Pour essayer d’illustrer la gestion des récompenses prenons l’exemple de donations totalisant 100 K consenties par un unique parent mais provenant de fonds communs.
Voici comment j’imagine leur mise en œuvre en fonction du parent donateur :
- Le donateur est le défunt : La moitié de cette somme appartenait au conjoint survivant, 50 K sont donc à mettre au passif de la succession. Puis un rapport des donations devra être effectué dans le calcul de la succession.
- Le donateur est le conjoint survivant (si la réponse à ma question #43 est oui) : La moitié de cette somme appartenait au défunt, 50 K sont donc à mettre à l’actif de la succession. Aucun rapport des donations ne devra être effectué dans le calcul de la succession, car ce n’est pas le donateur qui est décédé.
Est-ce que cette façon de procéder est correcte ? En particulier le sens actif et passif, j'ai peur d'avoir inverser !
Considérer la moitié de la somme comme une dette d’un parent envers l’autre me parait plus intuitif que de considérer une récompense due « par » ou « à » la communauté. En fait je n’arrive même pas à intégrer la logique de cette phrase :
Intuitivement j’aurais même pensé le contraire : si la communauté doit une récompense alors il faudrait la mettre au passif de la succession. C’est le cas du donateur défunt qui a utilisé des fonds communs : la moitié appartenait au conjoint survivant et donc la communauté doit une récompense à ce dernier. Elle est payée en réduisant l’actif successoral net à partager, ce qui augmente les fonds restants au conjoint survivant.