L'essentiel
- Selon l'Insee, 41,7% des ménages français détiennent une assurance vie, favorisant souvent les fonds en euros.
- Plus de la moitié des agriculteurs, des professionnels libéraux et des cadres détiennent une assurance vie, préférée pour ses avantages en termes de succession.
- En 2024, les Français ont placé 22,8 milliards d'euros de plus dans l'assurance vie, atteignant un encours total de 2 025 milliards d'euros.
Dans une étude publiée ce mercredi 14 mai, l'Insee revient sur l'épargne des Français. On y apprend, entre autres, que « Début 2024, 41,7% des ménages détiennent une assurance vie ». Les Français favorisent-ils la prise de risque ou la sécurité sur ce type de placement en misant seulement sur le fonds en euros ? Malgré de nombreuses offres de taux boostés fréquemment conditionnés à la détention d'unités de compte (UC), les Français semblent toujours frileux à l'idée de prendre des risques. Ainsi, 26,1% des ménages détiennent une assurance vie monosupport contre 19,5% un contrat multisupport.
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La majorité des agriculteurs et des professions libérales détient une assurance vie
Cette étude de l'Insee vient confirmer que l'assurance vie est plébiscitée par les Français. Les chiffres le montrent d'ailleurs. Ils ont placé dessus 22,8 milliards d'euros de plus l'an dernier, « atteignant ainsi son plus haut niveau depuis 2011 », révèle le gendarme des assureurs, l'ACPR. L'encours de l'assurance vie s'établit désormais à 2 025 milliards d'euros !
Il faut dire que l'assurance vie offre de nombreux avantages notamment, en termes de succession. En effet, il n'existe aucune imposition jusqu'à 152 500 euros par bénéficiaire (pour les primes versées avant l'âge de 70 ans). Un avantage largement compris par les Français puisque 50,8% des plus de 70 ans détiennent une assurance vie contre 45% des 60-69 ans et 25,7% des moins de 30 ans, révèle encore l'étude de l'Insee.
« Ces différences par âge traduisent d'une part le fait que les décisions et capacités d'épargne évoluent aux cours du cycle de vie et d'autre part des effets générationnels, liés par exemple au contexte économique, à la fiscalité sur les différents produits financiers ou encore à la hausse de l'âge moyen de départ en retraite », explique l'institut.
Par ailleurs, la catégorie socioprofessionnelle de la « personne de référence » du ménage semble fortement jouer sur le taux de détention de ce placement. En effet, « la majorité des agriculteurs (56,2%), des professionnels libéraux (55,1)% et des cadres (50,2%) » détiennent une assurance vie contre seulement un tiers des employés et des ouvriers et 41,8% des artisans, commerçants et chefs d'entreprise.