Assurance emprunteur personne a risques aggravés

Sab70200

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Bonsoir
Nous sommes en pleine démarche pour acheter la maison que nous louons. Tout allait bien jusqu'à ce que l assurance emprunteur soit refusée a mon mari a cause de ses soucis de santé (infarctus avec pose d un sten en 2015) et 2 AIT sans séquelles
Convention AERAS refus reçu vendredi dernier niveau 1 et 2 et depuis pas de nouvelles.la conseillère nous dit refus niveau 3 également. Tout ça sans que mon mari ne soit vu par un expert medical
Donc je suis a la recherche d une assurance qui assure les personnes a risques. J ai fait appel a un courtier plus démarche auprès des assureurs du secteur
Qui a déjà été dans ce cas quelles solutions quelles assurances merci
 
Bonjour,
si le refus est allé jusqu'au niveau 3 il y a peu de chance d'arriver à vous faire assurer. Il faut chercher une alternative à l'assurance, comme la caution, l'hypothèque ou le nantissement.
 
Bonjour,

Désolé; tu fais fausse route.

Une assurance décès invalidité dont l'objectif est de palier à d'éventuels problèmes de santé ne remplace pas une garantie telle la caution, l'hypothèque ou nantissement dont le but est de couvrir la banque en cas de défaillances dans les paiements.
Et la réciproque est également vraie.

La caution ou l'hypothèque sera de toute façon demandée avec ou sans assurance décès-invalidité.

Cdt
 
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Aristide a dit:
Bonjour,

Désolé; tu fais fausse route.

Une assurance décès invalidité dont l'objectif est de palier à d'éventuels problèmes de santé ne remplace pas une garantie telle la caution, l'hypothèque ou nantissement dont le but est de couvrir la banque en cas de défaillances dans les paiements.
Et la réciproque est également vrai.

La caution ou l'hypothèque sera de toute façon demandée avec ou sans assurance décès-invalidité.

Cdt

Bonjour,
alors je t'invite à prendre connaissance de [lien réservé abonné]

et en particulier :

17. Que faire en cas de refus d’assurance ?

En cas de refus d'assurance, le candidat à l'assurance peut demander par écrit au médecin de l'assureur les raisons médicales qui ont conduit au refus.

La décision de refus doit préciser à quel niveau le refus est intervenu . S'il est intervenu au 3ème niveau d'assurance [lien réservé abonné], le candidat à l'assurance aura du mal à obtenir une (des) proposition(s).
Si le refus est intervenu au 2ème niveau d'examen de la demande d'assurance, il lui est conseillé d'élargir sa recherche d'assurance. En effet, tous les assureurs n'ont pas la même approche du risque aggravé de santé [lien réservé abonné].

S'il s'avère en définitive que l'assurance n'est pas possible, il lui faut envisager avec le prêteur la possibilité de mettre en place une garantie alternative à l'assurance [lien réservé abonné] , comme une caution, une hypothèque sur un autre bien, le nantissement d'une assurance-vie, d'un portefeuille de valeurs mobilières ou d'un contrat de prévoyance individuel.


Si çà ne répond pas à la question de Sab70200 alors vraiment je ne sais pas lire ...
 
Et moi je t'affirme que, dans la réalité - avec ou sans assurance décès invalidité - une garantie traditionnelle sera de toute façon demandée.

Une telle assurance décès-invalidité ne remplace jamais ladite garantie traditionnelle type caution ou garantie réelle immobilière; elle s'y ajoute.
Et la réciproque est vraie.

Ce qui signifie alors que, cette garantie étant de toute façon exigée, si l'emprunteur ne peut être accepté en assurance décès-invalidité soit:
+ La banque accepte cependant de suivre sans cette couverture ce qui semble peu probable
+ Elle refuse d'intervenir.

C'est ainsi que les choses se passent dans la réalité quotidienne; "la vraie vie !"

