausse inférieure à l’inflation, actuellement de 1,9% selon l’Insee. Assurland publie pour sa part un « indice des prix de l’assurance des particuliers » (IPAP), lequel a augmenté de 1,5% sur les douze derniers mois pour les couvertures automobile. A la vue du bilan de la sécurité routière, qui devrait s’améliorer, Assurland rejoint les analyses des cabinets spécialisés et anticipe une hausse modérée, « d’environ 1% à 1,5% » pour 2019.
Assurance habitation : une hausse plus rapide que l’inflation Sur la base de ce même indice IPAP, Assurland prévoit en revanche une augmentation bien plus franche des tarifs « MRH », pour « multirisques habitation » : +3% en 2019, à l’image des +2,8 enregistrés sur l’année 2018. Une hausse qui est donc cette fois bien supérieure à l’inflation, en lien avec de « fortes inondations » et « tempêtes » sur l’année bientôt écoulée. Le cabinet d’actuariat conseil Actuaris envisage lui aussi une augmentation supérieure à l’inflation, mais dans de moindres proportions, à 2,2%.
Facts & Figures juge pour sa part « paradoxale » la situation du « secteur MRH », avec la prépondérance des événements climatiques, mais avec des « résultats techniques » malgré tout en progression : le cabinet spécialisé prévoit « des politiques de hausse quasiment sur-mesure en fonction de la situation de chaque risque ». Résultat : des hausses allant selon Facts & Figures de 0% à 5% selon les contrats ! Comme sur le marché de l’assurance auto, Facts & Figures pointe la hausse très modérée de la prime moyenne en MRH ces dernières années, ce qui signifie que les assureurs ne parviennent pas à augmenter le volume de cotisations, même en faisant progresser les grilles tarifaires. La faute à une « rotation des portefeuilles », avec des clients changeant souvent d’assureur.
Couverture santé : des tarifs initialement annoncée en hausse de 2,5% Les perspectives sont plus floues concernant les évolutions tarifaires des complémentaires. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a ainsi taclé les complémentaires santé en leur demandant de « tenir leurs engagements », et de ne pas utiliser la réforme du « reste à charge zéro » comme prétexte pour justifier une hausse des prix . Une rencontre avec le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et les représentants des assureurs et mutuelles s'est tenue ce mardi à l’Elysée à ce sujet. Verdict : invitées à geler leurs tarifs 2019, les assureurs et mutuelles proposant des complémentaires santé se finalement sont engagés, jeudi, à s'abstenir d'augmentations liées au « reste à charge zéro » , et à « contraindre leurs frais de gestion dès 2019 » (« aucune augmentation de taux à ce titre », promettent les assureurs et mutuelles). Les complémentaires santé « s’engagent » en outre, « à titre exceptionnel », à reverser « intégralement les augmentations tarifaires prévues en 2019 sur leurs contrats de base ».
Avec de connaître ces engagements, et donc avant de pouvoir estimer leur répercution, Assurland a estimé à 2,1% la progression des tarifs des mutuelles santé sur l’année 2018. Et le comparateur prédisait alors « une augmentation des prix d’environ 2,5% en 2019 », tout en rappelant que « les dépenses de santé continuent d’augmenter plus vite que l’inflation du fait du vieillissement de la population et de l’amélioration des technologies médicales ».