Vous versez une pension alimentaire à un enfant majeur ou à un ascendant (parent, grand-parent, arrière-grand-parent) ? Vous pouvez la déduire de vos revenus jusqu'à un certain montant.

Dans le cas où l'enfant habite sous votre toit, vous pouvez déduire, sans justificatifs, jusqu'à 4 039 euros au titre du logement et de la nourriture sur la déclaration 2025 des revenus perçus en 2024. En prenant en compte les frais de scolarité ou de santé, cette déduction peut aller jusqu'à 6 694 euros. Deux conditions doivent être réunies : l'enfant ne doit pas être rattaché au foyer fiscal pour l'impôt sur le revenu et il doit avoir des revenus insuffisants.

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S'il ne vit pas avec vous, le plafond de déduction est le même : 6 694 euros. Mais « vous devez conserver tous les justificatifs des dépenses (pour sa scolarité, sa nourriture, sa santé ou son loyer). Ils peuvent vous être demandés par l'administration fiscale », prévient Service-Public.fr. « Dans ces deux situations, le montant de la déduction est doublé si l'enfant est marié, pacsé, chargé de famille, divorcé ou veuf et que vous subvenez seul à ses besoins. »

Un cas particulier pour les plus de 75 ans

Dans le cas où vous hébergez un parent, grand-parent ou arrière-grand-parent, la déduction des frais (logement et nourriture) peut aller jusqu'à 4 039 euros, sans justificatifs.

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Si l'ascendant a plus de 75 ans, cette déduction forfaitaire peut être réalisée si les ressources de l'ascendant ne dépassent pas le plafond fixé pour l'octroi de l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Il est de 12 144,27 euros par an pour une personne seule et 18 854,02 euros pour un couple.

Par ailleurs, si vous versez une pension au titre de l'obligation alimentaire à votre père ou votre mère, l'intégralité du montant peut être déduit. Pour cela, il faut pouvoir justifier les versements avec, par exemple, des relevés bancaires, et de la réalité des dépenses (factures...).