"J'avais demandé à chaque banque un plan d'action pour 2009. Je demanderai aux banques d'élaborer un nouveau plan d'action et de prendre de nouveaux engagements pour 2010", affirme-t-elle.
La ministre doit rencontrer les banques début février "sur cette question du financement de l'économie et, notamment, l'évolution des crédits de trésorerie, qui sont en chute sur un an" (-17,5% en novembre, selon la Banque de France).
L'Etat avait demandé fin 2008 aux banques d'augmenter le volume de leurs crédits aux ménages et aux entreprises de 3 à 4% en 2009, en échange de l'injection de 10,5 milliards d'euros au capital des principales banques privées.
En septembre, alors que l'objectif semblait de plus en plus difficile à atteindre, Christine Lagarde a demandé aux banques les mesures qu'elles comptaient mettre en oeuvre pour dynamiser le crédit.
La hausse de l'encours devrait finalement tourner autour de 1%, au vu des chiffres de novembre publiés mercredi par la Banque de France.
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) s'est plainte lundi des "importantes difficultés d'accès au crédit" des entreprises, et a fait état de leur "sentiment que les banques reconstituent leur marge sur leur dos".
Elle a ajouté "conteste(r) formellement l'explication [souvent avancée par les banques, NDLR] selon laquelle +la contraction de l'encours de crédit est plus une question de demande que d'offre+".
Pour Christine Lagarde, "il y a de l'attentisme des entreprises, mais pas seulement. Sur le terrain, il y a parfois aussi des conditions qui sont exigées et qui empêchent la mise en place d'un crédit vital pour les entreprises."