Un contrat de prévoyance individuelle type "assurance décès" peut effectivement être tenté.
Mais les contreparties garanties ne sont pas les mêmes ce qui risque de ne pas satisfaire la banque.

hargneux, si tu passes par là quelle est ton retour d'expérience ?

Cdt
 
Dernière modification:
J'ai déjà montré çà à ma conseillère mais elle m'a dit pas d'assurance pas de prêt. Sur notre simulation de pret nous avons déjà une hypothèque. La seule solution est de trouvé une assurance spécialisée dans les personnes à risques. j'ai contacté un courtier qui m'a dit que ca n'allait pas être simple mais qu'on allait trouvé . je viens d'avoir également l'assurance Allianz qui me dit assurer ce genre de risques avec surprime bien entendu donc à voir. Je vous retiendrai au courant. Merci de vos réponses
 
Sab70200 a dit:
J'ai déjà montré çà à ma conseillère mais elle m'a dit pas d'assurance pas de prêt.

N'est-ce pas ce que j'ai écrit ci-dessus ?

Sur notre simulation de pret nous avons déjà une hypothèque
Absolument normal ainsi que dit ci-dessus.

. La seule solution est de trouvé une assurance spécialisée dans les personnes à risques. j'ai contacté un courtier qui m'a dit que ca n'allait pas être simple mais qu'on allait trouvé . je viens d'avoir également l'assurance Allianz qui me dit assurer ce genre de risques avec surprime bien entendu donc à voir. Je vous retiendrai au courant. Merci de vos réponses
Il faut effectivement explorer cette voie mais, indépendamment des surprimes qui augmenteraient le coût de votre crédit, encore faut-il qu'il n'y ait pas d'exclusions de garanties qui seraient refusées par votre banque.

Cdt
 
S'il s'avère en définitive que l'assurance n'est pas possible, il lui faut envisager avec le prêteur la possibilité de mettre en place une garantie alternative à l'assurance [lien réservé abonné] , comme une caution, une hypothèque sur un autre bien, le nantissement d'une assurance-vie, d'un portefeuille de valeurs mobilières ou d'un contrat de prévoyance individuel.

C'est débile !
Une assurance c'est fait pour prendre le relais en cas d'invalidité ou de décès. Substituer une garantie réelle ça revient à dire qu'en cas de décès ou d'invalidité et difficultés de paiement, on saisit et on vend ?
Au delà du risque d'image (une banque qui saisit le bien à la veuve et aux orphelins, ca plait toujours dans les gazettes), quel juge autorisera une telle démarche ? Par ailleurs les voies de recours et les délais sont insatisfaisants pour la banque.

Nantissement AV ou titres pourquoi pas , mais on peut aussi les vendre au lieu de faire un crédit et quand on fait un crédit pour la RP c'est pas souvent qu'on a beaucoup de liquidités.
Contrat de prévoyance individuelle : au cas pas cas.

L'info que tu donnes vient de AERAS, j'ai un peu l'impression qu'étant bien conscient que c'est leur refus qui rend l'emprunt difficile, ils orientent volontairement les "recalés" vers des solutions inappropriées, de cette façon le méchant ce n'est plus eux mais les autres
 
Aristide a dit:
Il faut effectivement explorer cette voie mais, indépendamment des surprimes qui augmenteraient le coût de votre crédit, encore faut-il qu'il n'y ait pas d'exclusions de garanties qui seraient refusées par votre banque.

Cdt


Et quid du taux d'usure en cas de fortes surprimes
 
hargneux a dit:
L'info que tu donnes vient de AERAS, j'ai un peu l'impression qu'étant bien conscient que c'est leur refus qui rend l'emprunt difficile, ils orientent volontairement les "recalés" vers des solutions inappropriées, de cette façon le méchant ce n'est plus eux mais les autres

Excellente analyse !!!;)

Cdt
 
Mme peut elle emprunter seul? Ça peut être une solution
 
Hormis le cas d'emprunteurs mariés en séparations biens et achat en nom propre, non; ce ne peut pas être une solution.

