Je ne comprend rien au crédit revolving

Comment comprendre autrement que des personnes gagnant bien leur vie laisse courir des crédits permanents (ça porte très bien son nom ce truc là!) où la part du capital est ridiculement basse.

Si ce n'est pas pour une nécessité du à un accident de vie comme dit plus haut, c'est vivre au dessus de ces moyens !

En France, une fois le loyer (ou crédit d'habitation) payé, les impôts, les charges (eau, elec, internet, transort, etc), il y a moyen de vivre pour quasi-rien. Alors soit le train de vie ne permet pas de finir la fin du mois, auquel cas il faut sois baisser son train de vie, sois faire (si possible) des heures sups.
Après, si on veut se faire plaisir, il faut être prévoyant et mettre de l'argent de coté ou se priver. Au pire, il faut faire un plan précis du cout que ça va faire de payer en plusieurs fois (et il y a des 10 fois sans frais) et voir si les mois normaux plus les mois avec des imprévu pourront se terminé dans le vert. Je parle en général et pas de ton cas biensur.

Mais rejeter la faute sur les banquiers, je ne suis pas trop d'accord, il faut regarder le vrai coupable, celui qui a utilisé de l'argent.

D'ailleurs il serait interessant de savoir dans quoi l'argent des revolving partent !
 
Vos propos s'apparentent à des jugements de valeurs sans grand intérêt je trouve...
 
Non, mon but n'est pas juger ou de stigmatiser et encore moins votre cas, puisque vous aidez une personne.
Parce contre ça peut être intéressant de voir dans quoi les crédits qui pourrissent la vie (ou plutôt les gens qui se pourrissent la vie avec des crédits) des gens partent.
Ensuite, le seul bémol que je mettais dans vos propos est dans le fait de pointer le banquier comme coupable. Pour moi, ce n'est pas le coupable.
J'ai été moi même bien dans la panade (pour être poli) pour une histoire d'impôts. Sur le coup, bien sur que pour moi le trésor public était des c##s fini dont le seul but est de traire le contribuable sans faire attention au problème que l'on peut rencontrer dans la vie. Mais ensuite, j'ai réfléchis et le problème c'était moi, qui n'ai pas bien su gérer mon argent.

Pour les crédits, c'est pareil, je ne suis pas convaincu que le banquier soit fautif, personne ne connais mieux notre compte avec les entrées/sorties que nous même.
 
Dernière modification:
Minou a dit:
dont le seul but est de traire le contribuable .
.

ça me parait etre une évidence :ironie::clin-oeil::ange:(petite digression sur le sujet initial )
 
ça me parait etre une évidence (petite digression sur le sujet initial )
Oui mais bon, maintenant que je gère mieux les choses, ça me fait moins mal :)
 
J'essaye de considérer les banquiers pour ce qu'ils font c'est à dire faire des profits. C'est honorable en soit sinon que les limites de la cupidité ne semblent pas les déranger. Pour ce qui est du fisc, là c'est un autre sujet car c'est un point de civisme à mon sens.
Mais là n'est pas mon sujet et nous tournons en rond. Il y a pléthore de personnes qui souffrent de ces trucs de crédits permanents hélas!
 
Bonjour

J'ai lu que 90 % des cas de surendettement étaient liés à l'utilisation de crédit revolving. Ces derniers représenteraient 20 % des crédit octroyés. Je ne suis plus sûr de mes chiffres mais c'est un ordre d'idée.

Interdisons donc les crédit revolving et 90 % des surendettés disparaitront !!!!! :langue:

Trop simpliste comme raisonnement !!!!!! :confus:

Oui, je sais !!! :ange:
 
pollux1963 a dit:
Bonjour

J'ai lu que 90 % des cas de surendettement étaient liés à l'utilisation de crédit revolving.
Ce qui serait interessant c'est de voir l'utilisation faite par les crédits revolving.
J'ai l'impression que c'est pour des biens de consommations par forcement utile. J'ai aussi l'impression que c'est surtout pour des achats compulsifs. Je me trompe surement.
 
@ Pollux, je me garderais bien de faire le raccourci
 
Ah la société de consommation, vaste sujet !!!!! :confus:
 
pollux1963 a dit:
J'ai lu que 90 % des cas de surendettement étaient liés à l'utilisation de crédit revolving.

Il fallait surement comprendre : "90% des dossiers de surendettement comportent au moins un crédit permanent". Ca se ressemble mais c'est différent. Le crédit permanent est plus un facteur agravant qu'une cause unique de surendettement. A comparer avec la cigarette pour les maladies cardio-vasculaires.
 
chube a dit:
@ Pollux, je me garderais bien de faire le raccourci

Ben, c'est pas mathématique comme raisonnement :langue:

Tiens, j'en ai un autre, interdissons le crédit revolving et on aura quelques milliers de chomeurs en plus. :hypnotise:
 
Bon, j'ai peut être pris un raccourci et mal lu, je l'admets.

Je cite : "Les ménages qui ont déposé un dossier auprès de la Banque de France possèdent en moyenne 5 crédits « revolving » et, selon une étude d’Athling Management, ces crédits seraient présents dans 85% des dossiers de surendettement."

La vrai question est : seraient ils surendettés s'ils n'avaient pas utilisé de crédit revolving ? Pour moi, c'est l'utilisation abusive de ces crédits qui a déclenché le surendettement, en tout cas pour la majorité des dossiers.

