C'est un passage obligé si vous louez un logement : l'assurer. Chaque année, vous devez même fournir un justificatif au propriétaire, prouvant que cette assurance habitation a bien été reconduite. Si, le plus souvent, c'est le contrat multirisque habitation (MRH) qui est souscrit, la réglementation n'impose aux locataires que la couverture des risques locatifs.

Il s'agit des dommages causés au logement en cas d'incendie, d'explosion ou de dégât des eaux. Pas de couverture, donc, pour les dommages causés aux biens du locataire, ou à ses voisins. La MRH intègre quant à elle une couverture plus étendue : la responsabilité civile, les évènements climatiques, parfois la garantie vol, bris de glace...

« Il est parfois possible de choisir les garanties voulues et de se limiter au strict minimum. »

« Aujourd'hui, les assureurs proposent de nombreuses formules aux locataires. Il est parfois possible de choisir les garanties voulues et de se limiter au strict minimum pour ceux qui souhaitent optimiser le prix et n'avoir que les garanties de base », explique Samuel Bansard, directeur des activités de comparaison d'assurances au sein de Meilleurtaux.

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Une grosse différence de prix

Quelle différence de coût ? « Le contrat MRH est souvent deux à trois fois plus cher. A la louche, pour un studio, pour la couverture risques locatifs, cela coûte entre 50 et 90 euros par an. Pour un même bien, les prix peuvent aller jusqu'à 250 euros avec un contrat MRH », détaille Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.

Limiter les garanties permet donc de faire des économies. Olivier Moustacakis note toutefois que la seule couverture des risques locatifs « est une formule rarement mise en avant par les assureurs, car elle n'est pas chère ».

Nous avons réalisé 2 simulations sur le site de Leocare, de la MMA, pour assurer un studio de 35 m2 loué à Rennes. Il n'était effectivement pas possible d'opter uniquement pour la garantie risques locatifs. Chez les deux assureurs, la formule la moins chère (6,33 euros par mois à la MMA ou 9,25 euros pour Leocare) comprend de nombreuses autres garanties, comme la responsabilité civile ou les catastrophes naturelles et technologiques.

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Quelles cotisations moyennes pour les locataires ?

De manière générale, Samuel Bansard remarque tout de même que « les prix sont moins élevés pour les locataires que pour les propriétaires. Mais la différence se voit plutôt en fonction du type de location. Une maison est plus chère à assurer qu'un appartement, car la sinistralité est généralement plus forte ».

Un constat confirmé par les données 2024 de France assureurs. Selon la fédération, un locataire paie en moyenne 179 euros en appartement, contre 301 euros en maison. Les cotisations moyennes des propriétaires grimpent quant à elle à 301 euros en appartement et 454 euros en maison.

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