Dans un régime de communauté aucune banque n'acceptera de prêter sans un engagement en tant que co-emprunteurs solidaires des conjoints acquéreurs.

D'autant que bien financé appartiendra bien à ladite communauté.

Et pour une inscription de garantie réelle immobilière l'intervention des deux est indispensable.

Cdt
 
Il reste la solution tordu je sais pas si c'est possible.
Divorce pour achat seule de Mme et après divorce remariage + notaire pour héritage en cas de deces.


😂
 
???????

Plus que tordu !!!
 
Angelus10 a dit:
Il reste la solution tordu je sais pas si c'est possible.
Divorce pour achat seule de Mme et après divorce remariage + notaire pour héritage en cas de deces.


😂

Voyez plutôt d'autres banques. Il ne faut pas croire que l'assurance est une condition inviolable, beaucoup de prêts sont faits sans assurance, même en France. L'assurance systématique n'est d’ailleurs pas du tout la norme dans les autres pays occidentaux, mais en France les mentalités ont du mal à évoluer. Pour autant la faiblesse du niveau du taux d'usure accélère ce changement de mentalité et oblige les banques et les assurances à être créatifs.

La banque veut couvrir le risque que vous ne remboursez pas votre crédit, il suffit de trouver un montage qui lui convient, à la condition, bien entendu que vous ayez quelque chose à proposer.
 
Et pour compléter les échanges de ceux qui connaissent "la vraie vie réelle"

Le rapport 2018 de la médiation bancaire rappelle:

Plusieurs médiations ont porté sur la prise en compte par les établissements de crédit de garanties alternatives à l’assurance. Ces médiations ont généralement conduit à une issue favorable, les établissements de crédit concernés ayant en fin de compte notamment accepté la délégation du bénéfice de contrats d’assurance vie ou la mise en place d’hypothèque sur des biens immobiliers (cf. ci-dessus le point 5) « Respect des trois niveaux d’examen des demandes d’assurance dans le cadre d’AERAS »).

Au regard de la présentation de ces cas de médiation, il a été observé que les garanties alternatives n’étaient souvent pas des éléments connus par les candidats à l’emprunt, et ce, notamment parce que les conseillers bancaires sollicités n’en ont pas mentionné l’existence. Face à ce constat et de manière plus générale en matière de garanties alternatives à l’assurance,

la Commission de médiation a insisté sur la nécessité pour les conseillers bancaires de communiquer davantage sur l’existence de ces garanties alternatives auprès des candidats à l’assurance. Il est en outre indispensable que ces derniers puissent informer les conseillers en question sur l’ensemble des éventuelles garanties à leur disposition, et ce, le plus tôt possible dans le processus d’emprunt. Enfin, les établissements bancaires sont tenus de prendre en compte ces garanties dès lors qu’elles offrent un sécurité suffisante et qu’elles sont réelles et mobilisables.


Comme je l'ai dit, il y a des alternatives. Mais oui çà dépend de la situation de l'emprunteur, de ce qu'il peut offrir en garantie etc.

La banque ne ferra pas un prêt à blanc (d'ailleurs si ils le font on leur tape dessus mais on tape aussi sur ceux qui disent qu'il est impossible d'avoir un crédit sans assurance (ou sans cautionnement par un organisme, encore un dispositif qui n'existe nul par ailleurs en occident mais qui fait penser à beaucoup de français qu'un crédit n'existe pas sans çà)
 
Dernière modification:
Sab70200 a dit:
J'ai déjà montré çà à ma conseillère mais elle m'a dit pas d'assurance pas de prêt. Sur notre simulation de pret nous avons déjà une hypothèque.
Alors que Sab70200 tente une médiation !

Cdt
 
Bonjour,
Bien que mariés sous le régime de la communauté légale, nous avons pu à deux reprises obtenir un prêt pour lequel mon épouse et moi sommes bien co-emprunteurs, sans assurance pour elle (100% pour moi). Elle a des problèmes de santé importants depuis longtemps et ne travaillait pas à l'époque où ces deux prêts ont été conclus : la capacité de remboursement a donc été calculée sur la base de mon seul salaire.

