« On se réserve le droit d'interroger la pertinence de cette mesure dans quelques mois, lors d'un point d'étape », a déclaré Maud Bregeon lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
Elle a expliqué que cette augmentation qui concernera 7,4 millions de logements correspondait à « un recalcul qui a été fait de façon automatique » des critères de « confort » des logements. Payée par quelque 32 millions de propriétaires, la taxe foncière repose, en plus de la surface en mètres carrés, sur des critères dits « de confort » tels que la présence d'eau courante, d'électricité, de WC ou de lavabos dans le logement. La présence de chacun de ces éléments augmente artificiellement le nombre de mètres carrés pris en compte et, mécaniquement, le montant de la taxe.
Taxe foncière : une hausse moyenne de 63 euros pour 7,4 millions de logements en 2026
« Il s'agit juste de généraliser une règle qui aurait déjà dû l'être auparavant »
« L'opération de fiabilisation des bases foncières qui va être menée en 2026 » vise à prendre en compte « ces éléments de confort lorsqu'ils ne sont pas aujourd'hui intégrés à la base foncière », selon la Direction Générale des Finances publiques (DGFiP).
« Il s'agit juste de généraliser une règle qui aurait déjà dû l'être auparavant », a précisé la porte-parole, promettant que « les Français qui seront touchés par cette évolution seront individuellement contactés par les services de Bercy via un courrier pour répondre à leurs éventuels questionnements ».



