A lire ici : https://www.moneyvox.fr/credit/actualites/9825/surendettement-des-menages-record-de-dossiers-deposes-au-premier-trimestre

C'était en 2009 mais en 2010 je ne pense pas que cela soit différent.

Bien cordialement
 
Dernière modification:
pollux1963 a dit:
La vrai question est : seraient ils surendettés s'ils n'avaient pas utilisé de crédit revolving ? Pour moi, c'est l'utilisation abusive de ces crédits qui a déclenché le surendettement, en tout cas pour la majorité des dossiers.

Oui et non. Le surendettement est souvent créé par un changement de situation qui fait que l'on ne peut plus faire face aux crédits.
 
pollux1963 a dit:
La vrai question est : seraient ils surendettés s'ils n'avaient pas utilisé de crédit revolving ? Pour moi, c'est l'utilisation abusive de ces crédits qui a déclenché le surendettement, en tout cas pour la majorité des dossiers.
Un peu facile…

Selon les études menées par la Banque de France sur le surendettement, ce n’est pas le compte permanent qui tue… c’est l’accident de la vie (maladie, chômage, divorce, décès du conjoint,…) qui apparaît dans l’immense majorité des dossiers.

Toujours selon la BdF, dans les trois quarts des cas, le surendetté est seul (pas de conjoint), ce qui ne veut pas dire sans enfants ou parents ou autres personnes à charge.
Etant seul, en cas de perte d’emploi ou de diminution de revenu, il a encore plus de mal à survivre qu’un couple.
Dans l’immense majorité des cas, il dispose de moins de 1.500 euros par mois pour vivre.

Si vous lisez le rapport Athling sur le crédit permanent (paru en 2009 et dont nous avons déjà parlé sur ce forum), vous constaterez que les utilisateurs de comptes permanents n’achètent pas grand-chose… ils tentent de combler leurs besoins de trésorerie. La plupart des utilisations sont des demandes de fonds (par chèques, virements ou retraits de billets aux distributeurs).

Les gens qui ne gagnent pas assez pour vivre (alors même qu’ils travaillent) sont nombreux (il suffit de lire les études de l’Insee ou de l’Observatoire des inégalités) et on peut comprendre qu’ils soient tentés de tirer sur le compte permanent pour régler des factures d’électricité, de fuel,…

Pour moi, la solution n’est pas de condamner le crédit, ce serait plutôt de permettre à chacun de vivre du fruit de son travail.
Il est vrai qu’avec moins de 1.500 euros par mois pour faire vivre plusieurs personnes dans des régions où la moitié de cette somme est consacrée au logement, il ne faut pas s’étonner de voir des gens sombrer dans la spirale des crédits.

Je n'excuse ni ne condamne personne mais je prends le temps de lire les études relatives à ce sujet ; elles ont au moins le mérite de tordre le cou aux idées préconçues qui existent sur la question. :clin-oeil:
 
Merci à toi, Vanille95, pour ce commentaire très constructif ! ! !

Le parent isolé avec un ou plusieurs enfants est le nouveau pauvre. Effectivement, doit-on le montrer du doigt parce qu'il s'est endetté ? Autant de cas pour lesquels les huissiers ne se déplacent même pas car il n'y a rien à récupérer (dixit une amie huissier sur Bordeaux) !
 
Gagarine a dit:
Merci à toi, Vanille95, pour ce commentaire très constructif ! ! !
Le parent isolé avec un ou plusieurs enfants est le nouveau pauvre.
Ce n’est pas moi qui le dis… Il suffit de lire les études qui existent sur cette question.

Je connais beaucoup de "cas"... mais rien de vaut les études nationales qui donnent une vraie idée de l'ampleur de la catastrophe.

Je crois effectivement que le parent isolé est le nouveau pauvre. Il y a aussi des jeunes actifs qui ont dû quitter leur famille pour aller travailler loin... Je ne sais pas quel pourcentage de "pauvres" (au sens INSEE du terme) cela représente.
 
Vanille95 a dit:
Pour moi, la solution n’est pas de condamner le crédit, ce serait plutôt de permettre à chacun de vivre du fruit de son travail.:

évidement ....mais nous ne sommes malheureusement pas au pays de candy.....( buffeto-désabusé :confus:)
 
@ Vanille et @ Gagarine

Je n'ai jamais dit le contraire, c'est souvent lorsque l'on a pas d'autres solutions que l'on fait appel à ce type de crédit. Il suffit que l'on soit un peu juste dans son "reste à vivre" et qu'un pepin arrive et on plonge !!!!!!

Quand je parle "d'utilisation abusive", ce n'est pas pour jeter la pierre, c'est juste pour dire qu'il n'y a quelques fois pas d'autre solution. De plus, il suffit que la banque nous facture quelques frais et c'est l'engrenage. La descente est très rapide ................

Bien à vous
 
buffetophile a dit:
évidement ....mais nous ne sommes malheureusement pas au pays de candy.....( buffeto-désabusé :confus:)
Oui... sauf qu'autrefois (il y a seulement 30 ans), en gagnant un SMIC, on pouvait se loger (modestement), manger tous les jours et se soigner (c'était à l'époque où la sécurité sociale remboursait encore un peu les soins).

Aujourd'hui, ce n'est plus possible. Comment gagner 1.000 euros net et louer une chambre qui coûte (dans ma région) 600 euros ?

C'est cette dégradation du pouvoir d'achat qui ruine la vie des gens (et plus leurs revenus sont modestes et plus c'est difficile à vivre).
 
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