Le premier a été souscrit en 2010 auprès du Crédit Mutuel Nord Europe, avec l'assurance groupe.
Le second en 2018, auprès du Crédit du Nord. Ayant eu moi-même entre 2010 et 2018 des problèmes de santé assez sérieux, je suis passé par un courtier spécialisé dans l'assurance de prêts pour les personnes présentant un risque aggravé. J'ai dû envoyer de nombreux comptes-rendus médicaux, je paie une surprime conséquente et il y a des exclusions sur les garanties incapacité/invalidité. Je n'ai même pas tenté de demander l'assurance groupe de la banque et je n'ai donc pas eu à faire face à un refus de leur part. Je précise que j'avais été très clair sur ce point avec les conseillers des différentes banques démarchées dès le début.

Au besoin, je pourrais vous préciser les termes des contrats de prêts relatifs à l'absence d'assurance d'un co-emprunteur.
 
Bonjour,

Ce que vous dites n'est pas incompatible avec ce que j'ai répondu à Sab70200

Aristide a dit:
Et moi je t'affirme que, dans la réalité - avec ou sans assurance décès invalidité - une garantie traditionnelle sera de toute façon demandée.

Une telle assurance décès-invalidité ne remplace jamais ladite garantie traditionnelle type caution ou garantie réelle immobilière; elle s'y ajoute.
Et la réciproque est vraie.

Ce qui signifie alors que, cette garantie étant de toute façon exigée, si l'emprunteur ne peut être accepté en assurance décès-invalidité soit:
+ La banque accepte cependant de suivre sans cette couverture ce qui semble peu probable
+ Elle refuse d'intervenir.

Mais pour ce qui la concerne:

Sab70200 a dit:
J'ai déjà montré çà à ma conseillère mais elle m'a dit pas d'assurance pas de prêt.

=> Sa banque ne semble pas du tout disposée à procéder comme les vôtres; d'où ma réflexion "ce qui semble peu probable"

Cdt
 
bastn a dit:
Bonjour,
Bien que mariés sous le régime de la communauté légale, nous avons pu à deux reprises obtenir un prêt pour lequel mon épouse et moi sommes bien co-emprunteurs, sans assurance pour elle (100% pour moi). Elle a des problèmes de santé importants depuis longtemps et ne travaillait pas à l'époque où ces deux prêts ont été conclus : la capacité de remboursement a donc été calculée sur la base de mon seul salaire.

Au besoin, je pourrais vous préciser les termes des contrats de prêts relatifs à l'absence d'assurance d'un co-emprunteur.


Le problème est différent, en ce qui vous concerne vous étiez seul assuré mais aussi le seul à avoir des revenus et suffisamment pour que l'endettement ne tienne que sur vous. Votre conjointe étant souffrante en cas de décès cela n'aurait pas obérer vos revenus et vous auriez pu continuer à rembourser. Si c'était vous qui veniez à décéder l'assurance aurait pris en charge et dégagé votre épouse de remboursement.

Il ne semble pas que Sab70200 soit dans le même contexte ou l'un seul des 2 co-emprunteurs puisse assumer le prêt sans l'appui (l'aide) de l'autre

Chaque cas est particulier. L'assurance de la banque ou une assurance déléguée ne met en oeuvre q'un seul assureur, Aeras met en place des pool d'assureurs pour que le risque soit divisé entre l'ensemble des membres du pool diminuant ainsi le risque de chacun.
Il peut exister des assureurs qui prennent en charge des risques aggravés ou passer par des associations de malades qui ont souvent de bons tuyaux.
Par contre les tarifs seront sans doute à la hauteur du risque pris et ensuite suivant le taux il faut que l'ensemble ne dépasse pas le taux d'usure qui est bas en ce moment.
 
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